6. Jeux de pouvoir et jalousie

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She likes a boy - Nxdia
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Le temps s'était écoulé depuis notre dernier échange avec Jordan Bardella, je n'avais pas répondu à ses paroles et c'était mieux comme ça.
Je suivais quand même ses débats et je remarquais le plus souvent qu'il était fatigué, mais en ce moment il allait mieux, il faisait beaucoup plus de débats avec Marion Maréchal Le Pen. Les deux étaient très proches malgré la différence de partis.
Quelque part, ça me mettait mal.

Peut-être la jalousie qui sait ?

Mais une autre part je n'en avais plus rien à faire, c'était sa vie après tout.

Ça faisait 1 semaine qu'ils n'avaient pas fait de débats ensemble alors je me doutais qu'il y eût vraiment quelque chose entre eux. Aujourd'hui, je devais venir pour le débat puisque c'étaient plusieurs personnes qui débattaient avec lui en une soirée, je crois que nous sommes 4, moi, Marion, Clémentine Autain, Eric Ciotti. Marion passait en premier et moi en deuxième.

Je mettais un costume bleu comme à son habitude. Je me coiffais et alla dans la voiture qui m'amena dans le bâtiment pour rejoindre le plateau.
Je saluais alors Marion, Eric et Clémentine mais pas Jordan, il m'évitait.
Il embrassa Marion. Je sentais une pique au cœur me mettant en rogne.
Ils sont ensemble depuis combien de temps ? Je croyais qu'il m'aimait ?

Tant de questions sans réponses.

Ils allèrent tous les deux sur le plateau et je ne pus m'empêcher de voir les eyes contact et les sourires remplis de sous-entendus. Marion avait enfin fini son débat et je devais maintenant rentrer à mon tour. Je pris place et je vis son sourire disparaître aussitôt. Je savais que je le fusillais du regard et je n'en avais rien à faire. J'allai le détruire au débat.

Pendant notre débat, je lui lançai des piques qui le faisaient grimacer. La haine commença à monter quand il prenait toujours son ton arrogant.

Le débat prit fin et je me dirigeai vers les loges croisant Marion sur le passage. Je n'avais rien contre elle tout contre lui. Marion était mon amie.

- Bonjour Marion. Dis-je.

- Rebonjour Gabriel ! Votre débat s'est bien passé ?

- Ça peut aller et vous ? Je ne savais pas que vous étiez avec lui ?

- Oh oui, ça fait deux semaines que nous sommes ensemble.

Et ça fait trois semaines depuis le dîner.

Je serrai la mâchoire.

- C'est génial, bonheur à vous ! Ça te dérange si je reste avec toi le reste des débats ?

- Avec plaisir Gabriel ! 

Les débats prirent fin et Jordan Bardella arriva dans la loge avec moi et Marion. Il écarquilla les yeux avant de me fusiller du regard.

- Re bonsoir Bardella, j'allai partir. Dis-je avec un ton qui m'est apparu très méchant à mes propres oreilles.

Je fis la bise à Marion et partis.
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En rentrant chez moi, je vis une voiture de garer devant ma maison.
Je restais alors devant ma porte pour me retourner et voir qui sortait.
Jordan Bardella en sortit, énervé.
J'avais oublié qu'il avait mon adresse.

- Que faites-vous ici ? Demandai-je.

- Arrêtez de jouer à vos jeux Monsieur Attal.

- Quels jeux Monsieur Bardella ?

- Vous savez très bien.

- Marion est mon amie, vous le savez très bien.

- Marion est ma fiancée.

Fian- Quoi ?

- Wow, je vois que ce fût très rapide ? Ça fait pas 2 semaines que vous êtes ensemble ?

- Si, mais ce n'est pas la question.

- D'accord alors c'est quoi le problème ?

- Vous traînez avec elle, ça ne me plaît pas.

- Ce n'est pas ce que vous disiez il y a plus de trois semaines.

Nous continuâmes à se lancer des attaques affûtées nous détruisant petit à petit.

- Je ne veux pas que vous traînez avec elle point barre. C'est quoi que vous ne comprenez pas quand je vous dis que c'est ma fiancée et que je l'aime ? Ne restait pas proche d'elle.

- Mais voyons Jordan, on ne joue pas sur le même terrain. Ne soyez pas jaloux, je ne suis pas intéressé par les femmes.



Nos deux âmes tourmentées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant