THE LAST NIGHT (TERMINÉ)

EPILOGUE

Quelques mois après les meurtres, la police était toujours à la recherche de Neil. Le jeune homme faisait la une des journaux du pays tout entier. Quant à Steve, ce dernier avait décidé de vivre dans une des maisons inhabitées de ses parents. Cette dernière se trouvait dans un petit village dans l'Ohio, à deux heures de route de Tearshill. Steve avait décidé de travailler en tant que postier. Le jeune homme distribuait tous les matins le courrier à tous les villageois. Le village entier était sous son charme, tout le monde adorait Steve.

Un beau jour, après sa routine matinale, le jeune homme décida d'aller faire quelques courses au supermarché du coin puis rentra chez lui. La maison de ce dernier était des plus banales, un étage, trois chambres, une cuisine, une salle de bain et surtout un sous-sol. Steve adorait cette pièce par-dessus tout, il y passait le plus clair de son temps. Aucuns villageois n'étaient au courant de ce qu'il se tramait dans cette pièce, car le jeune homme retenait en captivité l'amour de sa vie, Jack. La nuit des meurtres, Steve n'avait pas réussi à assassiner son petit ami. Il avait donc décidé de le séquestrer dans son sous-sol, à l'écart de tout contact extérieur. Jack n'ayant plus la force de se battre avait donc accepté son sort. Steve vivait la plus belle période de sa vie. L'adolescent n'avait plus d'obstacles entre lui et son son petit copain. Jack était enchaîné à un tuyau. Le jeune homme semblait plus maigre que d'habitude, il portait un pauvre t-shirt troué et un slip en guise de sous-vêtements. Steve était toujours excité en voyant Jack si fragile. L'adolescent décida de retirer ses vêtements afin de coucher avec son prisonnier. Cependant, avant même qu'il eût le temps d'ouvrir sa braguette, la sonnette de la porte d'entrée retentit. Steve quitta le sous-sol et se dirigea vers l'entrée.

En ouvrant la porte, le jeune homme eu une mauvaise surprise.

Devant Steve se trouvait Nico en bonne santé. Le jeune homme exprimait un large sourire en guise de salutations. Steve n'en revenait pas, Neil était chargé d'assassiner ce dernier. Cependant, le travail n'avait pas été fait correctement. Steve était choqué, mais en même temps excité. Le jeune homme avait pris goût au meurtre.

"Bah alors Steve, dit Nico, tu n'es pas content de revoir une bonne vieille connaissance ?
- Tu as survécu ? Demanda le meurtrier.
- Je devrais te poser la même question. Car si je me souviens bien, nous t'avons tous vu mourir. "

Steve invita ce dernier à rentrer dans la maison. Le meurtrier de Tearshill ne voulait pas attirer les soupçons de ses voisins.

Nico s'assit sur une chaise du canapé. Le jeune homme expliqua comment il avait survie. Le soir du drame, Nico avait quitté la maison afin de chercher de l'aide. Après une bonne demi-heure à courir, le jeune homme était tombé sur une maison habitée. Il frappa à la porte et fut accueilli par un couple âgé. Nico expliqua la situation, le couple essaya de contacter la police. Cependant, un orage coupa le courant et ils n'eurent pas le choix que d'attendre le lendemain. La nuit passa, Nico et le couple âgé réussirent à contacter la police. Le jeune dû se rendre au poste de police pour expliquer son histoire. Un des policiers informa le jeune qu'un autre de ses camarades avait survécu. À sa grande surprise, le policier nomma le nom de Steve. Trouvant cela étrange, Nico ne fit aucun commentaire et raconta sa version des faits sans nommer Steve. Nico n'avait pas passé la nuit avec ses autres camarades, ils ne savaient donc pas ce qu'il s'était passé dans le chalet. Étant sous protection policière, personne ne savait que Nico était vivant. Ce dernier expliqua qu'il avait mené sa petite enquête de lui-même et comptait bien en faire part à Steve.

" Une balle dans la tête et tu as l'air de te porter bien, Steve. Dit Nico. En te voyant, je suis persuadé que tu étais un des tueurs.
- Tu es vraiment stupide d'être venu jusqu'ici, Nico, dit Steve en ricanant. Tu aurais pu raconter ma « pseudo-mort » et peut-être que je serai déjà sous les barreaux à l'heure actuelle.
- Sûrement, que tu vas y être prochainement. J'ai tout enregistré avec mon téléphone, dit Nico en montrant son cellulaire. Tu ne t'en sortiras pas comme ça. J'ai juste à envoyer ça au shérif Andrews"

Steve leva les yeux au ciel puis se jeta sur son invité. Les deux jeunes hommes eurent une lutte acharnée. Steve et Nico étaient deux jeunes hommes assez baraqués.

Ils eurent un combat digne de gladiateurs.

"Je vais te buter comme tes autres potes, dit Steve."

Nico jeta en pleine tête une chaise en bois sur son agresseur. Ce dernier s'effondra au sol. Nico mit deux gros coups de poings à la tête de Steve afin de l'assommer. Jack qui entendit tout depuis le sous-sol hurla qu'on lui vienne en aide. Nico se dirigea vers le captive.

"Oh mon Dieu Nico, détache-moi vite, s'il te plaît, dit Jack en pleurant.
- Tu as tellement maigri, dit Nico choqué, qu'est-ce que ce fils de pute t'a fait subir ?
- Vite qu'on sorte d'ici, je t'en supplie.
- C'est fini, Jack, tout est fini, dit le jeune homme en embrassant sur le front le pauvre Jack."

Nico porta Jack comme un bébé puis monta les marches du sous-sol afin de quitter cette maison. Arrivé dans la salle à manger, les deux hommes ne virent plus aucune trace de Steve.

" Putain, il est passé où cet enfoiré ? Dit Nico.
- Juste derrière toi, dit une voix."

Nico n'eut même pas eu le temps de se retourner qu'il sentit une corde serrer son coup. Steve se trouvant derrière sa proie serra de toutes ses forces. Nico lâcha Jack qui tomba au sol. Le jeune homme se leva et courra chercher un couteau dans la pièce. Jack en trouva un avec une lame des plus pointues. Cependant, le jeune homme reposa le couteau. Jack sentit une présence derrière lui qui lui coupa toute envie de continuer de se battre. Le jeune homme se retourne et vit Steve se tenir face à lui, sourire aux lèvres. Plus loin, Jack aperçut le corps sans vie de Nico. Ce dernier avait les yeux grands ouverts et de la mousse se dégageait de sa bouche. Jack comprit que personne n'allait venir le sauver. De lui-même, le jeune homme se rendit au sous-sol, suivi de son bourreau.