UNE VIE PARALLÈLE : FATOUMATA ET MASSIRÉ AVANT LEUR RENCONTRE

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Salut
J'espère que vous allez bien ?
Les 2 prochains chapitres seront très spéciaux.
Ces chapitres racontent la vie parallèle de Fatoumata et de Massiré jusqu'à leur rencontre à l'île de gorée

Des années auparavant

Le 12 janvier était une journée spéciale pour Fatoumata. Ce jour-là, elle allait célébrer l'anniversaire de sa meilleure amie, Samira, qui fêtait ses 18 ans. Une soirée avait été organisée dans une somptueuse villa aux Almadies, propriété de leur amie Coumba Paye. Fatoumata avait prévenu sa mère plusieurs jours à l'avance, mais ce matin-là, elle ressentait une excitation mêlée d'appréhension.

Le soleil brillait intensément, annonçant une belle journée. Fatoumata se leva de bonne heure, le cœur léger et le sourire aux lèvres. Elle se dirigea vers la cuisine où sa mère, Mariam, préparait le petit-déjeuner.

« Bonjour maman ! » lança Fatoumata en s'asseyant à la table.

Mariam leva les yeux de sa poêle et sourit à sa fille. « Bonjour, ma chérie. Bien dormi ? »

« Oui, très bien. Je suis tellement excitée pour ce soir ! Samira a vraiment tout préparé pour que ce soit une soirée mémorable. »

Mariam fronça légèrement les sourcils, une expression d'inquiétude passant brièvement sur son visage. « Tu sais, Fatoumata, je veux que tu sois prudente. Ces soirées peuvent parfois devenir incontrôlables. »

Fatoumata soupira doucement. « Maman, je sais. Je serai avec mes amis et on fera attention. Samira est une fille responsable, et Coumba a tout organisé pour que tout se passe bien. »

« C'est juste que... » Mariam hésita, cherchant ses mots. « C'est une grande soirée, et il y aura beaucoup de gens. Je ne veux pas que tu te retrouves dans une situation dangereuse. »

Fatoumata se leva et s'approcha de sa mère, posant une main rassurante sur son épaule. « Maman, ne t'inquiète pas. Je suis une grande fille maintenant, je sais me défendre. Et puis, je rentrerai avant minuit, je te le promets. »

Mariam soupira et serra sa fille dans ses bras. « D'accord, mais fais bien attention à toi. Et appelle-moi si tu as besoin de quoi que ce soit. »

La journée passa rapidement entre les préparatifs et les messages échangés avec ses amis. Vers 18 heures, Fatoumata était prête. Elle portait une robe élégante, ses cheveux soigneusement coiffés, et un léger maquillage soulignait ses traits.

Avant de partir, elle se retrouva une dernière fois face à sa mère. Mariam la regarda avec fierté et une pointe de tristesse. « Tu es magnifique, ma chérie. »

Fatoumata sourit et embrassa sa mère sur la joue. « Merci, maman. Je t'aime. »

« Je t'aime aussi, ma fille. Profite bien de ta soirée, mais surtout, sois prudente. »

Fatoumata acquiesça et se dirigea vers la porte. « Je te promets de faire attention. À tout à l'heure, maman. »

Elle sortit de la maison, le cœur léger, prête à célébrer cette soirée avec ses amis. Elle ignorait alors que ce qui devait être une fête joyeuse se transformerait en son pire cauchemar.

Fatoumata arriva à la villa des Almadies où la fête battait déjà son plein. Les rires et la musique emplissaient l'air, et elle se sentit rapidement emportée par l'ambiance festive. Elle retrouva Samira qui l'accueillit avec un grand sourire et une étreinte chaleureuse.

« Fatoumata, je suis tellement contente que tu sois là ! » s'exclama Samira.

« Joyeux anniversaire, Samira ! » répondit Fatoumata en lui tendant un cadeau soigneusement emballé.
« J'espère que tu vas adorer. »
Samira ouvrit le paquet avec impatience et découvrit un bracelet en argent finement ciselé. « Oh, il est magnifique, merci beaucoup ! » Elle passa immédiatement le bracelet à son poignet et prit Fatoumata par la main. « Viens, tout le monde est là, on va bien s'amuser ce soir. »
La villa était décorée avec goût, des guirlandes lumineuses illuminaient la piscine et la musique entraînante résonnait dans chaque coin. Les amis de Samira étaient rassemblés autour de la piste de danse improvisée, riant et discutant joyeusement.
Fatoumata se laissa entraîner par l'enthousiasme général, dansant et partageant des moments de complicité avec ses amis. Elle ne vit pas le temps passer et, pendant un instant, oublia même les mises en garde de sa mère.
Mais alors que la soirée avançait, Fatoumata commença à se sentir étrange. Sa vision se brouillait, ses mouvements devenaient lourds. Elle essaya de se concentrer, de comprendre ce qui lui arrivait. Les souvenirs de cette soirée devinrent flous, comme plongés dans une brume épaisse.
Elle se souvint de quelques visages, de quelques voix, mais tout le reste semblait s'évanouir. Elle sentit des mains la saisir, la forcer à se lever. Elle voulut crier, se débattre, mais aucun son ne sortit de sa bouche et ses
membres refusaient de lui obéir.
« Qu'est-ce que... » murmura-t-elle faiblement avant de sombrer dans l'inconscience.

NIAREL : Les manigances mortelles Où les histoires vivent. Découvrez maintenant