" Les sirènes appellent les sirènes"
Le corps de Jisung appelle celui de Minho.
Un été pour tout avouer, un été pour tout arrêter, un été pour enfin s'aimer. Rien qu'une balade sur la côte après être sorti du Boscolo, sous deux grammes d'alcool...
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❝ Sérénades - Luidji ❞
⍟
"Tu viens avec moi ?"
Jisung détourne les yeux des vêtements qu'il comptait revêtir pour regarder le torse nu de Minho qui s'apprêtait à rentrer dans la salle de bain.
Ils étaient rentrés la veille à leur hôtel, s'étaient calinés toute la nuit, sans plus. Comme s'ils s'apprivoisaient, qu'ils apprenaient à se connaître au-delà de leur attraction au corps de l'autre. Ils avaient prévu de se rendre dans une boîte de nuit, ce soir. C'est le sud, la Côte d'Azur, bien sûr que l'ambiance est à son comble. Ce sera leur première sortie en dehors de la plage ou de l'hôtel, et pour une fois, Minho n'avait aucune crainte. Il était persuadé que tout se passerait bien, parce qu'il le sentait, Jisung avait une envie d'honnêteté, une diligence à bien faire.
Le bleuté lui tend la main, l'invite à le rejoindre, leurs mains se confondent, comme si elles avaient été moulées l'une pour l'autre.
" C'est bizarre, j'ai l'impression que tout est différent maintenant, murmure Jisung."
Minho prend le temps de déshabiller le brun, avant de répondre.
" Pour moi, rien ne change, tu restes le Jisung que j'ai toujours aimé.
ㅡ Arrête ! Dis pas des trucs comme ça, il niche sa tête, gêné, dans le torse de Minho qui rit, attendrit.
ㅡ C'est juste la vérité, mais bon, je vais plus rien dire vu comme t'es rouge.
ㅡ Gnagnagna, tais-toi."
Minho lui dépose un baiser sur le front, et après que Jisung l'ait aidé à enlever son sous-vêtement, ils entrent dans la cabine ensemble.
Des sourires, des baisers volés, le goût de l'amour avait quelque de plus, quelque chose de plus addictif.
Sous le jet d'eau chaude, Minho prend soin de lui, comme d'habitude. Comme le plus précieux des trésors il est admiré, comme le plus doux des êtres il est choyé. Les mains de son aîné qui masse son corps, les baisers qu'il dépose sur son cou, ses épaules, sa clavicule, Jisung soupire d'aise. Comment tout ça avait-il pu lui échapper ? Comment avait-il pu avoir peur d'une chose aussi douce ?
" Laisse moi te laver moi aussi."
Minho sourit, son cœur s'emballe, il a l'impression que rien de tout ça n'est réel.
Comme dans un rêve dans lequel il était coincé et dont il ne voulait absolument pas sortir, tout ça sonnait tellement utopique pour lui.
Jisung prend du savon et commence à l'étaler sur sa peau. Il frotte son cou, puis descend sur son torse, ses doigts passent sur ses tétons, Minho devient toute chose. Chaque mouvement que Jisung effectuait suffisait à le rendre fou, et lorsqu'il s'attarde sur ses tétons, il soupire, fébrile.
