Chapitre . 4

22 5 0
                                    

Arrivées enfin à Valence, je ne peux m'empêcher de sourire.

L'odeur et la chaleur de cette ville m'avait manqué.

En sortant de l'aéroport c'est ma tante Isa qui nous accueille les bras ouverts.

Une femme de la quarantaine, cheveux noires, lèvres fines souvent maquillés, vêtues de beaux habits et d'un grand sourire contagieux que je lui rendis aussitôt avant de lui sauter dans les bras.

Isa : qu'est ce que vous m'avez manqués ! Et puis qu'est-ce que vous avez grandis ! Vous êtes encore plus belles que l'été dernier !

Moi et Linda : tu nous as manqués aussi.

Derrière elle, se tient son unique fils mon cousin Pablo, un pur espagnol de 20 ans, les yeux clairs et les cheveux foncés, un grand sourire blanc avec un grain de beauté juste au dessus, une belle tenue en lin blanc qui fait ressortir son teint bronzé.

Je ne peux m'empêcher de lui faire un énorme câlin qu'il me rend d'ailleurs avant de me décoiffer d'un simple geste de la main.

Il prend nos valises, les rangent et conduit jusqu'à la maison.

Quand nous arrivons après 10 min de trajet, toute la famille nous attends sur le porche de l'immense villa toujours aussi belle.

Tous nous embrassent et nous souhaitent la bienvenue comme si c'était la première fois que l'ont se voyaient.

Je retrouve mes cousines, les sœurs de Pablo.
Gabriela, Nina et Lola, qui ont 18, 16 et 14 ans.
3 sœurs, 3 triplettes, mais d'un âge différent.
Les cheveux longs et noires, une peau bronzée comme leur frère et des yeux noisettes avec chacune un grain de beauté placé à des endroits différents du visage.

Elles courent jusqu'à nous avant de nous serrés fort dans leurs bras.

Je sens Tito me sauter dessus lui aussi, c'est le gigantesque doberman de la famille.

Mes grands-parents, Pepe et Nita, les plus grands amoureux, mais aussi les plus grands ennemis.
Tous les deux de petites tailles, mais avec un grand coeur.

Ils nous embrassent ma soeur et moi sur le front. Et nous laisse entrez dans la maison.

Arriver chez eux en recevant tant d'amour est l'un de mes sentiments préférés.

En rentrant je peux constater mes 2 oncles sur le canapé en train de maudire les joueurs de l'équipe adverse.

Les deux ne manques jamais un seul match de l'Espagne

Des frères jumeaux de 43 ans, ce sont les fils de mes grands parents et les petits frères de ma mère.
Cheveux châtains pour l'un et chauve pour l'autre, corps d'athlète pour l'un et ventre beudonnant pour l'autre.
Vous comprenez bien évidement que le chauve au ventre bidonnant est le père des 4 enfants mais aussi le mari de Isa, autrement appelé Felipe.
Son jumeau qui a l'air d'avoir 10 ans de moins que lui c'est Javi, célibataire et sans enfants.

Ils nous lancent un bisou volant que l'ont attrapent sans les déranger dans leurs match.

Pablo nous aident à monter les valises jusqu'à nos chambres.
Je partage la mienne avec Gabriela, les autres partages une chambre à 3. Et Pablo a sa chambre à lui.

Quand je rentre dans la chambre, rien à changer, le grand lit à baldaquin au centre, les commodes blanches identiques mais chacune de chaque côté de la grand pièce aux murs blancs, mais surtout ce magnifique plafond aux belles moulures que mon grand père a fait tout seul lorsqu'il a acheté cette maison.

Je range mes affaires sous les yeux attentifs de ma colocataire de chambre et nous descendons manger avec le reste de la famille.

Il est 15h, c'est comme un 12h en France, une heure habituelle pour déjeuner.

Durant le repas, chacun raconte ce que les autres on manqués pendant notre absence et on partageaient tous ensemble un bon moment.

A la fin du repas, mon cousin et Gabriela me prenne par le bras et m'entraîne dehors avant de me lancer :

Eux : tais-toi et laisse nous finir

Je les regarde intriguée de ce qu'ils ont à me dire...

( oublis pas de voter ! )

Et puis un jour, je l'ai rencontré Où les histoires vivent. Découvrez maintenant