8.Bizarre Manu

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Macron vient de rentrer chez moi, il voulait soi-disant discuter de nos méthodes pour les élections législatives.

Macron:-Nous devons absolument prévoir notre coup, il faut faire barrage au RN.

Gabriel:-Oui je comprends.

Tout se passait bien au début, jusqu'au moment où il lança :

Macron:-Tu ne veux pas qu'on aille dans ta chambre, ça sera plus confortable, dit-il en me regardant fixement.

J'étais choqué de la proposition de Macron. Et puis nous ne devions surtout pas aller dans ma chambre, c'est là que se trouvait l'armoire où était caché Jordan.

Gabriel:-Euh.. pas besoin, nous sommes très bien ici, dis-je gêné.
Macron:-Mais si, aller, vient, dit-il déterminé.

Avant que je ne puisse répondre, il me tira par la main jusqu'à ma chambre.

Point de vue Jordan

Je me suis caché dans l'armoire de Gabriel, je n'arrive toujours pas à décrypter qui est ce qui est rentré chez Gaby. J'essayais de me mettre dans une position confortable jusqu'au moment où je les entendis entrer.

Merde ! C'était cet idiot de Macron ! Je le déteste, il essaye toujours de faire des avances à Gaby. Du placard, je pouvais les entendre et les voir.

Macron:-Tu m'as énervé, Gaby, tu sais ? Pendant le débat avec Faure et Bardella, tu n'arrêtais pas de sourire à Bardella.

Pendant qu'il disait ces mots, Macron posa sa main au-dessus de celle de Gabriel.

Lorsqu'il fit cette action, j'ai laissé échapper un léger grognement.

J'avais envie de sortir de l'armoire et de frapper cet idiot de Macron.

Macron:-C'était quoi ça ?
Gabriel:-Euh.. c'est sûrement le chien du voisin, dit-il, la voix tremblante.

Merde, ils m'avaient entendu !

Gabriel dégagea sa main de celle de Macron.

J'étais choqué, Macron est bel et bien en train de draguer Gabriel. Le culot qu'il a, il a une femme et des enfants qui l'attendent chez lui.

Et puis, même si Gaby me sourit, ça fait quoi, hein ?
Je voulais vraiment sortir de l'armoire pour arrêter tout ça. Je pouvais entendre Macron lui faire des avances.

Macron:-Tu as changé ton shampooing, tes cheveux ont l'air plus soyeux. Ça te rajeunit, dit-il.
Gabriel:-Euh..no..non mais merci, dit-il, la voix tremblante.

J'écoutais la conversation tout en critiquant Macron, lorsque le téléphone de Macron sonna.

Gabriel avait l'air très gêné, il n'arrêtait pas de regarder dans ma direction.

Une voix de femme pouvait s'entendre sur le téléphone de Macron. C'était sûrement sa femme.

Macron raccrocha puis lança un dernier mot avant de partir :

Macron:-C'est ma femme, je dois rentrer. On remet ça à plus tard, Gaby, dit-il en lui faisant un clin d'œil.

J'étais fou de rage, mon cœur bouillonnait.
Gabriel ouvre l'armoire dans laquelle j'étais.
Il avait l'air tout aussi choqué que moi. La seule différence entre lui et moi, c'est que moi, je bouillonnais de haine.
Nous sommes restés figés là 3 minutes avant que je dise :

Jordan:-Je n'en reviens pas, je te jure que j'étais prêt à lui sauter dessus, dis-je totalement énervé.
Gabriel:-Oui, je sais, mais tu as bien fait de rester caché, dit-il soulagé en me lançant un regard.
-Si tu étais sorti de l'armoire, on aurait eu de très gros soucis.
Jordan:-Je sais. Il faut faire quelque chose au plus vite, j'ai cru carrément que vous alliez euh... Enfin bref, tu as compris, dis-je, complètement jaloux et énervé.
Gabriel:-Non Jordan, ne t'inquiète pas, ça n'aurait pas été plus loin, je l'en aurais empêché, dit-il en me regardant d'un regard passionné.
Jordan:-Il faut absolument réagir, dis-je en le regardant fixement.
Gabriel:-Oui, je sais, attendons un peu, il faut attendre la suite, dit-il, en essayant de me convaincre.
Jordan:-Non, je n'ai pas envie qu'il te touche encore, dis-je énervé en le regardant.

Gabriel me prit les mains, puis me regarda avec passion avant de me lancer :

Gabriel:-C'est notre seul moyen, dit-il déterminé.
Jordan:-Bon, d'accord, mais préviens moi dès que ça recommence.
Gabriel:-D'accord, dit-il.

Il était déjà 21 h, je devais rentrer chez moi.

Jordan:-Je vais devoir te laisser, dis-je inquiet.

Je n'avais pas envie de le laisser tout seul, on ne sait pas ce qui pourrait arriver.

Gabriel:-Oui, d'accord, dit-il en me lançant un sourire.

Il savait que je m'inquiétais pour lui, c'est donc pour cela qu'avant que je parte, il me lança :

Gabriel:-Ne t'inquiète pas, Jordan, ça va aller. Je t'appellerai en cas de besoin, dit-il en me souriant et en me regardant.

Jordan:-D'accord, dis-je en lui lançant un dernier sourire.

Je pars de chez lui puis rentre dans ma voiture.
J'étais très inquiet sur la route. Je n'arrêtais pas de repenser à cette tête de con de Macron. Il m'énervait au plus haut point.

Amour en milieu politique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant