un message, pour vous

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Anaïs regardait le corps vide de vie avec un air décontracté.

Ce matin comme à son habitude, elle n'avait pas prit de déjeuner, avait pris un bon bain et ensuite une douche. Elle s'était habillé d'un pantalon cargo et d'un crop top à manches longues, d'une paire de converse noire et par dessus avait prit son manteau. La météo annonçait de la neige.

Elle était descendu attendre Alexandro, à son arrivé, ils avaient pris la direction du commissariat. Où on leurs annonça l'absence du commissaire Frioul. Peu de temps après, elle avait reçu un message du commissaire qui lui indiquait sa position. Et quelques heures plus tard, elle se retrouvait devant un corps mort et gelé par dessus.

Elle soufla avant de tourner sa tête dans la direction du commissaire Frioul.

_ De quoi est il mort, demanda la voix grave de son coéquipier. Ce qui attira l'attention des personnes présentes dans la salle.
C'est à dire elle, lui et Frioul.

Ses cheveux noirs était attaché en arrière en une demi queue de cheval. Ses yeux noirs nuit, eux fixait le corps de l'homme inerte. Son visage lui, n'affichait aucune expression. Ses mains étaient plongée dans les poches de son manteau marron sombre.

Anaïs était stupéfaite par son changement d'expression. Il y a moins de cinq minutes elle se pliait de rire face à ses blagues et là, c'était comme si elle se tenait devant un autre homme. En effet elle venait de voir une nouvelle facette de son coéquipier.

Depuis leurs rencontres il affichait toujours se petit air innocent et Bad boy à la fois. Mais à aucun moment passé avec lui, elle ne l'avait vu être aussi sérieux. Et elle comprenait pourquoi il évitait d'être sérieux. Il faisait peur et son corps lui dégageait une tel puissance.

Qui était l'homme à qui son cœur inerte ne pouvait plus combattre.
Car oui Anaïs savais qu'elle ne pourra plus se cacher trop longtemps face à ses sentiments encore inconnu.

_ Par balle, il n'a pas pu survivre aux blessures par balle qui lui ont été infligé. Repond Frioul en se passant une main dans ses cheveux bruns clair. Ses yeux bleus nuit fixait le corps, son nez, lui était retroussé, sa bouche plissé.
Son pied gauche lui répétait encore et encore la même action. Ce qui laissait place à un quelconque stresse.

Une jeune femme pénétra la salle un document à la main.

_ Dégât, lui demanda Alexandro toujours aussi froidement.

_ L'épaule de droite et les deux cuisse troué par balle d'un pistolet hk USP, qui était équipé d'un silencieux puisque personne n'a entendu un bruit. Dit-elle en regardant le corps. Mais d'abord il semble que le corps est subit de nombreux coup, car il a sept côtes brisés et le bras gauche cassé. Et c'est de là que vient sa mort, leurs dit le médecin légiste.

_ Comment, demande Anaïs perdu.

_ Très bonne question, dit-elle en souriant. Comme vous pouvez le voir, dit-elle en leurs montrant l'échographie. Le foie a été gravement touché par l'une des côtes, ce qui lui laissait un temps de vie très court. C'est à dire une heure maximum. Et après analyse il s'avère que le tueur était conscient des dégâts et qu'il voulait juste s'amuser. Car il à tiré en prenant soins d'éviter les points vitaux, dit-elle en souriant.

Elle sourit ? Sûrement fière de son travail, se dit Anaïs.

Mais chose bizarre dans ses yeux bleus on y décelait une lueur...

Anaïs secoua de la tête légèrement pour se sortir de ses pensées.

_ Qu'es-ce qui prouve que celui qui l'a battue et celui qui a tiré son les mêmes, demanda Alexandro en la fixant longuement.

Elle lui fit un magnifique sourire.

_ Enfin, j'ai cru que vous n'allez jamais demandé. Parce que le coupable est la mort.

_ Comment çà la mort ? Demanda Anaïs.

_ Ah j'oubliais, dans le cercle medecinal c'est comme çà que nous l'appelons. Car il signe toujours d'un M et ses victimes ne vivent jamais...

_ Attendez vous voulez dire le mafieux ? Demanda Frioul, mais qu'est-ce qui prouve que c'est lui et pas son imitateur, dit-il anxieux.

Elle lui fit son plus beau sourire.

C'est moi ou cette femme sourit trop. Se demanda Anaïs.

_ Preuve numéro un, il a tiré trois balles, mais avant la victime s'est faite tabasser. Il ne tue jamais ses victimes par balle contrairement à l'imitateur.

_ C'est tout ? Demanda Frioul.

_ Laissez-moi terminer s'il vous plaît. Preuve numéro deux, la Rose rouge a été imbibé de sang de manière artistique, comme un genre d'éclaboussure, contrairement à celle de l'imitateur. Dit-elle en leurs tendant une fiche qui contenait une photo de la Rose rouge. Et la Rose de la mort est une Rose rouge importé, dit-elle en leurs faisant signe de la suivre.

_ Preuve numéro trois, reprit-elle. La victime est enfaite l'imitateur de la mort, dit-elle en tendant un dossier à Alexandro. Et enfin preuve numéro quatre, la mort lui même a écrit une lettre disant qu'il détestait les mauvais artistes. Dit-elle en ouvrant une porte.

_ Ou est la lettre, et vous n'avez pas pû trouver d'emprunte ? Demanda Alexandro.

_ Si c'était si facile Alexandro nous l'aurions retrouvé, dit-elle en  fouillant la salle. Ah j'allais oublié, il y a aussi un mot pour vous mademoiselle Miller et pour vous aussi Alexandro. Dit-elle en leurs montrant son écran d'ordinateur portable.

_ Je vous fais le plaisir de vous lire la lettre et de la traduire pour vous mademoiselle Anaïs.

Anaïs lui répondit d'un simple sourire.

_ Chère marionette de la justice.
J'écris cette lettre pour vous faire part de mon mécontentement face à votre incompétence. Comment avez-vous pu croire que cet incompétent puisse être moi. Comme vous n'avez pas pu  le faire, j'ai sauvé mon image par mes propres moyens. Enfin on sait tous que vous les soi-disant défenseur de la justice vous ne servez à rien.
Je m'adresse maintenant à notre très chère commissaire américaine, Anaïs Miller...

Anaïs sentit un courant froid lui glacer le sang.

_ ... Vous avancez à pas de course dans cette mission. J'espère que la rencontre avec votre père vous aidera à renouer les liens. Car lui pourra vous aidez dans l'avancé de vos recherche. A très prochainement commissaire Miller...

Anaïs venait de comprendre, ce mafieux la connaissais. Il savait pourquoi elle était là, il avait tout préparé. Voilà pourquoi Russo lui avait donné les informations sur son père...

_ ...Pas contre vous. Monsieur Alexandro Lombardie. Vous feriez mieux de quitter ce jeu qui se déroule entre la belle américaine et moi. Sinon c'est moi qui vous sors de ce jeu en vous enterrant six pieds sous terre.
Signé M.

_ Alexandro. Avait dit Anaïs d'une voix doucereuse.

_ Ne t'en fait pas Anaïs, avait-il dit en fixant le dossier qui lui avait été donné plus tôt. Envoyez moi la lettre sur mon ordi Lisabeth.

Elle fit oui de la tête avant de sortir de la salle avec son ordinateur.

_ Ne prenez pas cette menace à la légère monsieur Alexandro, ça pourrait vous coûter la vie. Avait dit Frioul sur les nerfs.

Qu'est-ce qui lui prends ? Se demanda Anaïs.

_ Pourquoi l'écouterai je ? Demanda Alexandro.

_ Parce qu'il est dangereux lui avait il répondu.

_ Pourquoi voulez vous que j'arrête cette mission. C'est ce qu'il veut, pas ce que moi je veux. Je continuerai cette mission coûte que coûte. Je n'ai pas peurs d'un sciocco ( idiot ) qui se cache derrière un masque. Avait-il craché amèrement. On iva Anaïs

Le Mafieux De l'Italie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant