OS Helenie

OS 16 : Le coeur (2)

Salut à tous,
Je n'avais pas prévu de le sortir aujourd'hui mais voilà la deuxième partie du OS 16
Bonne lecture ;)

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Helena se réveilla doucement, les premiers rayons du soleil filtrant à travers les rideaux baignaient la pièce d'une lumière dorée, comme une caresse discrète sur sa peau encore alanguie par le sommeil. Elle cligna des yeux, son esprit encore embrumé, avant de ressentir une légère tension qui lui crispa les muscles. L'endroit ne lui était pas familier. Les draps, bien qu'agréables, n'avaient pas la douceur à laquelle elle s'était habituée, et l'air, légèrement parfumé, portait une fragrance ancienne, presque nostalgique, réveillant en elle des souvenirs oubliés dont elle n'arrivait pas à se rapppeler.

Un frisson parcourut son échine, un mélange de confusion et d'éveil plus profond. La chaleur contre son dos lui procura à la fois réconfort et stupeur. Son souffle se suspendit lorsque des doigts fins, délicats, glissèrent sur ses hanches, effleurant sa peau avant de se poser doucement sur son ventre, avec une intimité qui la fit frémir.

« Tu es toute tendue... » murmura une voix familière à son oreille, la vibration des mots de Lenie envoyant un autre frisson, cette fois plus agréable, courir le long de son corps. Un léger soupire passa la barrière de ses lèvres la faisant respirer à nouveau.

Helena ferma les yeux, son cœur battant un peu plus fort alors qu'elle s'abandonnait à cette présence rassurante. « J'ai eu un moment de panique... Je ne reconnaissais pas l'endroit. » Sa voix, douce et encore imprégnée de sommeil, se perdit dans l'intimité du moment, tandis qu'elle se calait un peu plus contre le corps de Lenie, cherchant instinctivement sa chaleur.

« Je suis désolée... » répondit Lenie d'une voix apaisante, ses lèvres effleurant la peau douce de l'épaule d'Helena dans un baiser léger. « Je n'ai pas vraiment prit le temps de te faire visiter, on fera ça après. »

Lenie déposa une série de baisers légers sur sa nuque, chacun apportant avec lui une vague de détente qui balaya l'inquiétude d'Helena. Elle ferma les yeux, un soupir de contentement s'échappant de ses lèvres alors que les lèvres de Lenie dérivaient doucement le long de son cou, comme une brise tiède.

Helena sourit faiblement, son esprit flottant entre l'éveil et l'abandon, bercée par les sensations qui l'enveloppaient. « Ce n'est pas grave... tant que tu es là, je suis bien. » Sa voix n'était qu'un murmure, teinté d'une tendresse infinie. Elle inclina légèrement la tête, offrant plus d'espace aux caresses douces de Lenie, savourant chaque instant de cette connexion qui semblait effacer tout le reste. Jamais elle ne s'était sentie si paisible.

Autour d'elles, le silence de la pièce était presque palpable, interrompu seulement par le léger écho de leurs respirations synchronisées. La ville, au loin, semblait appartenir à une réalité différente, lointaine, presque irréelle. Dans cette bulle de douceur, tout était suspendu, comme si le temps avait décidé de ralentir pour leur offrir ce moment d'intimité précieuse.

Lenie resserra son étreinte autour d'Helena, la chaleur de son corps se mêlant à celle du soleil qui s'invitait doucement dans la pièce. Son souffle chaud caressa la peau nue d'Helena, éveillant une nouvelle vague de frissons. « On a encore un peu de temps avant de sortir du lit... Autant en profiter. »

Helena se laissa envelopper dans cette chaleur réconfortante, ses muscles se détendant enfin sous les caresses rassurantes de Lenie. Le monde extérieur pouvait bien attendre. Ici, dans cet endroit inconnu, elle se sentait soudain chez elle, comme si cet espace, cette étreinte, étaient tout ce dont elle avait besoin. Les yeux mi-clos, elle se laissa glisser dans un état de bien-être profond, prête à savourer chaque seconde de ce moment volé au chaos de leurs vies.