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Salem Ahleykom🤍

«Non, Maman ne dort pas tant que son fils rentre pas »

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Malik : Il est khabat. Aide-moi, on va l'emmener dans sa chambre.

Je le regarde sans répondre, je réalisais pas sur le coup, c'était la première fois que je voyais Haroun dans cet état.

Malik : Oh Jihène, t'attends quoi là ? Viens m'aider.

Je pars l'aider, il arrivait même pas à marcher. On le ramène dans sa chambre, on le pose sur son lit.

Moi : Il s'est passé quoi ? Pourquoi il a l'arcade ouverte ?

Malik : Il s'est battu. T'as pas un truc pour le soigner ?

Moi : Si, attends, je vais aller voir dans la salle de bain.

Je pars chercher du désinfectant et des cotons, puis je retourne dans la chambre. Je commence à le désinfecter sous le regard insistant de Malik. Je finis par lui mettre un pansement. Je commence à ranger les affaires toujours sous le regard de Malik.

Moi : C'est bon.

Malik : Carré.

On se regardait, y'avait un blanc, c'était gênant, on savait pas quoi dire.

Malik : Bon, vas-y, je vais bouger. Si y'a heja, viens me voir, je suis en bas avec Youssef.

Moi : D'accord.

Je l'accompagne vers la sortie.

Malik : Vas-y, Salem.

Moi : Malik, attends.

Malik : Quoi ?

Moi : Euuuu...

Malik : Euuu quoi ?

Moi : Je voulais juste te dire que...

Malik : Que quoi, wesh ? Allez, parle, tu vas me demander en mariage, c'est ça ?  avec un petit sourire au coin*

Moi : Non mais sah, smeh si t'as mal pris le fait que j'ai parlé de ta mère, Allah y rhamha, je voulais pas te blesser.

Dès que j'ai parlé de sa mère, il a vite arrêté de sourire et son visage s'est attristé.

Malik : Malheureusement, elle a pas pu finir mon éducation.

Je baisse la tête de honte.

Malik : Tu savais pas qu'elle était morte, donc tranquille. Mohim, vas-y, Salem.

Moi : Salem.

Je suis restée devant la porte, je me suis dit pour une fois j'ai eu une "discussion" normale avec Malik sans qu'on s'embrouille. Je suis partie voir Haroun dans sa chambre, il était allongé sur son lit mais il ne dormait pas. Je prends une chaise et je me mets à côté de lui.

Moi : Ça va ?

Haroun : Al hamdulilah, et toi ?

Moi : Ça va.

Jihène -  « Je t'aime malgré tout.. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant