Chapitre 12

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Alenzo Ferrer

La nuit dernière passé avec Athéna dans mes bras a été d'un réconfort sans nom. Je me suis senti apaisé et le fait qu'elle est confiance en moi ne fait que renforcé mes sentiments à son égard. L'avoir dans mes bras et à mes côtés ne faisait qu'augmenter ma possessivité et mon envie de la protéger ce qui peut s'avérer désavantageux pour elle car si un jour elle décide de partir, je serais capable de l'attacher à mon lit pour ne l'avoir rien que pour moi et c'est l'une de mes personnalités que je déteste car si cela devait arrivé, elle aurait peur de moi et pourrait me haïr et rien que dit penser me brise le cœur.

C'est pour cela que depuis ce matin, je pense à ce qu'elle pourrait ressentir pour moi ou si elle compte s'en aller un jour car si c'est le cas, il faudrait que je m'éloigne le plus possible d'elle sinon ma possessivité à son égard ne la laissera pas partir de mon manoir. Mais lorsque j'ai ouvert la porte et que son regard de biche rencontra mon regard, toute possibilité à m'éloigner d'elle fut partie en éclat. Je ne pourrais jamais me résigner à la laisser partir et c'est cela qui me fait peur tout comme cela m'excite.

Et lorsqu'elle m'a demandé si j'avais des sentiments pour elle, mon cœur a explosé d'amour fasse à sa timidité à me l'avoir demandé et j'ai vu une lueur d'espoir dans son regard, comme si elle craignait ma réponse à ce que je réponde non. Puis après avoir dit qu'elle voulait prendre son temps et avancé petit à petit avec moi, j'ai été plus qu'heureux de savoir qu'elle voulait être auprès de moi.

Puis est venu le moment où elle m'a annoncé qu'elle avait eu des sentiments pour moi dans le passé, j'ai été à la fois rassuré de le savoir mais aussi pris d'énormément de regret. Si je lui avais avoué mes sentiments à l'époque elle serait surement restée avec nous moi et mon père. Je n'ai pas plus le temps de rester dans ma stupeur que j'ai demandé si elle pouvait en ressentir à l'heure d'aujourd'hui et lorsqu'elle m'a répondu qu'elle en éprouvait encore j'ai fondu sur ses lèvres après lui avoir demandé.

Ces lèvres sont tellement douces et exquise, je pourrais les embrasser à longueur de journée. J'ai ressenti son manque d'expérience est cela n'a fait renforcer encore plus ma possessivité à son encontre. Savoir que j'étais le premier et le dernier à pouvoir l'embrasser était si jouissif que j'en devenais fou. Sa timidité se ressentait lors de ce baiser si doux que je mourrais d'amour face à ce petit bout de femme qui me tarde à dévorer et de gouter.

Athéna

Mon Ange

Mon Trésor

La Reine de mon royaume

Qu'es ce que je ferais sans toi à mes cotés

Que deviendrais-je sans toi ?

Tu es la femme qui a fait battre mon cœur éteint depuis des décennies.

Et tu resteras la seule à jamais.

J'étais encore dans mes pensées lorsqu'un cri me parvient et je nus pas besoin de regarder à qui appartenait que je savais déjà que c'était Juan.

Mon ange sursauta contre mes lèvres et je ne pus me sentir frustré à cause de Juan qui nous avait interrompu.

- Juan je te donne 5 minutes si durant ses 5 minutes tu ne pars pas, j'appelle des gardes.

- Bien le bonjour à toi aussi chers cousins dit-il avec son sourire ravageur

Quand son regard croisa celui d'Athéna, elle se cacha la tête dans mon coup en serrant ma chemise de ses petits points. Juan ne put s'empêcher de rigoler face à sa tentative de se cacher. J'imagine qu'elle doit être toute rouge et je ne pus m'empêcher moi aussi de rigoler. En m'entendant rigoler elle releva sa tête en fronçant des sourcils et elle me poussa pour pouvoir s'assoir sur une chaise haute tout en me tournant le dos. Je rêve ou elle me fait la tête ?

- J'ai ramené une tarte à la fraise pour toi mon petit cœur dit-il en souriant de toute ses dents. Alenzo je dois te parler peux-tu venir dans ton bureau.

- Je te rejoins là-haut

Il me souria en me faisant un clin d'œil puis il monta les escaliers. Quant à moi je tourna la chaise d'Athéna qui elle avait les bras croisés sur sa poitrine la tête tournée sur le côté.

- Trésor que se passe-t-il ? dis-je la tête baissé vers elle

- Je ne veux plus te parler dit-elle d'une voix qui se veut assurer

- Et je peux savoir pourquoi ? dis-je les yeux ronds

- Tu n'avais qu'à pas te moquer de moi dit-elle de sa voix douce

Je nus même pas le temps de répondre elle retourna sa chaise et se mit à manger sa petite tarte aux fraises.

- Je ne te lâcherais pas Trésor je reviens dans 10 minutes dis-je en lui faisant un bisou sur la joue.

Je pris la direction de mon bureau tout en ayant un sourire aux lèvres, je me souviens à quel point la voir faire la tête m'avait manqué car elle est encore plus mignonne que d'habitude néanmoins, Athéna est têtue et cela risque de prendre du temps pour savoir ce qui ne va pas.

En rentrant dans mon bureau, Juan m'attend avec une expression sérieuse ce qui me fascine, il peut changer d'expression instantanément et cela n'annonce rien de bon.

- Dit moi tout Juan dis-je sérieusement

- Les Docheviles sont à la recherche d'Athéna.

Je me rembrunis à la suite de cette révélation. Et Juan du le remarquer car aussitôt, il eut un sourire en coin.

- Ils ont payé des gardes qui sont à sa recherche et devine qui est leur patron ?

- Je n'en ai aucune idée Juan ne tourne pas autour du pot dis-je impatient.

- Le Duc Feliren dit-il d'un sourire sadique.

Mes muscles se détendirent instantanément et je lâcha un soupir de soulagement.

- C'est le Duc lui-même qui me la dit donc il m'a dit qu'il avait accepté mais pas pour chercher Athéna mais pour en savoir plus sur la mort de ton père, quelque chose à changer ? surenchérit-il.

- C'est parfait je vais l'appeler pour le remercier.

- Tu sais qu'il veut toujours voir Athéna dit-il en faisant une expression de mécontentement.

- Je me doute et je pense qu'il va me demander de la revoir prochainement.

- Tu es d'accord ?

- Pourquoi pas ? Après tout il nous a aidé à la retrouver néanmoins je ne sais pas si Athéna va accepter, elle craignait sortir voir d'autres personnes la dernière fois que j'ai voulu l'emmener au village.

- ET BAH ELLE A RAISON ! ON NE SAIT PAS CE QUI POURRAIT LUI ARRIVER ET PUIS S'IL VEUT LA RENCONTRER CE SERA AVEC MOI. Dit-il en faisant mine d'être en colère.

Je le regarde abasourdit par sa soi-disant colère.

- Je rêve ou tu es jaloux ? dis-je en souriant

- OUI ! ELLE N'A BESOIN QUE DE NOUS ! dit-il en croisant ses bras sur sa poitrine.

- Juan tu m'exaspères je sais que tu veux la protéger mais le Duc Feliren était très proche de son père et du mien c'est comme un membre de sa famille.

- SOITE mais il va tomber sous son charme de princesse tellement elle est trop mignonne et je ne veux pas, je ne pourrais pas l'accepter dit-il sérieusement.

Je souffle face à cette enfant de 10 ans qui en a en réalité le double

- Cette discussion est close Juan merci de vouloir la protéger mais je serais là aussi avec elle dis-je en souriant malgré tout.

- Alors comme ça, tu as embrassé ma future belle-sœur. Dit-il tout souriant.

Il est bipolaire ce mec ce n'est pas possible.

- C'est exact et je ne t'en dirais pas plus dis-je en partant de mon bureau.

- ALENZO TU NE PEUX PAS ME LAISSER COMME ça

Au que si je le peux car mon petit ange a une dent contre moi et il me tarde de savoir la raison...

Mon Trésor de MinuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant