Le théâtre de la morale

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Alors que l'aube nous saluait à travers la fenêtre, le réveille-matin, s'est lui aussi réveillé. Je me suis réveillé en sursaut alors que Rosalie, elle, n'avait rien entendu. Obliger de la réveiller sinon elle pourrait rester pendant 100 ans endormis au lit. Nous descendons les escaliers, Rosalie a les cheveux en pétard, je trouve que ça ressemble à un buisson ou une choucroute, je ne sais pas trop. Pendant que je mouds des grains de café, Rosalie coche la date d'aujourd'hui sur le calendrier : Le 15 décembre. Aujourd'hui, nous allons voir les Justes à Paris, cela est la raison du pourquoi nous nous sommes levés tôt. Rosalie se coiffe, s'habille, se maquille, moi, j'enfile juste le minimum syndical.

Après moult caresse, câlins et bisous a Boule de Poil Rosalie décide enfin de partir en laissant le petit bichon derrière elle. Nous partons de Saint-Malo pour rejoindre la grande capitale : Paris. Il y a 3h de train qui nous sépare de Paris alors Rosalie a amener de quoi lire et se distraire , moi j'ai rien amené je me contenterais de regarder le paysage . Une fois arriver à la gare, nous attendons le train. Voilà que le géant tas de ferraille arrive devant nos yeux. Les portes s'ouvrent Rosalie bondit dedans, elle est surexcitée. Le voyage est long, trop long même, l'ennui a réussi a pénétré mon esprit, Rosalie a réussi à me faire ouvrir un livre puis lire les pages de ce dernier, elle est très forte, bravo à elle.

Nous sommes arrivés, ENFIN arrivés à la grande capitale. Rosalie est impressionnée par cette énorme ville ressemblant à un énorme labyrinthe sans sortie. Le théâtre Hebertot se trouve au 17 arrondissement de Paris alors nous devons marcher dans cet énorme labyrinthe. Des vitrines arborent les rues de la capitale, mais également des artistes, des familles, de couples, des animaux, tout le monde est présent dans cette grande avenue. Je lève les yeux au ciel observant les nuages dans le ciel, je n'avais pas remarqué que le ciel était bleu aujourd'hui puis je reviens sur terre et les milliers de sons qui m'entourent me reviennent aux oreilles, si seulement la terre pourrait être si paisible que le ciel.

Après quelques minutes de marche, le théâtre se présente devant nous, ses portes sont grandes ouvertes pour nous deux. Nous prenons place puis patientons. Le rideau se lève et voilà l'acte I commence les personnages sont entrées en scène, les répliques commencent a virevolter dans les airs. Je n'ai pas bougé d'un pouce durant le spectacle qui se jouait devant mes yeux, je ne voulais pas en perdre une seule miette. La vie a un visage sombre une fois qu'on l'a comprise... L'amour est la fleur innocente qui réussit à pousser entre les deux rochers étroits de la vie. Cela est une révolte de la vision de la vie par l'humain ou un simple avant goût de la vie de demain ?

Nous sommes sortis du théâtre, je me demande encore si cela est réel, alors c'est ça que Rosalie aime tellement ? Une réplique d'un des personnages m'a profondément marqué pour je ne sais quelle raison.

 "Je vous ai déjà dit que j'en ai fini avec la vie et que je suis en règle avec la mort "

Je me retrouve dans cette phrase, je la comprends, mais je n'arrive pas à savoir pourquoi. Je le ressens, mais je n'arrive pas à l'exprimer

La vie est elle si juste qu'elle le prétend ? 

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