Petite pause ou pas

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Après cet entrevue aussi mouvementé que effrayante avec son père, Anaïs avait décidé de prendre le jour suivant comme jour de repos. Car la journée précédente a été un vrai tourbillon sentimentale.

Un bras en dehors du lit, les jambes écartées, la tête dans les nombreux coussin. Anaïs dormait à point fermé, ça faisait maintenant plus de deux jours qu'elle n'avait pas fermé l'oeil. Toujours centré sur son boulot.

Il était sept heures trente quatre lorsque le bruit de la sonnette retentit. C'est à la cinquième sonnerie que Anaïs trouva la force d'aller ouvrir.
Devant elle se trouvait Alexandro, d'un regard noir elle lui tourna le dos en le laissant sur le part de la porte.

_ Puis-je entrer ? Demanda-t-il au part de la porte.

_ Fait ce qui te chante Alex, avait-elle dit avant de se laisser tomber mollement dans le canapé L.

_ Tu en es sûr ? Demanda-t-il le regard plein de sous entendu.

_ Tout tant que ça ne me réveille pas, lui avait elle répondu de sa voix endormi.

Il entra et referma la porte derrière lui, il se dechosa avant d'aller s'assoir sur la table en verre qui faisait face au canapé.

_ Je vois que tu n'es pas à la meilleure de ta forme.

Elle lui jeta un regard neutre de ses magnifiques yeux marrons avant de les refermer.

_ Ne me dit pas que tu es encore fatiguée !

Il observait ce petit bout de femme en souriant. Anaïs était tout sauf ce qu'elle pensait être. Pour elle, elle était dans la moyenne, sa beauté n'était ni extravagante ni repoussante. Mais il était sur et certain qu'elle refusait de voir la vérité en face, pourquoi ? Il ignorait.
La preuve qu'elle était une femme au charme impressionnant, même à son réveille, elle restait belle et rayonnante.
Rien et personnes ne pourra lui arracher cette beauté.

_ Tu as passé toute la fin de matinée d'hier chez toi, ce qui ne justifie pas ta fatigue.

_ Enfaite je ne me suis pas reposé, je suis allé chercher des infos , avait-elle répondu les yeux clos.

_ Pourquoi ? Demanda-t-il en admirant son beau visage.

_ Parce que même si j'avais décidé de me reposer ça me sera impossible de le faire, dit-elle en éternuant.

_ Et je parie que c'est en rapport avec votre père, demanda-t-il.

_ Bingo, dit-elle en se mettant en position assise dans le canapé. Et tu ne sais pas le plus excitant parmi tout çà ! Il la fixa un sourcil levé.

Une sensation la foudroya en le regardant l'observer.

C'est quoi encore cette merde se demanda-t-elle intérieurement.

_ Anaïs ? Lui demanda-t-il.

_ Euh ouais je disais, j'ai réussi à avoir un rendez-vous avec lui dit-elle un sourire béa aux lèvres.

_ Il est pour quand ? Demanda-t-il en soufflant.

_ Comment çà quand ? Je l'ai vu hier soir et c'était une joie de le voir démolir à l'annonce que la femme dont il est toujours amoureux est morte et qu'il a une autre fille. Dit-elle en se mettant debout en sautillant sur place.

Une vraie gamine pensa-t-il.

Il soupira en laissant son regard la contempler entièrement. Son sang ne fit qu'un tour dans ses veines lorsqu'il remarqua la tenue qu'elle portait.

Elle était vêtir d'un cycliste et d'un t-shirt trop grand, il remonta son regard immédiatement sur son beau visage pour tromper cette pulsions qui venait de naître en lui.

_ Alors c'est merveilleux dit-il la voix grave.

_ Hum ouai répondit-elle en éternuant pour la deuxième fois.

_ Tu ferais mieux de plus te vêtir si tu ne veux attraper froid. Avait-il dit de sa voix gutturale.

Elle baissa son regard sur sa tenue avant de lâcher un cri d'horreur. Elle fila à toute vitesse dans sa chambre.
Après avoir fini de prendre sa douche et de s'être vêtir plus amplement elle sortit enfin de sa chambre aux plus grands bonheurs de son coéquipier qui l'attendait.

Elle partit dans la cuisine se servir un verre d'eau pour prendre des médicaments contre son mal de tête.

_ Quel jour sommes nous ? Questionna elle en sortant de la cuisine.

_ Aujourd'hui est mardi le 20 Décembre, dit-il en la détaillant.

_ 20 Décembre ! Avait-elle hurlé. Je suis dans un sal pétrin, avait-elle dit en allant dans sa chambre d'un pas pressé.

_ Comment çà tu es dans un...

Elle lui attrapa le bras et le tira de toute ses forces jusqu'à la porte d'entrée.

_ Chausse toi on a un boulot plus importante à faire, ma vie en dépend...

Ça faisait déjà un mois qu'elle était arrivé en Italie, trois semaines six jours qu'elle avait rencontré Alexandro et une semaine trois jours qu'elle avait mit sa confiance en lui.

_ Et ce boulot plus important se trouve dans le rayon joué ? Demanda Alexandro en observant les divers joués.

Elle acquiesça.

_ Je vois toujours pas le rapport.

_ Hum je t'avais parlé de ma sœur n'est-ce-pas ?

_ Oui je m'en souviens.

_ Enfin, souffle elle.

_ Enfin ?

_ Enfin j'ai trouvé ce que je cherchais.

_ Cherchais quoi demanda-t-il en lui bloquant le passage.

_ Bah le cadeau de ma nièce, la fille de ma sœur. Dit-elle en faisant les gros yeux. Ne me dit pas que tu n'as pas de nièce ! Tu n'as pas de nièce ?

_ Je suis enfant unique Anaïs soufla il.

_ Oups désolé je l'avais oublié dit-elle en lui attrapant le bras pour qu'il la suivre jusqu'à la caisse.

_ Elle a quel âge ta nièce pourque tu lui achète un drone, demanda-t-il en faisant la queue.

_ Ah j'ai oublié de préciser que j'ai deux nièce, Lisa qui a 12 ans et Lana qui a 9 ans. Lisa veut un drone pour espionner je ne sais qui.

_ Et tu lui en achète.

_ Bah oui elle est fan de moi dit-elle en souriant.

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