Chapitre 1

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   Athéna Herna de Gomez

Adossée à la fenêtre de ma chambre, j'observais les gouttes de pluie s'écrasaient sur la vitre. Je veux partir, partir loin d'ici et pouvoir revoir ma grand-mère, voilà ma seule motivation de continuer à subir toutes ses taches ménagères, ces cris, ces aboiements, ces abominations, cette vie.

Je sors de ma rêverie quand une horloge sonne 16h, le retour de Belle maman et de ses filles approchent. La peur, voilà ce que je ressens à présent. Je me force à me lever et je descendis au rez-de-chaussée pour les accueillir avec mon sourire hypocrite.

Ma belle-mère Esperanza Docheviles Cazendra rentra la première au bras de son mari le marquis Sergio Cazendra suivit de ses deux filles Carmen Docheviles Cazendra, l'ainée et de sa sœur Anna-Maria Docheviles Cazendra. Elles sont vêtues de robe de dernier prix avec des bijoux extravagants. Belle maman est vêtue d'une longue robe de couleur noir court attaché en chignon comme à son habitude avec des détails argentés qui la rendait encore plus irrésistible avec un collier en perle blanche. Ses cheveux sont de couleur noir accompagnée d'un serre tête en perle blanc nacré. Son regard est celui de l'arrogance et de la méchanceté en personne. Tout comme ses deux filles qui, elles portent des robes encore plus pétillantes que la sienne accompagnée de leur parapluie en velours blanc avec de petits diamants sur celui-ci. Carmen porte une robe rose bonbon avec des touffes de tissu sur la taille et le bas de la robe avec des petites paillettes qui rendent la robe scintillante avec ses cheveux brun foncé qui lui arrivent aux épaules et son regard noisette perçant, et sans oublier son grain de beauté sur son nez la rend encore plus belle qu'elle ne l'est déjà. Anna-Maria porte une robe vert clair avec de la dentelle blanche qui entoure sa taille et le bas de sa robe. Son corset est cintré à la perfection qui lui fait une taille parfaite, ses cheveux sont coupés en un carré plongeant, ses yeux sont d'un vert digne de la foret Amazonienne avec le même grain de beauté que sa sœur.

Elles me regardent avec dédain et mépris. Mon cœur se serre mais je ne laisse rien paraitre. Après tout, c'est devenu habituelle depuis l'âge de mes 12 ans sans parler de toutes leurs moqueries ou de punition. Enfin ça c'est depuis qu'elles ont ouverts cette grande porte que ma vie a basculé. Mais plus pour longtemps, bientôt je serai dans ses bras et nous partirons loin d'ici. Grand-mère, nous serons enfin réunies.

-Tu n'as toujours pas compris le fait de t'incliné en vous voyant sale fouine ! dit Carmen d'un ton sarcasme.

Elle n'a donc pas retenu la leçon de la semaine dernière. Mère, cette insignifiante chose ne vous écoute point ! rigola sa sœur. Faudrait t-il recommencer mère ?

 Je m'incline sur le champ, je ne veux pas encore subir leurs coups, non, pas encore.

-Voyons mes filles, je ne pense pas que je sois de la sorte qui faut se faire comprendre... Athéna !

     Je sursaute tout en me redressant au plus vite.

-Oui mère

    Elle s'avance à ma rencontre puis je sens une brulure à ma joue.

- Tu n'as donc aucun respect pour tes sœurs et tes parents Athéna ! Quand tu nous vois arriver tu t'inclines en baissant la tête ! Ai-je été claire ! cria ma belle-mère.

     La peur mélangeait à de la haine me prend aux tripes, je répondis :

-Pardonner mon impolitesse et mon manque de respect mère, j'attendais votre retour avec une telle impatience que j'en ai oublié mes manières dis-je hypocritement

-Ne te moque pas de nous Athéna à moins que ton petit séjour dans la cave ne t'ai point suffi et que tu voudrais y faire un autre petit tour histoire de te rafraichir la mémoire. Retourne immédiatement dans ta chambre !

    Je m'inclinai avant de monter les escaliers rejoindre ma chambre puis je m'enferma dans celle-ci. Je pleure, encore et encore. Je me sens si faible et sale. Je me déshabilla et prit place dans la douche. Je frotte, frotte  jusqu'à en être rouge écarlate. Je ne veux plus avoir son empreinte de sa main sur ma joue. Je sortis de la douche et constata devant le miroir le nombre incalculable de bleue et d'entailles sur mes bras à cause du fouet. Je me brossa les dents et mes longs cheveux blonds puis je parti ouvrir la fenêtre et me posa recroqueviller sur le rebord de celle-ci. Je souffle une longue brassé d'air frais et je m'endormi accompagné d'un ciel rempli d'étoile.

                                                       Faite que demain soit un jour meilleur....

Mon Trésor de MinuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant