05. Refuge éphémère.

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Della

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Della

- Vous le savez Della, je ne vous connais pas, et je n'ai aucune envie de vous connaître. Et voir votre visage tous les matins, tous les jours, est insupportable. Donc si il faut en plus que vous vous mêliez de tout, ça ne sera plus possible.

- Pas de soucis ! Je serai déjà partie quand vous vous rappellerez de moi.

Et pendant que je m'amusais à le provoquer, nous étions dans un parc, je dirai qu'il est abandonné. Il y a d'innombrables feuilles mortes au sol, accompagnés de leurs arbres qui en sont l'origine. Sans compter le nombre de toboggans qui n'ont plus de couleur, rien. Le parc était à côté d'une station service nous éclairant. Tout abandonné, le meilleur endroit n'est-ce pas...

Je suis adossée à un arbre, pendant que Dario est en face de moi et debout.

- J'ai l'impression que vous faites exprès de rien comprendre. Si vous partez, ils vous tueront bordel, comprenez ça.

- Faites en sorte que ce ne soit pas le cas, dans cette situation. Simple, ne vous foutez pas de ma gueule en disant que ça vous inquiète. Rétorque-je.

Il était en face de moi. Il tourna la tête après ma phrase en poussant un long soupir, sa main venant instinctivement couvrir sa bouche en signe de désespoir. Je gardais cette expression de nonchalance face à lui.

- Et pourquoi on est ici en pleine nuit ? Je continue.

- Pour vous calmer, c'est impossible de vous parlez sans que vous décrochiez une crise, Della.

Comme mon géniteur.

Non.

- C'est justifié, Dario. Je ne pète jamais de crise pour rien, je sais me contrôler. Je sais qui je suis mieux que vous, je pense, ou peut-être que vous savez mieux ?

Alors que mon ton devenait agressif et sur la défensive, il me répond dans le plus grand calme en s'approchant légèrement.

- Non, Della, je ne vous connais pas, et n'ai aucune envie de vous connaître. Lance-t-il d'un ton hautain.

- Agissez comme tel alors. On n'en a pas l'impression quand vous me suivez n'importe où je vais.

Je me décollai de l'arbre afin de tourner les talons et de franchir la barrière entourant le parc. Je savais qu'il était derrière moi à ce moment là, j'entendais ses pas. Mais je n'agissais pas, je savais que ça n'allait pas m'être utile. Je marchais, toujours en entendant ses pas.

Nous venons de sortir du parc. J'avance vers la station service pour y trouver une carte routière, qui se situe juste à côté de nous, et monte les escaliers. Toujours avec Dario qui me suit.

- Vous allez continuez à me suivre pendant combien de temps encore ?! Crache-je.

Il soupire en descendant une marche des escaliers de la station nonchalamment.

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Amore OdiosoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant