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_fais tout ce qui te rend heureux,
les jours ne reviennent pas___

COMME CHAQUE MATIN,
c'est le soleil qui passe à travers mes rideaux qui me réveille. Je tourne le dos à la fenêtre pour essayer de me rendormir et éviter de partir pour aller travailler.

Je sais que je serais obligée de me lever. Que quelqu'un va venir pour me sortir du lit pour ne pas que j'arrive en retard. Tout le monde sait que mes parents tiennent à ce qu'on ne loupe aucun cours. Donc personne ne veut les mettre en colère, en oubliant de me sortir du lit.

« Mademoiselle ? Comme je m'y attendais, c'est Luisa qui vient toquer à ma porte, pour me secouer. Vous savez que vos parents n'acceptent pas que vous soyez en retard. Elle tient le même discours comme à chaque fois. Bon. Je me permets d'entrer. »

Elle ouvre doucement la porte, qui est face à moi. J'allais me tourner dans l'autre sens quand j'ai senti un air frais traverser tout mon corps. C'étais Luisa. Luisa qui, comme chaque matin depuis un moment, m'avait retiré ma couette.

« Veuillez-vous s'il vous-plaît, vous levez. Elle tapota son pied contre le sol, de manière répétée pour montrer son impatience, et qu'elle commençait à en avoir marre. Mademoiselle ne me-.. »

« Bien.. je m'étire, et descend lentement de mon lit où j'étais si bien avant d'être dérangée par la même personne. Il est quelle heure ? » Elle sort sa montre a gousset de sa poche, et souffle.

« Il est huit heures pile. Il faut qu'on se dépêche. » Elle me donne les vêtements pour aujourd'hui. Qui comporte une jupe et un haut noir, avec un noeud de papillon rose pâle. Elle me donne aussi mes chaussettes, et c'est dans le silence qu'elle m'accompagne en bas de chez moi.

« Dit moi Luisa ? Elle hoche la tête, pour montrer que j'avais son attention. Abigail est-elle arrivée ? »

« Quand je suis montée vous sortir du lit, elle n'étais pas encore là. Mais peut-être qu'elle est arrivée entre temps. » La discussion s'arrête et je commence à accélérer, en sentant une bonne odeur qui venait de la salle a manger.

« Haru ! » Je reconnut la voix de ma petite sœur, Nao, qui attrapait ma main pour me signaler de me dépêcher. Son uniforme, qui était une jupe bleu, et un haut blanc, lui allais parfaitement. Elle venait d'avoir 5 ans. Et comme chaque enfant de son âge, elle étais excitée et en pleine forme a chaque moment de la journée.

« Comment vas-tu ? »

« Super bien ! J'ai très bien dormi, contrairement aux autres fois. J'ai fais aucun cauchemar ! Alors qu'elle continuais son récit, en expliquant son rêve, je souris. Ça faisait longtemps que Nao n'avais pas fait de nuits complètes, a cause des cauchemars répétitifs. Et c'étais toujours la même chose. Elle rêvait de monstres. Un cauchemar normal pour un enfant. Tous le monde a déjà rêvé qu'un monstre horrible essayais de nous manger. Et là ! Il faisait tous blanc, et j'étais bien. Et après je me suis réveillée. »

«Je suis heureuse, si tu vas bien. Loin de ses cauchemars. » Je lui caresse la tête, mais le grognement de Luisa me ramène à la réalité, et je dois toujours aller a l'école.

« Mademoiselle. Il est maintenant huit heures et quare. Il faut que vous partiez maintenant, pour ne pas arriver en retard. Votre petit déjeuner, c'est trop tard. »

Elle croise ses bras, et tapote encore son pied contre le sol. Je fais un bisous sur la joue de Nao, et lui souhaite une bonne journée. Luisa s'impatiente, et me pousse vers l'entrée.

Comme je m'y attendais, mon amie Abigail m'attendais a l'entrée. Droite comme un poteau, elle regardait les murs, où étais accroché des cadres photos. Je ne me laisserais jamais de la voir. Elle est magnifique.

Son physique fais bien jalouser de nombreuses filles. Elle a de longs cheveux blonds qui brillent, avec des yeux violets, des yeux où n'importe qui peut s'y perdre en la regardant. Ses lèvres sont pulpeuses, et son sourire est tout a fais charmant. Elle a aussi des mains très fines, avec des ongles plutôt longs.

Elle a une morphologie plutôt fine, avec quand même quelques formes. Ses longues jambes lui donne un air de femme forte. Elle a bien le physique recherché par beaucoup de filles.

Je ne suis pas la personne avec un physique monstrueux. Je sais que certaines filles voudrais mon corps a moi aussi. Mes yeux verts émeraudes qui attirent tout, ainsi que mes longs cheveux noirs, arrivant a mes cuisses sont aussi magnifique. Mais moi, j'ai contrairement à elle, quelques kilos en trop, avec un peu de ventre, que j'arrive a rentrer.

Je reçois beaucoup de compliments, et je ne peux pas me plaindre. Les gens ne voient que mon ventre quand je le rentre. Je me doute que si j'arrêtais ça, je ne serais plus là fille au beau corps.

Je me souviens, qu'au début si j'étais devenue amie avec Abigail c'étais pour m'inspirer d'elle et devenir aussi jolie qu'elle. Mais on ne peux pas changer sa morphologie. Quand on né avec un corps, on le gardera toute sa vie, comme il est. J'ai encore du mal a l'accepter, mais j'y arrive.

« Ah, Haruna tu est enfin prête. Elle s'avance doucement vers moi avec un sourire. J'ai cru que tu n'allais pas arriver. Tu est très jolie aujourd'hui aussi tu sais ? »

« Merci beaucoup Abigail, toi aussi. J'ignore ses premières phrases, et la remercie. Abigail aime beaucoup complimenter les gens. Elle leur trouve toujours qualités. Pour elle, il y a toujours de la beauté chez quelqu'un. Au revoir Luisa, a ce soir. » La servante nous fais un signe avant de fermer les portes de la maison derrière nous.

Et comme a chaque fois, Abigail commence a raconter sa soirée. Elle le fais tous le temps, parce que pour elle, c'est important de se dire ce qui s'est passé. Au cas où il y aurais eu un problème, ou quelque chose d'incroyable. Et avec elle, tout est incroyable. Tous les moments qu'elle me raconte sont dit avec beaucoup de joie, et d'excitation, même si ce n'est pas extraordinaire.

« Et donc, il a été décidé que je partirai dans un autre pays pour les vacances. Et toute seule en plus. Mes parents me l'ont dit hier, c'est une surprise, donc je ne sais pas quel pays c'est.. je t'enverrais des lettres. Toi tu vas où ? »

« C'est moin bien que toi, je vais chez ma grand mère. Elle est plutôt vieille, et a besoin d'aide ces temps ci avec son restaurant. Alors je vais lui rendre service. Mais pour tout dire j'aurais préféré partir en voyage aussi. » Les parents d'Abigail étais eux aussi assez riche. Ce qui permettait à mon amie de voyager assez souvent.

« Et ta soirée ? Raconte moi tout ! » Pourtant, je suis sûre qu'elle le sait. Qu'il n'y a rien de nouveau a raconter.

« Eh bien, comme d'habitude rien d'intéressant, Je me demande comment elle peut trouver du plaisir a écouter la même histoire chaque matin.

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1174 mots.

𝐋𝐚 𝐬𝐮𝐜𝐜𝐞𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫. 𝐓𝐚𝐧𝐣𝐢𝐫𝐨 𝐊𝐚𝐦𝐚𝐝𝐨 𝐱 𝐨𝐜__Où les histoires vivent. Découvrez maintenant