PHOEBE [Too Late] (en pause)

16.

BACK IN TIME

ꨄ
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PHOEBE

« La somme des deux parties est alors égale à 2 ».

J'ai fermé mon cahier sous le regard conquis de mon professeur de mathématiques. Comme promis par mon cher père je n'allais plus à l'école donc plusieurs professeurs venaient me faire cours à la maison.

Et honnêtement j'étais heureuse de cette situation, j'étais très à l'aise et les professeurs étaient réputés pour être les meilleurs du pays.

« Vous faites du très bon travail Phoebe, je reviendrai dans deux jours. Pensez à vous exercer en piochant au moins cinq exercices par jour ». J'ai hoché la tête.

« D'accord à dans deux jours monsieur ». Il m'a salué avant de quitter le salon, le temps que son collègue le prof d'anglais n'arrive.

« Phoebe ». J'ai frissonné à l'entente de sa voix. Il est arrivé derrière et a posé ses mains sur mes épaules. Il a d'abord déposé un baiser sur mon crâne puis sur ma joue.

Je me suis terrée dans le silence pendant que ses mains se baladaient tranquillement sur moi. Il a pris mon poignet avant de le tirer vers lui. J'ai eu les larmes aux yeux tant j'ai eu mal.

« Je t'avais demandé de mettre quelque chose de bien long non »?

Sans réponse, il m'a contourné avant de saisir ma mâchoire. C'était plus fort que moi j'ai lâché une larme.

« Arrête de pleurer, et baisse les yeux ». J'ai exécuté, il m'avait dit de ne plus le regarder dans les yeux.

Parce qu'il était plus fort que moi et que,
par respect, je devais valoriser sa personne avant la mienne. Et il m'avait interdit de pleurer, c'était une règle qu'il avait établit.

« Cache moi ça ». Il est parti je ne sais où.

Pour contextualiser, il a recommencé à me frapper. Et hier soir sans aucune raison valable il est entré dans ma chambre avant de me donner une gifle puis j'ai essayé de le repousser mais sans succès.

Il m'a rouée de coups. Et c'était devenu une routine. Il attendait qu'on soit seuls et...

Quand il le faisait il me criait des tas de choses: que maman n'avait pas le droit de partir, que je lui ressemblais, qu'il m'aimait et qu'il faisait ça pour mon bien.

Enfin des trucs incohérents.

Mais il insistait toujours sur le fait de m'aimer, il m'avait aussi promis qu'il n'allait jamais me laisser partir. Ça me rassurait parce qu'au final, sans lui..

Je n'étais rien.

C'était lui mon point de repère et je m'orientais grâce à lui. Il me donnait les directives et moi je suivais. C'était mon papa.

***

Je m'étais calée dans mon lit, tablette en main, je regardais mon film préféré: Transformers. Je trouvais du confort dans cette série de films parce que j'adorais les graphismes et j'avais un gros crush sur Optimus Prime.