8. Le choc de la vérité.

161 2 3
                                    


Decrenscendo - Lomepal
•••

Jordan était parti au petit matin, je ne sais pas combien de temps nous sommes resté allongé a dormir enlacé oubliant tous nos problèmes.
Pourtant, quelque chose me tracasse. Je pris mon téléphone et vit l'heure.

Merde, il est midi je suis trop en retard.

Valérie m'avait envoyé des dizaines de messages.
« Coucou, tu arrives quand ? »

« Gabriel, ça fait 20 minutes

« Le président est en train de péter un câble, tu es où

« Gabriel, on a vu, tu n'es pas chez toi tu es où

« Gabriel !»

Et j'en passe.

Je répondis alors :
« Je suis vraiment désolé, je suis tombé malade, je n'avais pas mon téléphone et je suis chez ma mère » mentis-je.

Elle répondit instantanément.

« D'accord, je dis ça au président rétabli-toi bien»

Jordan était sûrement parti voir Marine.

Quelqu'un toqua à la porte.

Avec précipitation, je me cachais et attendais qu'il y ait une voix.
La voix de Marion retentit.

- Bébé, tu es où ? Je ne t'ai pas vu aujourd'hui, tu m'as dit que tu étais dispo chez toi.

Bébé ?

Ils sont plus ensemble si ?

Elle avait bien sûr le double des clés et ouvra la porte.

- Jordan ?

Je me crispais quand elle arriva vers ma cachette.
Puis j'entendis le bip de l'appel.

- Allô Jordan ? Bébé, tu m'as promis de venir me voir chez toi.

« J'arrive » fut sa seule réponse. La réponse qui m'envoya des frissons dans le dos.

Ils sont encore ensemble.

Une quinzaine de minutes plus tard, j'entendis une voiture puis une portière et la porte s'ouvrir.
Il arriva jusqu'à elle et l'embrassa.
Une vague de haine me couvrit l'esprit et le corps.

Comment peut-il mentir sur ça ? Mes sentiments étaient réels.

- Tu m'as manqué Marion. Dit-il.

- Je t'aime Jordan. Répondit-elle.

Une légère larme coula le long de la joue.

Je ne pouvais pas bouger de mon endroit par peur qu'on m'accuse d'espionnage.
Il allèrent plus loin me laissant brisé. Une fois que les deux étaient partis, je suis sorti de mon endroit et rentrai chez moi à pied, les larmes aux yeux.

Je n'arrivais pas à croire qu'il m'avait menti sur ça.
Je lui envoyai un message ;
« Je ne veux plus de tes nouvelles Jordan. »
L'appui sur la touche envoyé me brisa le coeur.

Mais comme je suis, la peine est toujours remplacée par la haine. Je commençais a ranger mon salon de fond en comble, plus déterminé que jamais.

Il y avait toujours le débat prévu pour demain. Je commençais alors à rédiger des arguments qui m'étonnait moi-même.
Une fois terminé, j'appelais Valérie.

- Je suis plus prêt que jamais pour le débat de demain.

« C'est génial Gabriel. Tu veux que je vienne ? »

- Bien sûr, comme ça, tu feras Jordan.

« J'arrive, Gabriel.»

Et je raccrochais.



Nos deux âmes tourmentées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant