II-12

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Salam Aleykoum

Aïda

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On était la veille du mariage de Soraya. Avec l'aide d'Aissata, j'ai fait une demande de parloir, et je suis sur la route pour aller le voir.

Moi : Pourquoi tu n'en fais pas une ?

Aissata : J'ose pas, j'ai trop peur. Ça fait 7 ans que je ne l'ai pas revu. Je ne suis pas prête.

Moi : C'est pas grave... Quand tu seras prête, tu me diras.

J'arrive dans la salle, je m'assois et Souley vient. On était séparés par une vitre en plexiglas. J'avais mon voile plus le masque, j'allais mourir de chaud.

Souley : Tu sais pas comment j'suis choqué, on n'a pas beaucoup de temps donc explique-moi tout.

Je lui ai tout raconté de A à Z. J'avais décidé de ne pas lui cacher les horreurs qu'Alpha m'a fait.

Je ne l'avais jamais vu dans cet état-là, ses yeux devenaient rouges et en plus il a grave pris du muscle ici. C'est cheveux avaient poussé, petite dents en argent.

Moi : Pourquoi t'as tapé Abdoul ? Je peux même plus te prendre dans mes bras maintenant.

Souley : Je vais tout faire pour sortir au plus vite. On va retourner au bled et je vais tous les attraper un par un.

Moi : Non, je veux plus jamais de ma vie retourner là-bas.

Souley : Tu sais pas comment je suis devenu fou, j'ai cru que t'étais morte... tu vis chez qui ?

Moi : Aissata.

Quand il a entendu son prénom, ses muscles se sont contractés d'un coup.

Souley : En tapant Abdoul, je l'ai pas fait que pour toi, il m'a dit aussi ce qu'il lui avait fait.

Moi : Tu veux la voir ?

Souley : Non.

Moi : Mais tu l'aimes ! Pourquoi tu refuses ? T'as le droit d'aimer toi aussi.

Souley : Je veux pas qu'elle me voie ici, et toi non plus je veux plus que tu viennes ici, c'est pas un endroit pour vous. Mais tu lui diras que si elle est prête à me parler, elle ira voir Hawa.

C'était un sous-entendu pour me dire qu'il avait un numéro que seule Hawa avait.

Moi : D'accord.

Souley : T'as vu Imran ?

Moi : Non, viens on parle d'autre chose.

Souley : Il t'a fait quoi ?

Moi : Rien.

Souley : Je suis encore choqué de Abou, on a le même sang ! Lui, si je l'attrape, il est mort.

Moi : Tu sais pas comment j'ai trop la haine, j'ai... j'ai tout perdu à cause de lui.

Souley : Tu racontes quoi ? On est tous là, wesh, t'inquiète.

 Aïda : Le seul qui a su me faire sentir aimé {TOME 1 et 2} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant