Raven, ayant grandi dans l'ombre des idéaux puristes de sa famille, était préparée à entrer à Poudlard avec des préjugés contre les Nés-Moldus. Cependant, dès qu'elle posa les yeux sur ce garçon au regard malicieux, un frisson inconnu la parcourut...
Le lendemain matin, Raven se réveilla en sursaut, haletante et en sueur. La douleur persistante dans son corps lui rappelait les événements de la nuit précédente. Elle se sentait épuisée, et chaque mouvement semblait lui coûter un effort considérable. Elle se leva lentement, les muscles endoloris, et se dirigea vers la salle de bains, espérant que l'eau fraîche pourrait soulager une partie de son inconfort.
Les cris du matin étaient étouffés, mais la maison semblait étrangement calme. L'impression de solitude était écrasante, comme si les murs eux-mêmes se muraient dans le silence. Raven se regarda dans le miroir, son visage marqué par la douleur et les larmes. Ses yeux cernés et ses joues rougies témoignaient de la nuit éprouvante qu'elle venait de passer.
En sortant de la salle de bains, elle descendit lentement les escaliers, chaque marche semblant lui rappeler la brutalité de sa nuit. Alors qu'elle atteignait le bas de l'escalier, elle entendit des voix venant du salon. Les voix étaient graves et murmurantes, mais une d'elles se distinguait par sa froideur glaciaire. Raven se figea en entendant un nom qui fit battre son cœur plus fort : « Maître. »
Elle avança discrètement vers la source du bruit, essayant de comprendre ce qu'il se passait. En franchissant l'angle du salon, elle vit Lucius Malfoy, debout près d'un grand fauteuil en cuir. Assis dans ce fauteuil était un homme dont la présence était terrifiante au-delà de tout ce qu'elle avait pu imaginer. Ses traits étaient déformés et serpentinés, presque irréels, et ses yeux rouges brillaient d'une lueur malveillante.
L'homme, dont la voix serpentine résonnait comme le sifflement d'un serpent, parlait à Lucius d'une manière qui semblait empreinte d'autorité et de menace. Lucius, quant à lui, était à genoux, les yeux baissés, dans une posture de soumission et de respect.
Raven se sentit paralysée par la peur en reconnaissant l'homme devant elle. C'était Lord Voldemort, le Seigneur des Ténèbres. La légende vivante des pires terreurs de Poudlard. Ses pensées se précipitèrent, essayant de comprendre ce que cette rencontre signifiait pour elle.
Voldemort tourna lentement la tête vers elle, ses yeux perçants se posant sur elle avec une intensité inquiétante. Lucius se redressa immédiatement, se dirigeant vers elle avec une révérence feinte.
« Maître, permettez-moi de vous présenter, ma femme, Raven Black » dit Lucius, sa voix empreinte de respect et de nervosité.
Raven sentit ses jambes se dérober sous elle alors que ses yeux croisaient ceux de Voldemort. La terreur qu'elle ressentait était presque physique, ses mains se crispant autour de ses bras comme pour chercher du soutien.
Voldemort se leva avec une élégance sinistre, ses mouvements fluides et calculés. Il s'avança vers elle, ses yeux rouges brillant d'une curiosité froide.
« Ah, la fameuse Raven Black, » dit-il d'une voix glaciale, chaque mot semblant percer l'air de son influence malveillante. « Je vois que vous êtes enfin à l'aise dans votre nouveau rôle. »
Raven essayait de cacher sa peur, mais elle était presque incapable de formuler une réponse. Elle se contenta de faire un léger salut, ses lèvres tremblantes.
Voldemort l'observa un moment, ses yeux scrutateurs semblant percer à travers elle. « Vous devez comprendre, Raven, que chaque action a ses conséquences. Votre présence ici, aux côtés de Lucius, est importante pour nos plans. »
Raven hocha la tête, essayant de paraître calme malgré son cœur qui battait à tout rompre. « Oui, Maître, je comprends. »
Le Seigneur des Ténèbres la dévisagea encore un moment avant de se détourner, retournant à sa conversation avec Lucius. La pression dans la pièce était palpable, et Raven se sentit comme une ombre, presque invisible dans l'aura sombre qui les entourait.
Elle se tourna pour quitter la pièce, la tête basse, essayant de se remettre de la rencontre. Sa main tremblait en touchant la poignée de la porte, et elle se demanda comment elle allait pouvoir affronter cette nouvelle réalité.
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