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Au bout du rouleau, à la limite de l'épuisement, j'entendit le son de sa voix. Claire, limpide. Une phrase simple et sans appel de contradiction :

« Chienne ? Je t'autorise à jouir. ».

L'autorisation n'attendit pas la moindre seconde avant de s'exécuter. Je lâchais tout.

Une giclée de cyprine s'éjecta de mon entrejambe alors que tout mon être semblait exploser et imploser en même temps. Les muscles crispés et tendus, le cœur au bord de la crise cardiaque, le souffle coupé par cette inondation de sensation. Le Saint Graal et la boite de Pandore réunis en un seul artéfact se livraient bataille dans mon corps. Une détonation de plaisir si puissante qu'elle me fit pleurer d'intensité.

Lorsque mes muscles eurent fini de trembler des suites de cet ébat, le propriétaire de mon désir retira mon bandeau, et me libéra de mes chaines.

C'est la première fois que le plaisir charnel m'épuise à ce point et me fait autant d'effet, je suis exténuée.

Je m'endormis épuisée en moins de 5 minutes, sans penser au fait que demain je retrouve mon copain et je devrais faire comme si rien ne s'était passé.


Pour le moment, je suis toujours son jouet. J'aime être son jouet. S'il à apprécier notre partie, peut être me reprendra-t-il ?


FIN ? ... 

Le JouetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant