Chapitre 1

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22h aucuns appels pour le moment, je commence alors à perde patience.

— Laurens, rentre chez toi.
— Ça ne servirait a rien, personne ne m'attend, Olliver.
— Prend toi une nuit de repos, je t'en supplie.
— À 23h, si il n'y pas encore eu d'alerte, je te promet que je rentre chez moi.

Évidemment, une fois de plus, je mentais et Olliver le savait très bien, voyant que je n'allais pas coopérer, il finit part disposé me laissant seule avec les quelques gardes de nuit.
Je m'installe confortablement sur mon siège.
Mon regard dérive sur le bureau du capitaine, dans lequel une femme et lui-même semblent discuter.

Le téléphone sonne, sans réfléchir, je prends l'occasion de le décrocher.

_ Caserne 912, j'écoute.
_ Bonjour, proposez-vous des strip-teases pour un enterrement de vie de garçon ?

Je me pince l'arête du nez, évitant à mon esprit de l'insulter de tous les noms.

_ Monsieur, j'espère que c'est un canular ?
_ Pas du tout, vous êtes bien la caserne 912.
_ Vous vous foutez de moi ?
_ Détendez vous, vous avez votre période ou quoi ?

La goutte d'eau qui fait déborder le vase.

_ Primo ; nous sommes une caserne et pas fait pour des shows pornographiques, deuzio ; pourquoi toujours associé l'énervement aux périodes menstruelles et tertio ; je atteinte d'endométriose, connard !

Puis je raccroche, remettant fermement le téléphone à sa place, les dernières personnes de gardes ont maintenant leurs yeux rivés sur moi, j'observe le capitaine sortir de son bureau en tombe, j'imagine alors le pire.

_  Laurens, vous m'expliquez ?
_  Un canular.
_  un canular ?
_  Un canular oui, c'est ce que je viens de dire.
_  Votre seule option était de hurler sur ces gamins ?
_  Désolé, je dois les appeler pour les remercier peu-être ?
_  Rentrez chez vous.
_  Je n'ai rien à faire, autant que je reste ici.

Il souffle un bon coup, se retournant vers la femme qui l'accompagnait il y a quelques minutes.

_ Vous êtes donc la fameuse pompière qui ne veut pas décamper de la caserne.
_ Et vous êtes ?
_ Vous n'avez pas besoin de savoir, si vous ne rentrez pas chez vous toute suite, plus de terrain pendant une semaine. Réplique mon capitaine

Après avoir entendu la dernière phrase, je me lève en 2 secondes chronos, récupérant mes affaires qui traînait sur le bureau et me dirigeant vers les vestiaires.

_ Bonne tactique, je tacherais de l'utiliser. Entendais-je en partant

20 minutes plus tard après une bonne douche bouillante, je sort de la caserne puis je rejoins ma vielle mustang. La route fut d'un silence totale et en passant la porte de mon appartement, je me jette sur mon grand canapé.

Je n'ai pas envie de manger, je n'ai pas faim et puis j'ai promis à ma mère de garder le régime et de maigrir.
Attendant quelques minutes avant d'enfiler mon pyjamas et de me hissé sous la couette , le sommeil me regagne alors automatiquement.

__

7h00

La sonnerie de mon téléphone s'active, étant réveiller depuis quelques heures, je décide tout simplement de l'éteindre et de courir sous la douche.

J'enfile un jogging basique suivi d'un t-shirt, rejoins mon salon, récupère mes clefs puis saute dans ma voiture.
J'estime qu'arriver avant l'heure réduit à 100%, les chances de se faire renvoyer, surtout quand votre capitaine est dur à cuire.

Arrivée à la caserne, je me dirige de suite vers les vestiaires, je n'ai croisée personne ce qui est étonnant, je ressors vêtu de mon uniforme.

_ Ley, un croissant ?

Luna Crawik, ma collègue dans l'enceinte de l'établissement, mais mon amie en dehors nous à rejoint il y a maintenant 4 ans, cette fille est un rayon de soleil, d'origine russe, Luna s'impose dans l'équipe en tant que lieutenant et ce grade lui va à merveille.

Elle agite soudain la viennoiserie sous mon nez. Ce croissant me donne tellement envie.

_ Non merci, Luna.

Son sourire bien trop beau s'estompe, Ollivier arrive et lui prend des mains.

_ si miss "je n'ai jamais faim" ne veux pas le prendre, je candidate pour te rendre service.
_ Tu n'a pas besoin de candidater vue que tu viens de me le voler des mains. Crache t-elle

J'étouffe un rire puis rejoins mon poste, le capitaine n'est pas là, à sa place, la femme d'hier soir s'y tient dans un de nos uniformes, qui d'ailleurs sort en tombe du bureau.

_ Crawik, Ollivier, mauros et Laurens preparez-vous, je viens de recevoir un appel, incendie à l'école du village.

Je m'exécute sans savoir pourquoi cette femme nous donne l'ordre, voyant mon incompréhension, Olliver se plante devant moi alors que j'allais monter dans le camion.

_ Capitaine Collms, elle est la nouvelle remplaçante, pas d'écarts, elle semble assez stricte.

J'acquiesce d'un coup de tête puis m'installe à l'arrière. La capitaine se met côté passager et notre pilote de toujours, Luna démarre au quart de tour.
Nous arrivons assez vite sur les lieux, les flammes on prit le dessus. Moros sort la lance.

_ Moros, continue avec la lance, Crawik et Ollivers vous vous occupez d'aller chercher les dernières personnes présente sous les décombres.

Ma tête me joue des tours ou elle n'avait pas prononcé mon nom.

_ Et moi, je suis censé faire quoi ? Dis-je sèchement
_ Vous êtes sur la touche, allez rassurez les familles.

Mon sang ne fais qu'un tour, me mettre sur la touche, c'est bien quelque chose que l'on m'a jamais faite.

_ Vous n'avez pas le droit !
_ baissée le ton avec moi Laurens, je suis votre capitaine.
_ Et moi une pompière prête a entrer sur le terrain !
_ plus pour longtemps si vous continuez d'agir ainsi !

Mathias et Luna reviennent avec 3 enfants, mais quelque chose cloche, une femme qui semble être une professeur hurle qu'il manque une de ses élèves, une fillette de 4 ans.
J'agis en vitesse 8, je ne me contrôle pas et je me retrouve à courir à grande vitesse vers le bâtiment presque détruit.

Je suis déjà dans l'etablissement bondé de fumer quand j'entends :

_ Laurens, revenez ici ou je vous vire pour non port de protection !

A suivre ..

DROWNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant