THE CAMPUS OF DEATH (Tome 1)

𝟷𝟿. 𝙳𝚎́𝚕𝚒𝚌𝚒𝚎𝚞𝚡 𝚒𝚖𝚙𝚛𝚎́𝚟𝚞

NDA : Lisez la NDA de fin ❤️

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♪ Ride Or Die, Pt. 2 - Sevdaliza

Victoria

Une semaine plus tard. 21h00.

— Voilà comment je me suis cassé la gueule devant un amphi rempli, le jour de la pré-rentrée, s'écrit Laurens, en fou rire sur sa table, j'en garde de très bons souvenirs !

Je ris en secouant la tête d'exaspération, croquant dans ma part de pizza.

— Inutile de vous préciser que je me suis ouvertement foutue de sa gueule, renchérie Anna, c'est un des fous rires les plus remarquables que je n'ai jamais eu...

Nous sommes réunis tous les cinq dans une pizzeria à quelques mètres du campus, la lumière tamisée du restaurant reflétant ses réverbères sur nos tables. La décoration est rétro et chaleureuse, comme l'atmosphère planant autour de la table. Tout le monde prend part à la conversation, nos éclats de rire résonnant dans l'espace. Je perçois parfois les regards appuyés des autres clients autour de nous, sûrement dérangés par le bruit que nous causons.

Mais le groupe n'y prête pas attention, comme si plus rien ni personne n'existait lorsqu'ils étaient réunis. Laurens ne m'avait pas menti l'autre soir, ils sont la maison des uns et des autres, leur zone de confort. Un cocons que j'ai dû percer à cause ma mission ici. Alors, parfois, j'ai tout de même un goût amer en bouche, l'impression que je ne suis pas là où je dois être.

Isaac, frappant sur la main de Laurens qui essaie de lui soustraire une part de pizza, ajoute, déconcentré par son meilleur ami :

— Ça reste moins pire que le jour où Rose a fait tomber la pièce montée cinq minutes avant la cérémonie, durant le mariage d'une ancienne connaissance à nous...

— Ils étaient tous dévastés, hurle de rire Laurens, une main sur son ventre.

Nous lui murmurons tous un « chut » circonspect, utilisant divers objets autour de nous pour nous cacher, embarrassés par les regards mauvais et jugeurs des individus qui nous entourent. Je pouffe de rire en remarquant Anna se laisser glisser contre sa chaise, jusqu'à presque se retrouver sous la table. Elle semble vouloir disparaitre.

Nous nous sommes décidés à trouver un lieu où manger rapidement, puisqu'après ça, nous nous apprêtons à aller à une soirée étudiante, ayant pour but de célébrer la fin des partiels. Bien que les révisions aient été plus légère, quant à la quantité de cours à réviser, qui a conséquemment diminué, puisque l'année scolaire a débuté tardivement, elles ont quand même été partie intégrante de ces deux dernières semaines. Si bien que nous étions souvent fourrés dans la chambre de Laurens, à réviser durant notre temps libre.

J'ai l'impression que je passe plus de temps en soirée qu'autre chose, depuis mon arrivée.

À Ada :
J'ai besoin que vous analysiez à nouveau les caméras de surveillance qui s'occupaient de filmer le parking où était garé le car, à Paris. En profondeur. Cette silhouette féminine, je veux savoir de qui il s'agit. Faites de votre mieux.

Je relève la tête vers Isaac, face à moi, en sentant ses yeux me sonder, un air indifférent scotché à son visage. Un regard que j'aurais préféré ne pas croiser, depuis mon cauchemar. Je me suis rapidement sentie trahie par mon propre corps en reprenant mes esprits. Mes mauvais rêves avaient déjà conduit à des réactions aussi brutales dès lors mon réveil, comme des crises d'angoisses ou parfois des pertes de connaissance.