À l'ancre de ma vie, de mon sang.

poème n°16

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La vie est une sale pute qui me répugne,
Elle s'amuse avec moi comme si j'étais un putain de pion,
Me faisant avancer, reculer, voir même me bloquer sur la case «envie de crever».
Plus les années passent, plus elle me fait sombrer.

Putain, je ne lui ai rien fait, qu'est-ce-qu'elle est injuste !
Et qu'est-ce-qu'elle est fade à répéter en vain les mêmes scénarios.
L'envie de vivre m'a quitté, il y a longtemps déjà mais je suis toujours là.
Sauf que cette fois-ci j'ai perdu le sens de rester encore en vie.

Je prie pour ne jamais me réveiller le lendemain comme d'habitude,
Sauf que cette fois-ci, j'ai arrêté de le crier sur tous les toits.
Demander de l'aide, c'est accepter de se retrouver à nouveau en psychiatrie.
Je ne veux plus, je n'arrive plus à me battre, à trouver un sens à tous ce qu'il m'arrive.

Depuis petite, j'ai toujours voulu la mort,
Mais elle, elle n'a jamais voulu de moi.
Pourtant putain ! Qu'est-ce-que j'ai essayé ! Oh oui j'ai essayé putain !
De la rejoindre en mettant en œuvre toutes ses tentatives de suicides.

Ouais, je sais, je suis celle qu'on traitera à jamais d'égoïste,
Car vouloir abréger ses souffrances pour eux ça restera à jamais de la lâcheté.
Mais personne n'a jamais cherché à me raisonner, à m'aider.
À la place, on m'a toujours enfoncée, enfoncé le couteau dans la plaie !

Maintenant c'est trop tard, il n'y a plus rien à faire.
Je suis en train de me noyer sans avoir le quelconque moyen de remonter à la surface.
Putain... Qu'est-ce-que j'ai mal ! Qu'est-ce-que j'en souffre !
La vie est une grosse salope qui vient me baiser chaque jour sans répit.

Je ne peux plus respirer, je suis bloquée.
Je ne peux plus remonter à la surface, les vagues m'emportent dans le néant .
Enchaînée par mon passé, à mon obsession d'en finir, cela me portera préjudice.
Je le sais, mon malheur n'est pas fini, ce n'est que le début.