Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
𝕷𝖊𝖘 𝖈𝖔𝖚𝖗𝖘 𝖈𝖔𝖓𝖙𝖎𝖓𝖚𝖆𝖎𝖊𝖓𝖙 𝖉𝖆𝖓𝖘 une douloureuse lenteur. Pansy passait son temps à se demander si sauter de la tour d'astronomie était vraiment une mauvaise idée. Ce jour-là, en rentrant des cours, elle se laissa tomber sur son lit. Ses longs cheveux noirs étalés sur les draps verts, elle fixa le plafond dans un silence absolu.
Combien avant elle s'étaient retrouvées à méditer de cette manière ? D'autres élèves de Serpentard avaient-elles été dans la même situation qu'elle ? Probablement pas. Du moins, pas exactement. Certaines avaient dû vivre des moments bien pires. Certaines en avaient probablement bien plus bavé qu'elle.
Le regard de Pansy passa sur les murs, comme si elle s'attendait à trouver les fantômes de celles qui avaient occupé cette chambre.
Dans un geste lent, Pansy bascula son corps sur le côté, repliant ses genoux sous son menton. Elle tira l'une de ses couvertures, la rabattant sur elle, cherchant du réconfort là où elle pouvait.
Drago. Cet abruti. Il devait être en train de profiter du soleil au fin fond de l'Italie. Ou bien était-il parti en Californie. Non, il n'avait pas le droit. Pas la Californie. Pourquoi ? Parce qu'elle lui avait répété si souvent qu'elle adorait cet endroit, qu'il ne pouvait pas s'y rendre sans elle, sans penser à elle.
Se serrant encore plus dans sa couverture, Pansy laissa une larme couler le long de sa joue. Elle avait envie d'être loin, sur un transat, au soleil, seule, sans que personne n'ose lui adresser la parole. Elle voulait être en paix. Elle voulait qu'on la laisse dormir.
Mais elle se rappela la défaite cuisante de Serpentard. La promesse qu'elle avait faite à sa maison. S'endormant l'estomac noué, Pansy comprit qu'elle allait devoir faire quelque chose pour sortir du trou où elle était tombée, car personne n'allait l'en tirer.
Le lendemain, Pansy se fit violence pour sortir de son lit et se traîner jusqu'à la Grande Salle, une violence qu'elle ne s'était pas infligée depuis des jours. Ce n'est qu'en s'asseyant à la table de Serpentard qu'elle regretta de ne pas être restée terrée dans sa chambre.
- Tu peux m'expliquer pourquoi Weasley est encore là ? demanda t-elle en voyant un groupe d'Aurors traverser la salle.
- Je crois qu'ils ont installé des patrouilles, déclara Lavania en épluchant un exemplaire de La Gazette du Sorcier. Car le Ministère a peur de la colère des parents. L'an dernier, ils ont moyennement aimé l'idée d'avoir fait combattre des élèves.
Pansy se garda de la moindre réflexion. Elle se contenta de jeter un regard compatissant vers Lavania, avant de se concentrer sur son assiette vide.
- Dis-moi, Parkinson, souffla Lavania sans quitter le journal des yeux. Tu connais bien Crowell ?
Pansy sursauta à cette question. Qu'est-ce que Fawley voulait insinuer ? Est-ce qu'elle connaissait bien Crowell ? C'était leur professeur, elle le connaissait au même titre que tous les élèves. Rien de plus.
