PHOEBE [Too Late] (en pause)

19.

BACK IN TIME

ꨄ
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PHOEBE

Je me suis écroulée sur le sol, après ce dernier coup envoyé dans le sac de frappe. Ma respiration était haletante et mes cheveux dans tous leurs états.

« C'est bien mademoiselle, vous vous êtes améliorée depuis la dernière fois ». Il m'a tendu une bouteille d'eau que j'ai bu d'une traite. Je lui ai rendu un simple sourire bien trop essoufflée pour dire quoi que ce soit.

Il y'a quelques mois Bruce m'a initié au self défense, sous la demande de papa. Apparemment c'était très utile et puis ça me permettait de sortir un peu la tête de mes cahiers. M'enfin, je me suis levée et nous avons commencé à nous étirer.

« N'hésitez à taper plus fort la prochaine fois ». J'ai levé la tête vers lui. « Ne retenez pas vos coups, cela pourrait vous nuire ». J'ai continué à étirer mes cuisse.

« J'essaierai la prochaine fois, mais Bruce où est-ce que tu as appris à te battre de la sorte »?

« Avant d'être le chauffeur de votre père j'étais garde du corps pour les politiciens, puis un jour je me suis fait tirer dessus alors j'ai dû arrêter ».

« Et comment tu as fait pour rencontrer papa »?
Il a ri légèrement.

« Vous êtes encore trop jeune pour comprendre, mais cela a rapport avec votre mère ».

J'ai souri intérieurement, maman..

Il m'a aidé à me lever et nous avons quitté la salle de sport pour rejoindre le rez-de-chaussée.

« D'accord, je vais aller me changer. Tu restes ce soir ou tu dois partir »?

« Je dois partir malheureusement ma femme est malade, mais je serai là demain je vous le promets ». Il a déposé un baiser sur mon front, j'ai ri car sa barbe me chatouillait.

« J'ai hâte que nous soyons demain, n'oubliez pas »...

« De fermer la porte à clés, ne t'en fais pas pour moi il a arrêté ». En tous cas je l'espérais.

« Bien faites attention à vous, à demain mademoiselle ». Sa main a replacé une de mes mèches derrière mon oreille. « À demain Bruce ».

Nous avons fait notre check personnalisé puis il est parti. De mon côté j'ai regagné mes appartements sous les regards des gardes qui sillonnaient nos couloirs.

À peine je me suis assise sur mon lit que mon prénom a résonné dans la pièce. J'ai manqué de tomber par terre tant j'ai sursauté.

Quelques secondes plus tard la porte de ma chambre s'est ouverte sur mon père. Entièrement vêtu de noir, ce qui était inhabituel puisque la plupart de ses vêtements étaient blancs et beiges.

« Bonsoir hija ». Il a fermé la porte derrière lui, je me suis immédiatement tendue. Le fait que nous soyons que tous les deux me mettait mal à l'aise.

« Bonsoir papa ». Mes mains devenaient de plus en plus moites, mon cœur était entrain de s'affoler.

« Ton après midi avec Bruce s'est bien déroulée »? M'a-t-il demandé tout en regardant le contenu des livres posés sur mon bureau.