OS Helenie

OS 1 : Rapprochement

Salut, petit mot avant ce premier OS. Je ne sais pas où tout cela va me mener, je ne sais pas s'il y en aura d'autres (c'est presque sûr, mais je ne sais pas quand). Ce que je sais, c'est que j'ai eu besoin d'écrire sur ces deux femmes qui m'ont fait rêver par leur amitié ! Alors, bonne lecture et n'hésitez pas à laisser un commentaire, cela me ferait très plaisir !

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Ce prime a été le plus horrible pour Héléna depuis le début. Elle se tenait là, sur le plateau du studio 217, debout aux côtés de Marie-Maud. Héléna sursauta légèrement quand Nikos prit la parole. Qui de son amie ou d'elle ses amis allaient-ils sauver ? Elle voit dans leur regard qu'ils sont perdus. Elle ne veut pas quitter l'aventure si tôt, mais pour Marie-Maud, elle ferait n'importe quoi. Son stress grandit au fur et à mesure que le verdict approche...

Marie-Maud, son point de repère lors de cette aventure, est éliminée. Déboussolée, elle ne comprend pas toutes les paroles que Marie-Maud lui adresse. Tout ce qu'elle comprend, c'est qu'elle est une battante et qu'elle doit continuer de s'ouvrir aux autres.

Sans trop savoir comment, elle se retrouve dans le bus. Pierre entoure ses bras autour d'elle. Une partie d'elle se sent bien dans ses bras et une autre veut ceux de son binôme. Le trajet se passe en silence pour Héléna, coupée de tout le reste comme déconnectée. Elle ne réalise pas encore tout ce qui vient de se passer, mais elle sait une chose : à partir de maintenant, elle doit faire honneur à Marie-Maud et aller le plus loin possible.

Assise à table, Pierre est toujours collé à elle et, contre toute attente, Lenie vient s'installer de l'autre côté. Elle ne parle pas, elle pose simplement sa main sur la cuisse de sa camarade pour lui signifier qu'elle est là si besoin. Héléna ne sait pas trop pourquoi, mais ce geste l'apaise immédiatement, comme si Lenie absorbait toutes les mauvaises ondes. Elle finit par se laisser aller un peu contre elle, posant finalement sa tête sur son épaule. Elles ne sont pas proches toutes les deux, mais tout peut encore changer.

« Héléna, tu devrais peut-être aller dormir, la soirée a été dure pour toi, du repos te ferait du bien », murmura Lenie à l'oreille de la concernée. En guise de réponse, Héléna se leva avant de souhaiter une bonne nuit générale à ses camarades.

Après sa douche, Héléna se prépara pour sa nuit. En s'asseyant sur son lit, sa vue se brouilla de larmes en voyant le lit de Marie-Maud collé au sien. Elle sentait qu'elle ne pourrait pas dormir avec un lit vide, mais en même temps, elle n'avait pas la force de le bouger. Elle était bloquée dans ses pensées, elle sursauta quand Lenie apparut dans son champ de vision.

Sans un mot, Lenie s'assit à côté d'elle en la serrant aussi fort qu'elle le pouvait. Voir sa camarade dans cet état lui donnait envie de prendre toutes ses peines sur ses épaules. Quelques heures plus tôt, avant le début du prime, Marie-Maud lui avait fait promettre de prendre soin de Héléna si jamais elles se retrouvaient séparées. La benjamine ne faisait jamais de promesse en l'air, elle comptait la tenir aussi longtemps qu'elle le pourrait.

« Tu peux dormir avec moi ? Je sais que tu aimes ton espace, mais je ne vais pas réussir à dormir seule dans ce grand lit », murmura Héléna. Elle craignait que Lenie refuse, mais la petite brune l'apaisait tellement qu'elle ne se voyait pas dormir sans elle.

Dans un mouvement lent, la brune les entraîna sous la couette. La blonde se retrouva la tête dans le cou de la plus jeune, respirant son odeur. Cette action entraîna un frisson chez la benjamine, mais aucune des deux ne fit de remarque. Lenie caressait délicatement les doux cheveux blonds et sentit la respiration dans son cou ralentir, signe qu'Héléna s'endormait.

Elle bougea légèrement, sans réveiller cette fille qui allait devenir si importante avec le temps, pour trouver une position plus agréable. Elle finit par nicher son nez dans les cheveux de la blonde. En quelques minutes, malgré la soirée tumultueuse et la lumière, les deux femmes finirent par s'endormir.

Pendant la nuit, la plus vieille se réveilla en sursaut. Heureusement, elle n'avait pas réveillé la personne dans son lit, malgré toutes les tentatives pour se rendormir, elle n'y parvenait pas. En douceur, elle descendit pour sapiner un peu, elle ne trouva pas son écharpe, elle prit donc celle de Lenie qui traînait sur un banc. Son odeur était présente, faisant sourire la blonde sans quelle ne sache trop pourquoi.

Après avoir pris l'air quelques minutes, elle se rendit dans la cuisine pour boire un verre d'eau. Accouder à l'évier, elle n'entendît pas la benjamine se glisser derrière elle et surtauta avant de sentir son parfum qu'elle connaissait à présent par cœur. Les deux ne bougèrent pas, le corps de Lenie pressé contre le dos d'Héléna, les deux se laissèrent aller. Aucunes des deux ne voulaient priser le silence.

Après un long moment, la plus vielle s'exprima : « elle me manque déjà, elle m'a dit d'être courageuse et de m'ouvrir mais je ne sais pas comment je vais y arriver sans elle. »

« Elle m'a demandée de prendre soin de toi », la benjamine a dit cette phrase comme une confession, tellement base que la blonde n'était pas sûr d'avoir bien entendu.

« Pourquoi ? Pourquoi à toi ? » la blonde était surprise de la demande de MM envers la plus jeune. Pas qu'elle n'aimait pas Lenie que du contraire, depuis le début elle attendait que la brune se rapproche car elle n'osait pas initier le mouvement et ça son binôme le savait.

« Je ne sais pas, j'ai été surprise aussi mais je suis heureuse de sa demande, j'attendais une raison de pouvoir passer du temps avec toi » ce moment de confession se faisait en murmure comme si elles avaient peur de se faire surprendre.

« Tu sais que tu n'as pas besoin d'une raison, à vrai dire, je n'attendais que ça », la blonde se retourna. Elles étaient proche l'une de l'autre, Lenie eu le bonheur pour la première fois d'observé de près ses yeux océan. Elle s'y perdu, la tension entre les deux monta d'un cran.

Aucunes des deux n'osaient plus parler, le regard de la blonde dévia sur les lèvres de la benjamine. Cette dernière rougit en se demandant quel goût avait les lèvres de sa camarade. Dans un mouvement de courage, Helena se pencha, ses lèvres à présent à quelques millimètres de la plus petite. Lenie fini le mouvement en collant ses lèvres.

Le baisé entre les deux étaient doux, sans pression. Helena avait un peu d'exprérience contrairement à Lenie, elle prit donc un peu le contrôle du baisé. Ses mains étaient placées au creux des reins de sa partenaire qui elle tenait le cou de la plus vielle.

Après plusieurs minutes, Helena décolla leurs lèvres tout en gardant leurs fronts collés. Leurs regards en disaient long, elles ne regrettaient pas ce qu'i venait de se produire mais la brune eu un léger mouvement de recule, imperseptible mais la blonde collée à elle le senti et resserra son emprise.

« Ne fuit pas, parle moi s'il te plait », le regard d'Helena supplia Lenie.

« Tu me perturbe tellement, je n'ai jamais ressenti ça, laisse-moi juste un peu de temps », le regard de la brune ne mentait pas, elle était perdue, elle devait refaire confiance à une personne et ça allait prendre du temps.

Mais elles y arriveraient !