CHAPITRE 26

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" Imagine qu'il arrive, qu'il nous trouve avant l'arrivée des policiers, dit Sandy.
— De qui parles-tu ? Dit J.
— Mais de l'homme masqué, cria Sandy.
— Ne t'inquiète pas, en fouillant tout à l'heure à l'étage j'ai trouvé une arme chargée.
— Tu ne sais même pas t'en servir.
— Ça ne doit pas être très compliqué, sourit J. "

Les deux meilleurs amis entendirent un bruit qui provenait de l'extérieur. Ils se regardèrent, puis commencèrent à chuchoter.

" Il faudrait aller éteindre la lumière, suggéra J.
— Tu es malade ou quoi, ça va encore plus faire suspect, ajouta son amie. Tiens l'arme correctement dans tes mains.
—  Imagine, ce n'est pas le tueur.
— Tu entends les bruits ! Ça ne peut être que lui. "

Ils entendirent de nouveau des bruits étranges à l'extérieur, puis des bruits à la porte. Quelqu'un frappait fort et essayait d'enfoncer la porte à coup de pied. Sandy dit à J de pointer l'arme en direction de cette porte. Le jeune homme tremblait de peur, il avait du mal à tenir l'arme correctement. La porte s'ouvrit d'un coup et J tira. Un corps tomba devant les deux adolescents, J venait d'abattre Léon d'une balle en pleine tête. Tout affolé, l'adolescent se dirigea vers le corps de Léon. Il toucha son pouls puis dit en pleurant :

« Il est mort, putain. J'ai tué Léon. »

J lâcha l'arme, il était chamboulé et Sandy aussi. La jeune femme, dans la confusion, suggéra de dire à la police que c'était le tueur masqué qui avait tiré sur Léon.

« On ne peut pas continuer à ne faire que pleurer, dit Sandy en séchant ses larmes. On doit dire que le tueur a tiré sur Léon et que nous étions cachés dans la cuisine. Il faut cacher le pistolet ou le jeter. »

J comprit que pleurer n'allait pas faire avancer les choses et que ça les ralentissait plus qu'autre chose. Il monta à l'étage auquel il y avait la salle de bain. L'adolescent chercha des produits ménagers de type javel pour pouvoir effacer ses empreintes sur l'arme. Il trouva des gants en latex dans un des tiroirs, puis les enfila. J frotta la javel sur le pistolet le plus fort possible, puis le rinçai. Au moment de faire sécher l'arme, le jeune homme comprit que c'était une idée plus que stupide d'avoir plongé l'arme dans de l'eau et de la javel.

Tant pis, ce dit J, le mal est fait. Il essaya de trouver une cachette pour l'arme, puis pensa à peut-être la ranger dans un tiroir afin que cela ne soit pas suspect. Avec tous les événements passés et le stress, J réfléchissait de manière illogique. Après avoir rangé le pistolet dans un des tiroirs, le jeune homme redescendit les escaliers pour aller retrouver sa meilleure amie.

Sandy était en train de fermer les volets de quelques fenêtres. Jack demanda ce qu'ils allaient faire maintenant, la jeune fille expliqua qu'ils n'avaient nulle part où aller et que par conséquent, il fallait mieux rester dans cette maison. En disant cela, Sandy ouvrit la dernière fenêtre du salon pour pouvoir fermer les volets.

Une ombre surgit de nulle part et attrapa l'adolescente par les bras. Sandy cria et essaya de se débattre comme elle le pouvait. J était derrière Sandy, il tira cette dernière vers sa direction par les pieds. Sandy cria :

« Tire plus fort J, mais putain tire ! »

D'un côté, le tueur masqué tirait Sandy par les bras et de l'autre, J tirait son amie par les pieds. Au bout d'un moment, il n'avait plus de force et le tueur masqué avait réussi à faire sortir la jeune femme par la fenêtre. Sandy cria de venir l'aider, l'adolescent sortit immédiatement de la maison pour aller l'aider. Il fit un pas à l'extérieur, mais fut agrippé à son tour par-derrière L'adolescent essaya de se débattre tout en voyant le tueur masqué traîner Sandy au sol. À ce moment-là, J compris qu'il n'y avait pas un tueur, mais bien deux. L'agresseur de l'adolescent lui assigna un coup sur la tête et le pauvre jeune homme perdit connaissance.

Jack se réveilla doucement, l'adolescent toucha sa tête puis regarda ses doigts, il y avait un peu de sang. Le jeune homme vit son amie Sandy toujours inconsciente. Il la secoua pour la réveiller, au bout de quelques secondes celle-ci reprit connaissance.

" Où sommes-nous ? Demanda l'adolescente.
— Je crois qu'on est dans une grange, répondit J.
— Je suis fatigué de ne faire que courir et de jouer au chat et à la souris avec le gars au masque.
— On ne peut pas abandonner maintenant Sandy... "

Avant de pouvoir terminer sa phrase, J et Sandy virent la porte de la grange s'ouvrir. Ils virent Harry avec des égratignures au visage ramper au sol. Au-dessus de lui, se présentaient fièrement les deux tueurs masqués. Sandy et J les supplièrent d'arrêter. Un des tueurs tenait une hachette dans la main, il commença à mettre des coups dans le dos du jeune homme.

Le deuxième tueur retourna Harry et lui mit des coups de couteau dans le ventre. Le pauvre jeune homme essaya de se défendre, en se débattant, il fit tomber le masque d'un de ses agresseurs.

Ils virent Neil présenter un grand sourire des plus démoniaques. Les adolescents étaient sous le choc, aucun bruit ne sortit de leurs bouches. Neil continua de poignarder sa victime, jusqu'au moment où sa proie ne bougea plus. Le visage de ce dernier était recouvert de sang. Il se redressa puis regarda J et Sandy droit dans les yeux.

« Surprise, cria Neil en levant les bras. Alors déjà choqué ? Attendez de voir l'identité du deuxième tueur. »

Neil demanda à son complice de retirer à son tour son masque. Celui-ci s'exécuta et le retira lentement.

J et Sandy virent... Steve.

THE LAST NIGHT (TERMINÉ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant