Amour en milieu politique

6.Sauvé

Point de vue Gabriel

Quelques jours s'étaient écoulés. Je n'avais pas eu de nouvelles de Jordan pendant ces jours, je brulais d'envie de lui envoyer un message. Mais je n'avais pas d'inspiration.

Il était 22 h, je m'ennuyais, mais une idée me traversa l'esprit. Pourquoi ne pas aller dans un bar ? J'étais déterminé à aller dans ce bar, je me prépare donc. Ma tenue était simple, juste une chemise avec un pantalon.
Je me dirige vers ce bar en voiture. J'arrive là-bas, il n'y a pas beaucoup de monde, personne ne semble me connaître, tant mieux. Je commande une téquila, toujours en pensant à Jordan.
J'étais totalement mordu par lui.

Je buvais, buvais, buvais jusqu'au moment où je me retrouve soûl.
Un inconnu s'approche de moi, puis commence à me toucher le corps. Je me débattais, je ne voulais pas qu'il me touche.

Inconnu:-Du calme, laisse-moi faire.
Gabriel:-Non laisse-moi, hurlais-je.

Personne ne se souciait de moi. J'étais seul.

Il m'embrasse, puis me touche le derrière. Je le repousse, mais rien n'y fait. Il faisait le double de mon poids et de ma taille.

Il s'approche pour m'embrasser une seconde fois quand soudain, un homme beaucoup plus grand frappe l'inconnu de toutes ses forces au visage.

Grâce à lui, le second baiser n'a pas eu lieu, j'étais enfin libre. Je tourne la tête et tombe de 8 étages quand je remarque que c'est Jordan.

Je suis resté figé là 5 minutes pendant que Jordan le frappa au ventre et au visage de plus en plus fort sans pouvoir s'arrêter. Il lui donnait également des coups de pied.

Je finis par repousser Jordan, j'ai cru qu'il allait le tuer. Il avait la rage dans les yeux, il tremblait des mains.
Ses poings étaient en sang.

L'inconnu était sur le sol avec un gros cocard à l'œil et des crampes à l'estomac.

Je n'en revenais pas. J'étais choqué de la situation.

Je regarde Jordan fixement en essayant de le calmer, puis je lance :

Gabriel:-Mer..merci. Je..euh.
Jordan:-Ça va tu vas bien, dit-il d'un regard inquiet en posant sa main sur ma joue.
Gabriel:-Oui...merci, dis-je choqué. Tes..tes mains, Jordan.
Jordan:-Ce n'est rien, répondit-il en me prenant dans ses bras.

Je pouvais sentir la chaleur de son corps contre le mien. Son cœur battait à mille à l'heure. Son rythme diminua au fur et à mesure. Je pouvais le sentir soulagé de m'avoir dans ses bras.

Après ça, nous décidons de partir, il était venu à pied, donc il prend ma voiture puis me ramène chez moi. Ses poings saignaient toujours.
Tout le long de la route, je le remerciais, j'étais toujours un peu soûl.

On arrive chez moi, je prends des compresses, les imbibe de désinfectant puis les pose sur les mains de Jordan. Je pouvais le voir serrer les dents. Il me regardait avec passion.

Une fois fini, je jette les compresses, pendant ce temps-là Jordan me fixait tendrement. Ce qu'il fixait surtout, c'étaient mes lèvres. Je fixai moi aussi ses lèvres. Nous jouons à ce jeu de regard jusqu'à ce que Jordan lance :

Jordan:-Bon bah, je crois qu'il est temps que je parte, dit-il d'une voix douce.

Il se dirige vers la porte sauf que je lui attrape le bras puis lance :

Gabriel:-J'ai un pari. Tu l'acceptes ou pas, dis-je d'un ton doux.
Jordan:-Dis moi tout.
Gabriel:-Le premier qui embrasse l'autre a perdu.

Jordan me regarde en écarquillant les yeux. Il sait que je suis soûl.

Jordan:-D'accord, ça marche, dit-il, joueur.

Il savait très bien que j'allais oublier le lendemain.

Il se dirige finalement vers la porte puis part.

Étant soûl et fatigué, je prends un sceau, le pose à côté du lit. Je m'allonge sur mon lit puis essaye de dormir, sauf que je ne trouve pas sommeil.

Je n'arrête pas de penser à Jordan, j'ai envie qu'il soit à moi et rien qu'à moi. Mais il m'a tellement fait mal. Je le revois, avec son sourire et son regard posé sur moi. Je peux encore sentir son parfum. J'ai tellement envie qu'il soit près de moi. J'ai si envie de l'embrasser, arrrrrgg.
Et sa façon de provoquer lors des débats, je vais littéralement fondre.

Point de vue Jordan

Je suis enfin chez moi, je me pose dans mon lit puis j'essaie de dormir. 1 h s'était écoulée, je n'arrivais pas à trouver sommeil.

Je ne faisais que de penser à Gaby. J'espère qu'il arrivera à me pardonner, je n'ai pas envie de le perdre. Je l'aime tellement. Son sourire en coin et ses regards me rendent fou. J'aimerais pouvoir l'avoir que pour moi, seulement il y a cet idiot de Macron. Il essaye toujours de le draguer. Je voyais comment il regardait Gaby au goûter. Enfin bref, j'espère que Gaby me pardonnera, je n'ai jamais ressenti ça pour quelqu'un avant lui. Je ferai n'importe quoi pour lui.