[La résurrection de l'ange] Andrew Graves × OC (The coffin of andy and leyley)

Chapitre 2 : Confiance

Le sommeil fini par avoir raison de moi. Dormir sur le canapé n'étais pas agréable, cependant le fait de ne pas être seule me rassurait quelque peu.

Bien sûr, je ne connaissais que très peu mes deux nouveaux colocataires, mais notre arrangement en terme de nourriture me laissait espérer m'entendre avec eux.

Au matin assez tôt, trop de pensées m'embrumaient l'esprit. Je me dirige vers la salle de bain et me passe de l'eau sur le visage.

En relevant la tête vers le miroir, je constatais, surprise, qu'en plus de mon propre reflet se trouvait le reflet d'Ashley, appuyée contre le rebord de la fenêtre.

- "Qu'est-ce que tu fais ici ?" Je demande, penaude, avec un petit sourire malgré tout.

- "Je sais à quoi tu joue. N'y pense même pas."

Mon esprit se trouble légèrement, mais je ne flanche pas.

- "Qu'est-ce que tu insinues ?" Je fronce les sourcils.

- "J'insinue que tu devrais arrêter de faire ta sale pute" Elle me regarde de haut en bas. "Car ça ne marche pas ici."

- "Ok..." Je detourne le regard. "On ne dois vraiment pas être sur la même longueur d'onde ahah..."

Je me détourne, puis je vais à la cuisine.

- "Tu veux manger une concerve ce matin ?" Je demande amicalement.

- "Ne fais pas la gentille non plus. Si tu penses que ça marchera et qu'ainsi tu te mettra sur ma route, tu te trompes."

Je soupirais, comprenant enfin ce qu'elle insinues. Je pensais à être gentille moi, et elle me semblait faire fausse route.

Je mangeais donc un quart de concerve. Malheureusement, cela passe difficilement au petit déjeuner.

J'en profite pour aller dans la chambre des parents et attraper un livre sur la bibliothèque afin de m'occuper. Les livres sont ennuyant, mais moins que les journées maussades que je passe dans ce foutu immeuble.

Enfin mis à part Ashley, bien évidemment. Maussade oui, mais tout sauf ennuyante.

Et puis aussi...

Je secouais la tête, de peur de lui donner raison. Je me replongeais dans ma lecture, complètement absorbée par la nullité intersidéralle absorbée par mon cerveau.

- " À chier n'est-ce pas ?"

Je sursaute.

- "Oh Andrew !" Je ris, gênée. "Je ne t'avais pas vu"

- "Je ne t'observais pas t'inquiète"

Il ment, à l'évidence.

- "T'aurais pas une clope par hasard?" Poursuit-il.

Je fais non de la tête, et il tire une tête déprimée. Visiblement, sa cigarette qu'il a fumé sur le balcon avec moi étais là dernière.

Je repose mon livre à sa place alors qu'il part, et je commence à sérieusement douter de ma patiente en présence d'autres... membre de la population.

Bien que mon risque de devenir complètement tarée semblait diminuer - ou stagner, tout du moins -
mais rien de bien sûr.

Par ennui, j'allais à mon sac et récupérais mon carnet de croquis. J'en avais fort heureusement deux, ce qui me laissait assez de pages pour dessiner au moins pendant 2 ans.

Cette pensée de longévité enfermée me fit froid dans le dos.
Les pages serait-elles mangeables ?
Je pensais que c'était testable.

Je repris mes croquis, dessinant sur la page de droite, à mon plus grand bonheur. Comme d'habitude, je fis des croquis "anatomiques"...