poème n°15

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Elle vivait dans ce qu'on appelait une «happy house»,
Une maison dans laquelle la souffrance est quotidienne,
Entre les cris et les coups, les âmes semblent meurtries.
Les traumas s'y installent pas à pas.

C'est devenu son quotidien : aller en cours pour fuir sa propre maison,
Dans ce lieu de tourments, chaque mur porte le poids,
Des échecs, des pleurs, des histoires déchirées.
L'espoir semble se taire, pris dans cette tempête infernale.

Chaque pièce exhale la lourdeur de l'existence,
Les murs, des témoins muets d'une triste résilience.
Entre la solitude, les cœurs en morceaux,
Se meurt l'espoir, noyé dans les flots de sanglots.

Les couloirs résonnent des échos de l'agonie,
Les plaintes des âmes brisées, des peines infinies.
Dans cette «happy house», ironie cruelle.
Le bonheur s'est éteint, ne laissant que des ombres fidèles.

Et lorsque le silence s'installe, lourd de détresse,
On entend encore les éclats d'une joie en détresse.
Dans cette demeure où le bonheur se meurt.
La «happy house», se consume, un triste linceul de pleurs.

À l'ancre de ma vie, de mon sang.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant