THE LAST NIGHT (TERMINÉ)

CHAPITRE 25

Jack et Sandy se dirigèrent vers une maison. Les deux meilleurs amis avaient quitté celle de Steve après avoir aperçu Harry. Les deux adolescents avaient décidé de le suivre, cependant ils perdirent sa trace. Cela faisait plus d'une heure qu'ils marchèrent sous la pluie et l'orage. Après quelques minutes, ils trouvèrent une demeure.

" J penses-tu que c'est ici chez les voisins de Steve ? Demanda Sandy.
— Je ne sais pas, dit J, mais j'espère qu'il y a quelqu'un à l'intérieur. Et si oui, notre calvaire s'arrête ici.
— J'espère aussi, termina Sandy. "

Le jeune homme essuya avec la manche de son pull les larmes qui coulaient de son visage. Sandy prit son ami dans ses bras. Les deux adolescents étaient meilleurs amis depuis deux ans. Dès leur première rencontre, ils avaient tout de suite accroché. Ils étaient inséparables, ils se disaient tout (secrets, amours...). Sandy et Jack étaient comme des frères et sœurs, ils pouvaient compter l'un sur l'autre et c'est ça qui faisait la magie de leur amitié. Leurs entourages les surnommaient :

« Les siamois ».

En regardant la vidéo de tout à l'heure, J n'avait plus confiance en son "Siamois".

Comment avait-elle pu coucher avec son petit ami ?

Pendant tout ce temps, Sandy et Steve firent mine de rien alors qu'ils avaient couché ensemble. J n'avait toujours pas parlé de cet événement avec Sandy, peut-être n'était-ce pas le bon moment pour ça.

Le jeune garçon avait toujours les images de la mort de Steve dans sa tête. Il se dit que c'était sa faute si celui-ci était mort. L'adolescent n'avait même pas eu le temps d'avoir une conversation normale ou d'avoir des explications sur cette tromperie. Steve était mort et il fallait s'y résigner.

Après ce câlin, Sandy frappa plusieurs fois à la porte d'entrée, mais personne ne répondit. J se dit que même s'il n'y avait personne à l'intérieur, ce serait mieux d'entrer dans cette maison pour leur sécurité.

Ils firent le tour de la maison, Jack prit une pierre et la jeta sur une des vitres. Il passa sa main à l'intérieur de la fenêtre cassée afin de déverrouiller le verrou.

Après avoir réussi son coup, il entra en premier, puis Sandy passa à son tour. Ils se trouvèrent dans une charmante cuisine, le jeune homme alluma la lumière. Les deux amis cherchèrent un téléphone dans la pièce, mais n'en trouvèrent pas. Pour aller plus vite, les deux jeunes adolescents décidèrent de se séparer dans la maison afin de trouver de quoi contacter la police. Sandy resta en bas et J monta à l'étage supérieur.

La jeune fille fouilla d'abord le salon, elle trouva un téléphone fixe accroché à un mur. L'adolescente le prit et composa le numéro de la police. Elle entendit sonner puis appela son ami en criant. Le jeune homme dévala les escaliers puis se dirigea vers cette dernière. Au téléphone, une voix pré-enregistrée leur disait d'attendre quelques instants, car un agent de police allait les prendre.

" Bonjour, quelle est votre urgence, s'il vous plaît ? Demanda l'agent.
— Envoyez-nous de l'aide, envoyez quelqu'un, s'il vous plaît, cria Sandy.
— Calmez-vous, pouvez-vous m'expliquer ce qu'il vous arrive, s'il vous plaît ?
— Il y a un malade masqué qui essaye de nous tuer, moi et mes amis.
— Combien êtes-vous pour l'instant ?
— Il n'y a plus que moi et mon ami, dit Sandy.
— Où se trouvent vos autres amis ? "

Sandy expliqua rapidement tout ce qui s'était passé jusqu'à présent. L'adolescente expliqua qu'elle et J s'étaient séparés de ceux restés dans la maison de vacances et que, par conséquent, elle ne savait pas ce qu'il en était pour eux actuellement. L'agent leur conseilla de rester calmement là où ils étaient. Comme J et Sandy ne savaient pas où ils se trouvaient pour le moment, l'agent devait retracer l'appel afin d'envoyer une équipe de secours.

" Dans combien de temps pensez-vous arriver, dit Sandy.
— Je ne peux pas vous dire pour l'instant, dit l'agent, on doit d'abord tracer votre..."

Le téléphone grésilla, Sandy tapota dessus et demanda s'il y avait toujours quelqu'un à l'appareil. Plus aucune réponse, l'adolescente raccrocha puis recomposa le numéro. Ce fut la même chose, les deux jeunes adolescents n'entendirent uniquement que des grésillements.
Sandy recommença plusieurs fois, puis dit :

« Je vous en supplie, si vous entendez cet appel, envoyez une équipe de secours, n'importe qui... Je vous en supplie, je ne veux pas mourir... »

Sandy lâcha le téléphone, puis tomba à genoux et pleura. J prit à son tour son amie dans les bras, il la réconforta en lui disant que les policiers allaient tracer cet appel téléphonique et venir les sauver.