♤ Sonnet d'un été

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j'ai l'impression que mon cerveau vide se meurt.
il s'abandonne à la légèreté d'être sans douleur
oubliant les charges, les responsabilités, l'avenir incertain
se concentre sur les rêves, la brise dans mon dos, l'eau sur mes mains.

la cage à oiseau est ouverte. délicate,
elle repose sur un buffet ouvragé.
le vent souffle, secoue la nappe
l'oiseau n'est plus. il s'est envolé.

sa liberté fait écho à la mienne
avant que le rythme reprenne, que la pression revienne,
avant la fin de l'été

il vole de tout ses ailes, de tout son espoir
fonce dans les murs, dans le noir
nie une réalité qui n'a pas commencée.

Fragments Reflets Éclats Lumiere | Fragment2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant