5. Entre désir et politique.

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Again - Noah Cyrus
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Aujourd'hui était un jour important, le dîner à Matignon était prévu à 19 h 45 et il était déjà 18 h 57. Je mis un costard, noir taillé sur mesure.
Dehors, le conducteur m'attendait alors j'essayais désespérément de me dépêcher.
Me voilà maintenant dans la voiture noire et chic, le conducteur démarra.

Nous arrivons assez rapidement devant le grand hôtel de Matignon, là où se tenait plusieurs limousines noires, des journalistes, etc. Je sortais de la voiture et les questions fusèrent par rapport à lundi.
Je montais les marches jusqu'à rentré dans l'enceinte de l'hôtel et alla rejoindre le président accompagné par sa femme. Il m'adressa un signe de la tête pour rentrer et ce que nous fîmes.
A l'intérieur, tout était luxueux, des députés de différents partis étaient là a discuter entre eux. Sur la table, se dressait tout le buffet.

Il était 19 h 20 le dîner aller commencer bientôt. Mon téléphone vibra dans ma poche, un message de « jb14 » me disant de le rejoindre dans la loge privée située à côté de la pièce principale. Je m'excusais auprès du président et avec méfiance, je partis dans cette loge.

A ma grande surprise, il y avait un homme que je reconnus aussitôt, Jordan Bardella. Il avait un costume rouge bordeaux lui qui ne portait jamais de costumes de couleur autre que le bleu et le noir.
Il se retourna et me détailla lentement avant de sourire.

- Tu es venu, Gabriel. Me dit-il.

- Oui, bien sûr que j'allai venir, mais je n'étais pas au courant que c'était vous ?

- Je sais, mais bon voilà. Écoute Gabriel, tu me hantes depuis notre premier débat, je rêve de toi et je ne sais même pas comment ça ce fait, je ne ressens rien pour toi, tu comprends ? Mais quelque part, mon esprit me joue des tours en me faisant rêver de toi, j'ai toujours envie de te protéger et ça me hante.

- Malheureusement, on ne peut rien y faire j'ai déjà était mis à l'ordre par rapport à la soirée ou vous m'avez ramener.

Je scrutais son visage et vis qu'il réfléchissait, son regard le trahissait, son regard était rempli d'amour, de désir. Il reprit la parole :

- En fait, je sais ce qu'il m'arrive.

Sur cette dernière parole, il quitta la pièce et je fis de même, téléphone a l'oreille pour au moins cacher le fait que moi et Jordan n'étions pas là pour parler.
Il était maintenant 19 h 42, je m'assis à côté d'Emmanuel et de Valérie Hayer, priant intérieurement pour que la personne devant moi ne soit pas Jordan Bardella. Mais ma prière ne fut pas entendue. Il s'assit en face de moi, me regardant pendant sûrement une fraction de seconde avant d'entamer une discussion avec Marine.
Le dîner commença et Jordan ne m'adressa pas la parole et nous sommes échangés aucun regard. Il m'évitait. Cette affirmation me rendis ennuyé sans vraiment savoir pourquoi. Le dîner était bientôt fini et je le vis se lever pour partir sans adresser un mot à quiconque. Je mangeais une part du gâteau en face de moi, dégustant chaque bouchée.

Le dîner prit fin et je quittais la pièce en premier tout en adressant, mes au revoir a Emanuel et sa femme. De là, tout se passa vite. Le président du rassemblement national, me prit la main et m'amena dans la même loge privée. Il me laissa la main et me regarda avec nervosité.

- Pourquoi je suis ici ?Demandai-je confus.

- En fait, je sais ce que je veux.

- Et qu'est ce que tu veux, Jordan ?

- Ne pas juste être ton collègue.

- Comment ça ?

- Je veux prendre soin de toi, je t'aime tellement Gabriel. Je sais que je t'ais dis que je ne ressentais rien pour toi mais je ne veux juste pas être ton ami, je veux plus avec toi. Tu comprends ? Je sais que c'est interdit, mais putain, je veux plus résister. Je ne veux plus être ton ennemi.

Nos deux âmes tourmentées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant