Note de l'autrice : Merci de lire ce chapitre j'espère qu'il vous plaira ainsi que les 9 autres aussi ! N'hésitez pas à écrire des commentaires ou à laisser un vote ! ♣
♦ bonne lecture ... ☺♦
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Ce matin, le monde se réveille, encore un jour de plus dans la vie ou un jour de moins, je ne sais pas, pour moi un jour est un jour, point. Le réveil affiche 7 h 00, définition : j'ai raté mon réveil. Maintenant, il est temps de se lever, manger, habiller, la routine quoi. Je prends mon café amer comme tous les jours finalement. Je regarde le calendrier accroché au mur : 7 novembre 1949, une simple date dans l'année probablement... J'inspecte ma boite aux lettres pour voir si j'ai du courrier : rien, l'inverse m'aurait étonné. Dehors, il fait beau, mais je m'en fiche, j'ai jamais compris l'intérêt des gens à l'égard de la météo, il y a des nuages, du soleil puis de la pluie, pour moi, c'est la même chose. Je jette un œil dans mon frigo, il reste mes pâtes d'hier et un yaourt, bon, je crois que je devrais peut-être aller faire les courses, je n'ai plus rien à manger ...
Après avoir bu ce café infâme, je décide de me raser pour enlever ma barbe de 3 jours pour paraître plus présentable. J'enfile mon manteau prenant soin de ne pas oublier mes cigarettes et mon trousseau de clés. Je ferme la porte de mon appartement à clé et je pars pour prendre mon métro. Dans la rue, tout est bruyant, le bruit des gens qui marchent, les klaxonnes des voitures, les chiens abandonnés aboyant en attendant que leurs maîtres reviennent et surtout les bruits assourdissants des couples se disputant sur les balcons.
Je suis à la gare, j'attends le métro, le même schéma que tous les matins : blindé, bruyant, désagréable et surtout horriblement agaçant. Les gens se bousculent, se gueulent dessus, se frappent, mais bon comme d'habitude. Enfin, l'engin arrive, les gens commencent à s'agglutiner devant les portes, moi, je suis derrière à attendre, je prends place sur un siège coté vitre près de la porte comme ça, je pourrai sortir plus vite pour ne pas finir fou avec tous ces gens déprimés qui ont du oublier leur sourire ce matin ...
Durant le trajet, deux personnes ont commencé à se battre en plein milieu du passage, personne n'y prêtait attention, une simple banalité sûrement. Le métro est finalement entré en gare. Une personne est sortie la tête en sang. Moi, je me suis levé de mon siège et je me suis barré dans la direction mon travail. Après quelques minutes de marche toujours dans un silence inexistant, j'arrive au bureau, mon patron m'insulte, car j'étais en retard. Je l'ai envoyé voir ailleurs et j'ai claqué la porte. La dernière chose que j'ai entendue est "Qu'un bon à rien celui-là."
Il est 10 h 30, je suis dehors. Je ne voulais pas rentrer chez moi, car je devais reprendre cet enfer nommé métro qui avait commencé par pourrir ma journée.
Résumé de la matinée : plus de travail, je suis dehors totalement paumé et le soleil me rit au nez .
C'est un matin parmi tant d'autres.
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Parmi tant d'autres .
Historical FictionCe matin, le monde se réveille, encore un jour de plus dans la vie ou un jour de moins, je ne sais pas, pour moi un jour est un jour, point. Ce sont les mots d'un homme banal qui ne cherche pas à comprendre, un homme qui ne comprend pas la logique s...