Chapitre . 12

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Jude : pourquoi tu veux pas me dire avec qui tu sors ? je te rappelle que tu fais partie de la famille d'un de mes meilleurs amis. Imagine qu'il apprenne que je t'ai déposé à un endroit sans savoir avec qui tu sors et qu'il se passe quelque chose, je dirais quoi à ton cousin ?

Il a pas tort.

Moi : non mais t'inquiète je suis pas folle et puis j'ai rien à recevoir de ta part.

Je sors en furie de la voiture tout en claquant bien fort la porte, pour bien l'énerver.

Je continue à pieds jusqu'au restaurant qui était plus qu'à quelques mètres.

Je m'assois à notre table puis on attends que quelqu'un vienne à nous pour pouvoir commander à manger.

J'avais décidée de prendre des moules à la marinière, c'est la spécialité de cette brasserie, en plus de ça elles sont excellentes.

Quand le serveur arrive je lève la tête, puis fronce les sourcils.

Non mais je rêves !

C'était lui qui servait, donc ça veut dire que toute la soirée c'est LUI qui aller s'occuper de MA table ?

Il n'avait pas l'air plus étonné que moi, comme si il était déjà au courant que j'étais là.

Lui : bonsoir messieurs / dames avez-vous trouvé ce qu'il vous faut ?

Tout le monde lui donna le nom des plats qu'ils avaient choisis, quand enfin, vient mon tour.

Moi : et bien je vais vous prendre des moules à la marinière s'il vous plaît.

Jude : veuillez m'excuser mais il nous en reste plus pour le moment.

Moi : comment ça il vous en reste plus ?

Jude : oui après 21h00 on ne sert plus de moules.

Isa : tu vois, tu as mis trop de temps à venir avec le vélo.

M*rde le vélo, je l'ai oublié dans sa voiture.

Je le regarda une nouvelle fois les sourcils froncés, mais lui me regarda avec un grand sourire remplie de fierté.

Moi : je vais vous prendre un tartare alors.

Jude : je suis confus on ne sert pas de tartare le samedi.

Moi : un carpaccio ?

Jude : non plus.

Moi : un tataki de thon ?

Jude : non.

Moi : une salade au saumon ?

Jude : très bien, c'est bon pour moi.

Puis il retourna en cuisine tout en aillant un sourire en coin l'air provocateur.

Quelques minutes plus tard il revient avec tous les plats, sauf le mien.

Jude : la salade arrivera un peu plus tard le chef n'avait pas fait la sauce au préalable, veuillez m'en excuser.

Moi : d'accord pas de soucis...

Il se tourna au reste de ma famille en leur souhaitant un bon repas.

J'étais soûlée, je me leva de la table pour aller  marcher un peu.

Moi : appelez-moi quand mon plat arrive je vais me dégourdir les jambes en attendant.

Isa : bien sûr ma chérie je comprend, le vélo ça fatigue vite.

Si tu savais ce qu'il me fatigue plus que le vélo...

Le sable était froid, les vagues tapaient contre les rochers, il n'y avait personne, aucune maman pour crier derrière son enfant, aucun enfants pleuraient parce que l'eau est trop froide.

Non rien de tout ça c'était calme et très apaisant.

Pour me sentir un peu mieux je tenta de prendre la mer en photo, mais quelque chose m'empêchait  de voir dans le trou de l'objectif.

Je retire mon visage de l'appareil et vis qu'en fait ce qui cachait, était une main.

La main de Jude.

Mais c'est pas vrai il est encore là !

Et puis un jour, je l'ai rencontré Où les histoires vivent. Découvrez maintenant