Bailey
J'avance où je peux, j'ai chaud et j'ai inhalée beaucoup trop de fumée mais je continue.
Je ne sortirais pas avant de retrouver cette fillette qui est probablement effrayer.
Chaque salles que je vérifie est une déception pour moi, aucunes traces. Je commence à perdre espoir.
Soudains, des pleures atteignes mes oreilles.
Elles sont tout prêt de moi pourtant je me souviens de n'avoir rien vue dans chacune des pièces de ce couloir.Une illumination me viens instinctivement, les bureaux du fond, je ne l'ai ai pas vérifier.
Et au plus que j'avance, ces pleure me semble beaucoup plus forte. Je rentre dans le premier bureau que je trouve. Analysant à 100% la pièce.
Cette petite était recroquevillée sous le bureau, depuis le départ...
J'avance doucement, évitant de lui faire peur, Ô grand je sais ce que ça fait de se retrouver seule coincé par les flammes.
Je m'abaisse pour être à sa hauteur puis elle me regarde, se reculant davantage.
_ N'ai pas peur, je m'appelle Bailey, tu peux m'aider à nous faire sortir d'ici ? Dis-je en lui tendant la main
_ M'appel Carmen et n'est peur de rien. Bredouillas t-elle
Finalement au vu de ses tremblements, je décide de la prendre à bras. Je récupère un bout de tissu et lui expliquer de le garder sur sa bouche et sur son nez.
L'école ressemble maintenant à un labyrinthe, le plafond s'écroule partout, je protège sa tête en la maintenant contre moi.
Il n'y a plus qu'une une solution, courir. C'est ce que je fit.
Plusieurs décombres atterrissent par chance derrière nous.
On y est presque, je peux voir la lumière de dehors, la sortie est juste là devant mes yeux.L'air frai me fouette en plein visage, je repose la petite près des ambulances.
_ Tu as été très courageuse, Carmen.
_ Merci, Bailey.Je la prends une dernière fois dans mes bras, m'accroupissant à sa taille. Puis un ambulancier prend le relai.
Mes poumons me font un mal fou, je m'éloigne un peu, retombant à genoux par manque d'oxygène et d'énergie.
_ Vous êtes une grande malade ! M'hurle la capitaine
Mon souffle saccadé montrer que je n'arrivais plus à reprendre un rythme normal. Mes poumons me brûlent.
Avec étonnement, elle me retient contre elle en aboyant sur les ambulances.
_ Mais vous l'avez sauvé. Annonce t-elle dans un souffle
L'ambulancier arrive à notre hauteur, prêt à me mettre le masque à oxygène mais je l'arrête.
_ je n'ai pas besoin de ça, je vais très bien.
_ Nom de dieu. Dit-elle en prenant le masque des mains de l'ambulancier. Ques-ce que vous pouvez être têtue, vous allez mettre ce masque et vous taire.Elle me l'enfila de force, puis ses mains reviennent se placer sur mes épaules.
Elle ne m'a pas encore fait de serment, ce qui m'étonne beaucoup.On m'apporte une chaise, je m'y assoie prudemment, toujours sous l'œil attentif de ma capitaine.
_ Comment vous allez ?
J'étire le masque jusqu'à mon front.
_ J'ai dit que tout allez très bien.
_ Le masque. Répond-elle sèchementJe le remets pas pour autant, préférant la fusiller du regard.
— Je le remets à une condition.
Elle ne répond pas mais semble tout de même m'écouter.
— Je veux être sur le terrain, mon métier est destiné à aider la population, je n'ai pas le droit de me sentir inutile, je n'ai pas le droit de laisser ces gens perdre leurs proches alors que j'aurais pu les sauver, je n'ai pas le droit de penser à mon bonheur tant que celui des autres n'est pas accomplis, je n'ai que mon travaille dans ma vie, ne me l'enlevait pas aussi.
Des souvenirs douloureux me reviennent en tête, ceux où j'ai à peine 9 ans, coincée dans les flammes près des corps inertes qu'étaient mes parents. À ce moment précis, je me suis dit que c'était la fin, que finalement le monde n'avais pas besoin de moi et puis si je n'avais plus mes parents, à quoi ça servait de prendre la peine de vivre.
Les pompiers et ambulance sont arrivés assez vite, je suis resté en tout un bon quart d'heure entourée des flammes, elles semblaient ne pas vouloir m'atteindre.
J'étais dans un coin, recroquevillé sur moi-même, à prier de me réveiller de ce cauchemars.
Un pompier ma sortie de là et m'a jurer que tout aller bien se passer. 15 ans plus tard, ce même pompier qui est mon capitaine m'a embauché dans la caserne.Je me retire de mes pensées, la capitaine me tends la main pour me relever, que je prend sans hésité.
_ C'est d'accord mais j'ai une condition aussi.
_ Je vous écoute.
_ Arrêtez de faire votre tête de mule et écoutez moi la prochaine fois.
_ C'est vous la capitaine. Dis-je en imitant le garde à vousJe pouvez apercevoir un légers sourire, mais ne voulant pas remuer le couteau dans la plaie, je ne dit rien, bous rejoignons alors le reste de l'équipe.
À suivre ...
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DROWN { en correction }
RomanceBailey Laurens, pompier de 22 ans noyer dans son travail se sacrifie tous les jours pour son pays et refuse de prendre une minute de pause ne serait-ce que pour elle-même. Mais voilà que le chef de la brigade se fait remplacer pour une durée indéter...