La dernière fille de Zeus

chapitre 11

Je me réveillais en sursaut à cause de la sonnerie du réveille de Mariella, j'explosais malencontreusement à cause d'un éclair qui émergeait involontairement de mes mains ce qui finit de réveiller Mariella, mes pouvoirs devenaient vraiment incontrôlables, me fis-je remarquer.

Je me levais de mon lit et me dirigeais vers la salle de bain afin de commencer à me préparer pour cette journée, profitant de l'eau chaude qui coulait sur ma peau, je repensais à ce nouveau départ, j'allais devoir me montrer forte, car comme je l'ai vu hier avec Yoan, les descendants peuvent être aussi imprévisibles que bipolaire, même si, je le sais, ce n'est pas le cas de tous.

 Mon esprit me renvoyait les images de la veille et comme d'habitude essayait de justifier les actes du descendant d'Hadès qui m'a attaqué hier me disant que peut être on ne sait pas tout de l'histoire de son enfance ou que ça a dû être dur pour lui de vivre sans sa famille à un si jeune âge. Bien que je ne sache rien des raison qui l'ont poussées à m'attaquer et savoir que je devrais sûrement le recroiser et étudier avec lui m'effrayait  j'ai dû me ressaisir et me préparer mentalement pour affronter ce que peut me réserver cette école.

Je refermais l'eau, désormais propre et fraiche, je me séchais et m'habillais puis je suis sorti de la salle de bain pour laisser place à Mariella qui y fila à son tour, elle en sorti à peu près 20 minutes plus tard habillée et elle aussi prête pour la journée.

— Pas trop dur le réveil, me demanda-t-elle

— Si moi, je n'étais pas bien réveillée, mes pouvoirs eux semblaient l'être parfaitement, lui répondis-je en faisant allusion à l'incident qui s'est produit à mon reveil.

— Ne t'en fais pas trop, c'est normal, il faut juste que tu apprennes à les contrôler et c'est pour ça que t'es là ma belle, me rassurera-t-elle, et aussi, j'allais oublié tout ce don, tu as besoin pour les cours se trouve sur ta table ainsi que ton emploi du temps

Ce que je confirmais en me rapprochant de la table alors je prenais mes affaires et les mettais dans un sac en cuir trop mignon qui était posé avec le reste.

— Merci pour tout, Mariella, lui remerciai-je.

— C'est plutôt Jocelyne qu'il faut remercier, c'est elle qui s'est occupée de préparer toutes tes affaires, m'informa-t-elle.

Si je trouvais déjà Jocelyne très sympathique lors de notre rencontre, elle ne faisait que remonter dans mon estime.

Une fois que nous avions fini de ranger nos affaires pour la journée, nous pouvions enfin aller au réfectoire pour le petit-déjeuner. Sur le sentier, nous passions devant les autres bungalows, dont certains autres descendants en sortaient, c'est alors que nous entendions une voix nous appeler. En nous retournant, nous voyons Nathan qui essayait de nous rattraper.

— Hey salut Nathan, le salua Mariella lorsqu'il arriva à notre hauteur

— Coucou les filles, vous avez passé une bonne  nuit ? Vous avez rêvé de moi ? Il nous demanda en souriant.

— Je crois que plus loin, tu te trouveras de mes rêves et mieux, je me porterai, affirma Mariella en haussant les épaules.

Nathan fit mine de bouder pendant quelques instants avant de flancher et de retrouver son habituel sourire

— Tu as brisé mon petit cœur fragile ma jolie, dit-il en mimant un cœur brisé avec ses mains, enfin presque, ajouta-t-il avant de rire lui-même à sa blague qui semblait être la plus drôle du monde à ses yeux, ce qui fit rouler des yeux Mariella

— Tu ne changeras donc jamais, lui dit-elle presque exaspérée.

— C'est pour ça que tu m'aimes tant, ma jolie.