Rencontre mouvementée

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Assise face à l'homme qu'elle aurait appelé à cœur joie papa. S'il n'avait pas prit ses jambes à son cou.

_ Alors mademoiselle Miller que puis-je pour vous ? Lui demanda son soit disant père.

Elle grimaça légèrement à l'attente de son nom sortir de la bouche de cet homme.

Mais elle se reprit rapidement, gardant son masque impassible.

_ Vous connaissez Anna Fadila ? Demanda-t-elle. Il acquiesça.

_ Vous savez aussi qu'elle a un enfant, reprit-elle.

_ Attendez une petite minute mademoiselle Miller, vous êtes quoi ? Journaliste ? En...

_ Commissaire de police le coupe elle.

_ Ah ! Je vois, vous menez une enquête sur moi ? Lui demanda-t-il en se carrant dans son siège.

_ Non, comme vous pouvez le voir je n'ai ni carnet, ni magnétophone. Il léva un sourcil interrogateur. Conclusion je suis là pour autre chose, finit elle.

_ Enfaite je commence à vous cernez. Soit vous êtes là parce que mademoiselle Fadila vous a...

_ Morte l'interrompt Anaïs une deuxième fois.

Faut croire qu'elle ne veut pas le laisser parler.

_ Comment çà morte l'interroge il.

_ Ma mère est morte, dit-elle impassible.

Elle aurait voulu lui crier que tout est de sa faute mais ce n'était pas encore le moment. Et une seule expression pourra décider de son geste.

Après la phrase prononcée par Anaïs, lui avait perdu son masque d'homme insensible.
Elle avait vu cette faille, cette douleur qui avait déformée les magnifiques trait de son visage anglais.

_ Mes condoléances, dit-il en la fixant droit dans les yeux.

_ Merci. C'est pas comme si nous n'étions pas coupables , mumura elle.

_ Comment ?

C'est le moment pensa elle.

_ Vous ne trouvez pas mon nom familier ? Demanda Anaïs soudainement.

Il fallait qu'elle aille droit au but, elle n'avait plus la patiente d'attendre encore longtemps.

_ Non, votre nom me dit rien à ce que je sache. Dit-il en buvant son café encore fulminant.

Elle soufla un bon coup avant d'aller sur un terrain glissant. Elle observa le verre d'eau en face d'elle pour se donner contenance.

A son arrivée il lui avait proposé qu'on lui apporte une boisson. Mais elle avait préféré un verre d'eau. De toute façon elle n'allait pas le boire.

_ Monsieur Leandro Matini ou devrais-je dire monsieur Travis Glam ou encore pour être plus précise monsieur Mike Miller. Ça ne vous rappelle rien ? Je suis sur...

Il frappa son point sur la table ce qui la fit sursauter.
Tout les hommes présent dans la pièce avait braqué leurs armes sur elle.

Anaïs laissa apparaître un magnifique sourire arrogant.

À première vue il diront que le sourire qu'elle fait danser sur ses lèvres rose bonbon est triomphal. Mais non, tout est faux. Se sourire signifiait chez Anaïs la peur qu'elle ne pouvait pas montrer.

La peur de mourir, cette peur avait déclenché au fil des années une réaction, un sourire, que l'on voyait comme de l'arrogance mais en vrai c'était juste un tic de frayeur. Et il à été enclenché au même moment qu'elle avait entendu le bruit des sécurité des armes des hommes qui avait été enlevé.

Il avait reprit ses traits dur.
Il fit signe à ses hommes de ranger leurs armes.

_ Venez en au fait mademoiselle Anaïs.

Après qu'il ait prononcé son prénom une chaleur s'était introduit au niveau de sa poitrine, c'était si agréable.

De toute façon elle n'allait pas fuir maintenant qu'elle venait de donner ses informations, de toute façon elle ne pourrait pas fuir même si elle le voulait.

Car elle savait qu'en pénétrant ce bar avec la ferme décision de rencontrer son père, elle était déjà prise au piège. Mais lorsque le blondinet l'avait accompagné dans ce bureau et qu'elle avait vu tout ces hommes, elle avait comprit que le piège venait de se refermer brutalement sur elle, sans sortir de secour. Aucune marche arrière n'est permit.

_ Oh vous avez décidé de m'appeler Anaïs maintenant puisque nous avons le même nom de famille ? Je vois que vous êtes autant fière que moi mon très chère papa. Dit-elle en laissant apparaître cette fois ci un sourire qui en disait long sur ses sentiments.

Se sourire de fierté qu'elle arborait chaque fois que sa mère la présentait comme la première de sa classe, se sourire que sa mère disait semblable à celui de son père.

_ Papa, avait-il répété perdu.

Elle soufla un grand coup avant de continuer.

_ Vous voyez au moment où vous avez abandonné ma mère ? Bah elle était enceinte de deux semaines. C'est à dire que sa fait maintenant 26 ans que vous l'avez abandonné, donc 25 ans que vous avez une fille à qui vous avez donné un nom sans vraiment le savoir. D'après ma mère c'est vous qui avez donné mon nom avant même mon existence.

Il était devenu tout pâle.

_ Mais, continue elle. J'ose croire que vous l'avez aimé puisque vous lui avez relevé votre vrai identité, alors que sa pouvait vous coûter votre vie. Conclut-elle.

_ Je...

L'homme hautain qu'elle avait vu en entrant dans cette pièce n'était plus que l'ombre de lui même.

_ Je ne veux pas de votre pitié, loin de là. C'est juste les derniers vœux de ma mère. Je ne comprends toujours pas, même entre la vie et la mort elle pensait à vous, elle vous défendait, dit Anaïs désespéré.

_ Je...je ne comprends pas ! S'exclama-t-il perdu.

Il faisait pitié à voir et cette image lui donnait de l'espoir.

_ En effet vous ne comprendriez pas, puisque c'est après votre départ ou devrais-je dire votre abandon qu'elle a su pour sa grossesse.

En lui révélant tout elle ne s'attendait pas à cette expression. Mais c'était la meilleure des réactions s'il voulait qu'elle lui pardonne.

_ Bon je ne sais pas ce que vous avez pensé de tout ça, mais moi ça ma libéré d'un poids bien trop lourd, dit-elle en se mettant debout. Et en parlant d'enfant vous savez au moins l'existence de votre première progéniture ? Demanda-t-elle en l'observant.

_ Je n'ai jamais voulu de cette enfant, dit-il avec hargne.

_ Bref ne vous Enfaite pas entre sœur on s'entraide, et moi je dois beaucoup à ma sœur. Sur ceux bonne fin de soirée à vous dit-elle en s'en allant.

Elle fut arrêter brutalement par une force qui tenait ses cheveux.

Elle se retourna et vit l'homme qui avait attrapé ses cheveux avachi au sol sans vie, et dans la main de son père se trouvait une arme. En conclusion il a tué.
Elle lui fit un magnifique sourire, un sourire sincère avant de disparaitre derrière cette porte qui renfermait l'enfer.

Le Mafieux De l'Italie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant