Renaître des cendres

Chapitre 6 : Une tristesse douce, l'amertume comme un murmure.

On est le jeudi 25 juillet encore 9 jours avant d'être en Algérie.

Il s'est passé quelques petites choses que je vais vous raconter, premièrement j'ai appris des dires qui ne m'enchantent pas spécialement si ce n'est pas du tout. Maman aurait dit des propos à mon encontre loin d'être agréable, je ne l'ai appris que maintenant. En même temps ça me fait rire, c'est bien elle qui disait qu'un jour tout se sait. Je suis aussi déçue puis à la foi je suis loin d'être surprise mais c'est quand même ma mère... Une mère qui se permet de dénigrer son propre enfant qu'elle a porté 9 mois. Ses dires tournent en boucles dans ma tête, je les ressens comme un écho « elle ne sera jamais une bonne musulmane », « je n'accepterais jamais sa relation avec Toufik ». Je n'arrive pas à comprendre comment la vie peut-être si belle mais également si cruelle... Le temps passe et mes yeux s'ouvrent de plus en plus chaque jour. J'ai eu un contact via whatsapp car mes grands-parents sont passés chez elle, ce souvenir me dégoute. Surtout faisons comme ci de rien n'était, surtout ne t'excuse pas vis-à-vis de ta fille que t'as malmené tout ce temps. Elle m'a dit que si je le voulais elle m'aiderait à déménager les autre affaires à l'aide sa voiture, bien comique venant d'une personne qui ne voulait même pas m'aider à transvaser ces affaires de paris 15 à paris 18 alors que maintenant je me trouve dans l'Essonne. Je ne la laisserais pas revenir pour tout détruire, pour détruire ma relation avec Toufik, pour me détruire. Il en est hors de question, plus je serais loin d'elle, mieux je me porterais.