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𝕬𝖛𝖆𝖈𝖍𝖎𝖊 𝖘𝖚𝖗 𝖘𝖔𝖓 𝖑𝖆𝖗𝖌𝖊 𝖑𝖎𝖙 𝖆̀ 𝖇𝖆𝖑𝖉𝖆𝖖𝖚𝖎𝖓, son corps enroulé dans un long peignoir en soie, Pansy fixait le plafond de sa chambre. La pièce était ornée d'une tapisserie vert émeraude aux motifs argentés. Contrairement à son plafond, c'était comme un immense portail était ouvert, laissant apparaître des nébuleuses et des étoiles.
Juste au dessus d'elle, les rideaux en satin de son lit en baldaquin lisaient à la lumière des bougies.
De là où elle se trouvait, elle pouvait percevoir les voix des premiers invités qui arrivaient dans le hall. Ainsi que les cris de ses deux petits frères, qui couraient dans les couloirs dans l'attente interminable d'une ouverture de cadeaux. Leur mère leur passait absolument tout.
Bientôt, elle allait sortir dans sa robe hors de prix et tout le monde allait clamer que Pansy Parkinson était superbe.
Attrapant la housse dans laquelle était rangée sa robe, Pansy s'alluma une cigarette, elle défit la fermeture et découvrit une robe en velours noir. De longues manches, un décolleté plongeant, coupé par un tule noir. La robe cintrée s'arrêtait à la moitié de ses cuisses, une longueur assez raisonnable pour un Réveillon de Noël.
Sa père de talons à la main, Pansy s'installa devant son miroir et commença à faire quelque chose de ses cheveux trop longs, tout en enfilant ses chaussures. Finissant de se maquiller, la Serpentard écrasa sa cigarette avant de se parfumer à outrance.
Ouvrant sa boîte à bijoux, elle attrapa quelques colliers et sortit de sa chambre tout en les enfilant.
Marchant dans les couloirs du château des Parkinson, Pansy sentait une pointe d'excitation à l'idée d'enfin revoir Blaise et Théodore. Ce n'est que lorsqu'elle dévala les escaliers que son excitation se transforma en angoisse.
- La voilà enfin ! s'exclama une voix familière.
Un immense sourire s'élargit sur le visage de Pansy. Ses yeux se posèrent sur le visage d'un grand brun à la peau pâle, habillé en costume noir.
- Théo ! s'exclama t-elle en lui sautant au cou.
Théodore Nott l'attrapa par la taille, la faisant tourner un bref instant avant de la reposer par terre.
- Ça fait si longtemps ! dit-elle en lui souriant.
- Je suis désolé qu'on n'ait pas pu se voir avant, déclara le brun, qui semblait très content de la revoir. Avec mon père...c'était compliqué.
- Je comprends, je suis contente que tu sois revenu en Grande-Bretagne.
