OS Helenie

OS 2 : Partie 2

Bonsoir, voici la deuxième partie du OS précédent ! J'ai mis quelques jours à savoir comment l'écrire alors j'espère que le résultat vous plaira ;)
Bonne lecture à vous

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La soirée bat son plein, l'ambiance qui règne dans la boîte de nuit est électrique. Les anciens académiciens ont tous consommé une bonne quantité de cocktails, et certains ont moins l'habitude que d'autres. Axel est complètement à l'ouest et raconte des histoires improbables à Margot et Victorien qui l'écoutent à moitié. Notre benjamine, quant à elle, est dans un drôle d'état, on ne sait pas dire si elle est euphorique ou simplement bourrée. Lola en profite comme on devrait s'en douter, elles dansent actuellement sur « Señorita » de Camila Cabello.

Helena, qui était précédemment au bar avec Marie-Maud, arrive près de sa brune. Elle profite que Lola s'écarte pour venir se coller à son dos sur cette chanson, plus douce, plus chaude. Elle se met à murmurer les paroles à l'oreille de Lenie, ses mains sur ses hanches, elles se laissent porter.

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Oooh you know I love it when you call me señorita
Oooh tu sais que j'aime quand tu m'appelles mademoiselle
I wish it wasn't so damn hard to leave ya
J'aimerais que ça ne soit pas aussi dur de te quitter
But every touch is oh la la la
Mais chaque toucher est oh la la la
It's true la la la
C'est vrai la la la
Oooh I should be running
Oooh je devrais partir
Oooh you keep me coming for ya
Oooh tu me fais revenir vers toi
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Le souffle chaud d'Helena fait frissonner Lenie, et elle colle autant qu'elle peut son corps à celui de la femme qui lui fait ressentir tant de sensations. Plus rien n'existe, il n'y a qu'elles et la musique. Elles aimeraient toutes les deux que la musique ne s'arrête pas.

Quand le son change, elles mettent quelques secondes avant de se décoller encore dans l'euphorie du moment. Elles gardent néanmoins une certaine proximité, aucune des deux ne veut briser ce moment. Lenie a passée ses mains dans le cou de la blonde, ses doigts donnent des frissons à l'épiderme de cette dernière.

Helena est la première à briser ce moment. « Je suis désolée, je n'ai pas pu résister, je t'ai vue-là si belle et cette musique... » Elle est émue comme si tous ses sentiments étaient décuplés.

« J'accepte », Lenie ne peut sortir que ce mot-là. Son corps ne lui répond presque plus, si elle s'écoutait, elle sauterait au cou de sa blonde, mais elles doivent prendre leur temps. Helena met quelques minutes à comprendre que Lenie accepte son rendez-vous, qu'elle accepte de lui donner une seconde chance.

La blonde attire la brune dans ses bras, et elles continuent de danser, l'atmosphère entre elles a changé. Il n'y a plus de gêne, Lenie reprend même ses vieilles habitudes de mettre ses mains dans le bas du dos de la plus âgée. En gardant quand même des limites, elle ne veut pas la brusquer, elle veut prendre son temps.

Ce n'est que tôt ce matin-là que le groupe regagne l'hôtel. Certains plus frais que d'autres, certains marchent seuls pendant que d'autres ont eu besoin d'un petit coup de main. Helena et Lenie ne se sont plus lâchées. Le retour jusqu'à l'hôtel se fait calmement, l'air frais leur fait le plus grand bien. Tous regagnent leurs chambres, Helena tente d'amadouer Lenie pour qu'elles dorment ensemble, comme avant. Cette dernière, bien que très tentée d'accepter cette nouvelle invitation, refuse gentiment. Elles doivent prendre leur temps. Après un baiser sur la joue proche des lèvres de sa blonde, la benjamine rejoint sa chambre, un sourire illuminant son visage. Helena, bien qu'un peu déçue, sait que c'est la brune qui guidera leur relation. Aucune des deux n'eut de difficultés pour s'endormir, chacune pensant à ce que l'avenir leur réserve.

La journée ne commença qu'aux alentours de treize heures, chacun profitant de cette grasse matinée bien méritée. D'un commun accord, c'est la journée chill à la piscine qui a été choisie. Cette après-midi fit du bien à tout le monde, entre jeux dans l'eau et bronzette. Cette journée détendit tout le monde. Les deux femmes se cherchent de plus en plus, comme avant, et les académiciens le remarquèrent. Eux qui avaient vu Helena et Lenie proches puis si distantes étaient heureux de ce changement. Pour le soir, Louis proposa un petit resto, tous acceptèrent sauf notre petite reine de Belgique.

« Avec Lenie, on va manger dans un autre resto », Helena, bien qu'un peu gênée, passe son bras autour de la brune.

« On ira dans ce restaurant-là demain », Pierre intervint, ayant vu le rapprochement entre les deux femmes. Ne comprenant pas pourquoi elles ne veulent pas aller avec le groupe.

« Non, ce que je veux dire, c'est qu'avec Lenie, on va manger juste nous deux dans un autre restaurant », Helena est de plus en plus mal à l'aise des regards de ses amis. Certains avaient bien compris, mais Pierre ne comprit pas de suite.

« Les gars, ce n'est pas grave, Hélé me doit une soirée, on se voit après. Ce n'est que quelques heures », Lenie est venue à la rescousse de sa belle, tout en la tirant vers les ascenseurs. À l'oreille de la plus âgée : « Allez ! Allons-y avant que tu ne changes d'avis », lui dit-elle avec un clin d'œil.

La soirée entre les deux femmes débuta très bien, leur complicité refit surface très vite. Mais l'atmosphère entre elles n'était pas comme d'habitude. Helena était nerveuse et excitée, elle ne voulait pas louper sa seconde chance. Elle voulait que tout soit parfait. Elles se sont attablées en terrasse mais un peu en retrait pour ne pas être dérangées. Le soleil était déjà couché, les lumières étaient tamisées, offrant de l'intimité au futur couple. Tout était parfait et rien ne pourrait nuire au moment.

Plus la soirée avance, plus Helena se détend. Elle offrit ainsi à Lenie une nouvelle facette d'elle : celle d'une personne plus tactile qu'à son habitude. Leurs mains se frôlèrent régulièrement sur la table. Leurs regards se cherchaient et leurs jambes s'entremêlèrent quelques fois, faisant rougir la blonde et agrandir le sourire de la brune. Elle comprit facilement l'effet qu'elle faisait à la femme qui l'accompagnait.

« Lenie, ne me regarde pas comme ça », Helena rougit une nouvelle fois alors que la benjamine venait de caresser sa jambe avec son pied tout en lui lançant un regard plein de sous-entendus.

« La proposition de ce matin tient toujours ? », Lenie taquine un peu Helena, elle veut voir jusqu'où la jeune femme est prête à aller ce soir. Elle ne veut rien forcer, elle est prête à attendre Helena.

Helena lui fit un clin d'œil. « J'ai déjà demandé à MM de dormir avec Clara. J'espérais bien que tu acceptes mon offre ce soir. »

Après le repas, les deux jeunes femmes regagnèrent l'hôtel pour aller dans la suite d'Helena. Celle-ci chercha la clé dans son sac quand la plus jeune vient l'embrasser dans le cou, remontant jusqu'à son oreille avant de la mordiller. Son nez continuait de frôler la peau douce de la blonde, la faisant frissonner.

« Dépêche-toi, j'en peux plus d'attendre », la demande de Lenie fit réagir la Belge.

Quand elle trouva enfin le badge, elle se retourna pour l'embrasser à pleine bouche, poussant la porte et tirant sa conquête à l'intérieur sans lâcher ses lèvres. Elle claqua la porte derrière elles, en tâtonnant pour trouver l'interrupteur. Aucune ne voulait lâcher les lèvres de l'autre, ce baiser s'accentua de plus en plus.

La lumière s'alluma enfin mais Helena n'avait pas touché le bouton. « Avant qu'on ne finisse traumatisées, on est dans la chambre avec Clara. » MM arriva dans le petit couloir, les deux mains sur les yeux pour se protéger, Clara était juste derrière.

« Tu peux ouvrir les yeux, on est habillées », Helena avait répondu à Marie-Maud, se décalant de Lenie toujours collée à la porte. « Qu'est-ce que tu fais là ? Je pensais qu'on s'était mises d'accord ? »

« Pour que tu emmènes Lenie dans sa chambre, oui. Elle a une baignoire à remous, tu as dit que c'était mieux. » Clara, qui les avait rejointes, riait aux éclats, les deux femmes étaient rouges pivoine.

« Allons dans ma chambre alors. Bonne nuit les filles. » Lenie avait tiré Helena pour traverser le couloir et finir leur soirée, ne voulant pas perdre plus de temps.

La nuit fut courte pour le nouveau couple qui officialisa leur relation durant leurs ébats. Même si ce ne fut qu'une formalité car chacune savait qu'elle ne lâcherait pas l'autre maintenant qu'elle l'avait.