INVASION

Keyt Karlt Yron.

Quand nous sommes rentrées au camp, Isaac était entrain de dormir dehors, aux côtés de Thomas. Je me suis approchée de mon frère, et je l'ai secoué.
- Isaac ?
- Mmh ?
- Je voulais...M'excuser pour hier. Tu sais...Papa, dis-je.
- Oh. Ne t'inquiète pas, je sais que tu as agis sous le coup de la colère. Je te pardonne.
- Merci, soufflai-je. Merci beaucoup.
Je suis montée dans le chalet pour me changer, avant de redescendre pour manger.
- Tiens, dit Sofia en me tendant une barre de céréales. La ration du matin.
- Merci.
Je pris la barre de céréales et l'avala d'un coup. J'ai très vite regretté.
- De l'eau !! M'étouffai-je.
Sofia me fit boire jusqu'à ce que la grosse boule de céréales soit dissoute.
- Mer-ci, articulai-je.
- De-rien.
Nous avons rigolé pendant cinq bonnes minutes, quand un garçon aux longs cheveux blonds presque blancs débarqua en courant. Ses yeux vairons étaient affolés.
- À l'aide ! On veut me tuer ! Cria t'il
- Quoi ?
- Par quoi ? Demanda Sofia.
- Par qui, plutôt ! C'est mon père, il est fou ! Aidez-moi !
Sofia dégaina son couteau et se jeta vers le garçon, elle passa derrière lui et poignarda le vieil homme dans la jambe. L'homme s'arrêta aussitôt, et Sofia l'emmena à l'hôpital le plus proche.
- Comment tu t'appelles ? Demandai-je.
- Key Karlt Yron. Et toi ?
- Laylia Galhager.
- Joli prénom, dit le garçon.
- Toi aussi. Tu as deux prénoms ?
- Oui. Key et Karlt. Mes amis m'appellent Key.
Je l'ai regardé dans les yeux. Il en avait un vert et un bleu. Il était joli. J'ai sentit un petit objet dur collé à ma hanche. Key Karlt se pencha et chuchota à mon oreille :
- Tu vas me suivre gentiment, si tu veux pas mourir.
- Quoi ?
- Et la boucler. Sinon t'es morte, ok ?
Je me suis alors levée et je l'ai suivi jusqu'à une petite maison.