fin du contrat

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_ Mais Monsieur...

_ Mais quoi ? Demanda Alexandro.

_ Tu dois faire attention Alexandro, lui dit Lisabeth.

_ Tu vas pas t'y mettre aussi.

_ Si, Alexandro t'es un élément majeur à notre police. Alors tu ne dois pas risquer ta vie bêtement, cette mission ne te concerne pas. C'est juste l'américaine, laisse là faire son boulot.

Il la foudroya du regard.

_ Tu vas refaire la même erreur encore combien de fois ? Les américaines sont toutes des manipulatrices. La dernière fois avec Dana ne t'a pas suffit ?

Il laissa apparaître un magnifique sourire.

_ Pourquoi ça te gêne autant que je choisisse toujours les américaines ? Elles sont bien foutu, alors. Épui même si je refais la même bêtise cent fois ça ne vous regarde en rien.

Il prit Anaïs par la main et l'entraîna dans la voiture.

Anaïs qui était jusqu'à présent silencieuse prit la parole.

_ Alexandro, je ne veux pas que tu risques ta vie pour moi. Lui avait-elle dit.

_ Attache ta ceinture. Dit-il en démarrant.

_ Je ne rigole pas Alexandro, je veux que tu arrêtes la mission.

_ Ça te dit un resto ? Lui demanda-t-il le regard braqué sur la route.

_ Arrête de m'ignorer Alexandro Lombardie, cria-t-elle.

Alexandro gara la voiture et lui fit face.

_ Je t'écoute.

Elle leva les yeux vers lui. Il était là le regard plus sérieux que jamais, il la fixait sans broncher. Prêt à encaisser.

_ Je veux pas te mettre en dangé...

_ Anaïs de quoi as tu peur ?

_ J'ai peur que tu risques ta vie pour moi, lui répondit elle.

_ Anaïs je risque ma vie tout les jours. Que je t'aide ou non, ma vie est en dangé. Alors tu vas me faire le plaisir de ne plus remettre le sujet sur la table. Je risque ma vie pour qui je veux et personne à le droit de juger mes choix, lui avait-il dit agacé.

_ Mais alexandro...

_ Anaïs, avait-il dit avec menace. Anaïs mes choix sont mes choix, toi et moi on terminera cette mission ensemble. Et tu n'as pas ton mot à dire. Dit-il d'une voix maîtrisé. Me suis-je faire comprendre ?

Elle hocha lentement de la tête.
C'était pour la première fois qu'il lui parlait ainsi. Et cette force qui émanait de lui l'attirait de plus en plus.

_ Alors c'est réglé. Dans quel resto veux tu aller ? Lui demanda-t-il en reprenant son air habituel.

Elle haussa ses épaules.

Il savait qu'elle était déstabiliser par son changement brusque, mais il fallait qu'il soit ferme pour qu'elle arrête de s'inquiéter.

Il ne savait pas trop pourquoi mais il ne lui était pas  envisageable de la laisser seule dans cette mission, la laisser seule tout court.

Anaïs regardait le paysage les idées embrouillés. Tout était du n'importe quoi, ce n'est plus elle qui mène la danse, mais lui si. Depuis le début il connaissait ses intentions, il avait même tracé le chemin à suivre, et elle comme une débutante elle s'était laissé guidé.

La sonnerie de son téléphone là sorti de ses réflexions.
Elle décrocha sans prêter attention au nom qu'il y'avais d'afficher.

_ Bonjour, s'il vous plaît vous êtes bien le commissaire Miller ? Lui demanda une voix féminine.

_ Oui, que puis-je pour vous ? Demanda Anaïs.

_ Monsieur Russo ma chargé de vous prévenir que vous avez une entrevue dans une heure, lui dit-elle.

_ Ok, je serai là, repond Anaïs avant de mettre fin à l'appel.

_ Qui est-ce ? Demanda Alexandro.

_ La secrétaire de Russo, il veut me voir dans une heure. Dit-elle en soufflant.
C'était encore quoi le piège cette fois ci ?

_ Alors le resto attendra, dit-il en changeant d'itinéraire.

Lorenzo se carra dans son siège avec une idée fixe. Mettre fin à cette mascarade, cette commissaire était un peu trop gourmande. Il fallait qu'il mette fin à se contrat.

On toqua a la porte de son bureau, il prit même pas le temps de donner l'autorisation que Anaïs se pointa avec l'un de ses hommes.

_ Mademoiselle Miller, la salua il.

_ Bonjour, que me vaut l'honneur de cette entrevue ? Demanda-t-elle sans prendre la peine de prendre place.

_ Asseyez-vous, lui ordonna il. J'aimerais bouclés le contrat dans la bonne humeur. Lui dit-il lorsqu'elle s'installa.

_ Comment çà ? Lui demanda-t-elle.

_ Étant donné que le meurtrier est mort, notre contrat n'a plus lieu d'être. Lui fit-il remarquer.

Anaïs soufla un grand coup, elle ne pouvait plus se retenir.

_ J'ai une question.

_ Je vous écoute, lui dit-il.

_ Pourquoi avoir accepté le contrat si vous pouviez tuer cet homme vous même ? Lui demanda-t-elle. Parce que j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour une idiote.

_ Loin de là, vous êtes quelqu'un de très intelligente à vrai dire. Mais cette idée ne vient pas de moi, lui dit-il.

_ Et elle vient de qui ? S'agaça elle.

_ De Leolio, je vous l'ai dit c'est lui qui...

_ Leolio par-ci Leolio par-là, qu'est ce qui prouve que ce personnage n'est pas vous ? Ou je sais pas peut-être vous l'aviez inventé.

Il laissa échapper un rire.

_ Commissaire Miller, vous pensez que si moi j'étais à la tête de cette mafia, je vous aurais laissé l'opportunité de m'approcher ? Oh que non, vous êtes trop dangereuse à mon goût, lui dit-il en se passant une main dans sa barbe.

_ Laissé moi vous dire une chose. La personne qui est à la tête de cette mafia est l'homme le plus machiavélique et le plus manipulateur qui puisse exister en Italie et de loin. Il vous a dans le viseur depuis votre arrivée, vous ne contrôlez pas cette mission, il la contrôle.

_ Comment çà ? Demanda-t-elle. Comment ça il la contrôle ?

_ Jusqu'à présent tout ce passe comme il avait prévu, vous êtes sur son terrain de jeu. Vous n'êtes qu'un pignon parmi tant d'autres, lui dit-il. Le seule moyen pour vous de vous en sortir c'est d'abandonner maintenant avant qu'il ne soit trop tard, ou vous le regretterez.

Anaïs se leva d'un bond, elle avait assez entendu pour aujourd'hui.

_ Dite à votre salopard de boss que je n'abandonnerai jamais, et pour cela s'il faut que je me prête à son jeu je le ferai. S'il vous a ordonné de me dissuader...

_ Non c'est juste un conseil d'ami, Leolio est trop manipulateur pour s'arrêter en si bon chemin. Lui dit-il.

_ Peut-être mais s'il veut jouer on va jouer. Sa seule erreur, c'est de m'avoir sous-estimé, cracha elle avant de s'en aller le sang bouillonnant de colère.

Lorenzo soufla exaspéré, il venait de jouer sa dernière carte pour lui éviter la follie de son beau frère. Mais elle était aussi têtu que l'est son beau frère. Il avait développé une certaine affection pour cette afro-américaine, alors la perdre lui sera un peu douloureux.

_ Ah comment se finira cette histoire, souffle il.

Tout lui échappait. Qui aura le dernier mot entre les deux ?



Salut désolé pour le retard. Mais j'avais mes raisons, J'étais grave malade. Peut-être à cause de la rentrée ? 🙁😶

Bref je suis de retour et en pleine forme.

Bonne rentrée en retard








Joyeux anniversaire en retard à toi mon bb
superbement

Le Mafieux De l'Italie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant