Chapitre 17

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Bailey

Nous voilà une bonne semaine après, Regina à eu le temps de tout m'expliquer de A à Z, vivre avec ma mère était devenue un enfer à mes yeux, j'avais donc arrêter de la contredire, j'avais arrêter de lui faire la conversation car à chaque fois, cela finissait part des coups.

J'ai arrêter de croire en la vie, de croire qu'un jour mon bonheur arrivera, qu'un jour tout s'arrêtera, l'idée qui était placer au sommet de ma liste était d'en finir, partir était peu-être la seule solution de me dégager de son emprise, partir signifiait aussi, ne plus réfléchir, ne plus subir de coups sans raisons, ne plus subir la peur de décevoir, la peur de grossir ou encore la peur de me faire tuer part ma propre mère.

Puis Regina est arrivée, ma vie est devenue plus souple, j'ai compris trop tard qu'elle m'a éloigner pour mon bien. D'ailleurs, elle m'a demander de la contacter, je servirais comme appât.

La revoir, ce serais une angoisse énorme, revoir son visage angélique pour finalement découvrir le diable derrière, repartir la ou j'ai toujours voulu m'enfuir.
Comment pouvait-elle me demander ça ?

Oui, j'ai peur.

Peur d'avoir de nouveaux bleue parsemer sur mon corps, j'aurais autant peur de sa réactions que de ses réflexions qu'elle n'hésiteras pas à me faire, et si elle profite d'une dernière fois pour en finir ?
Si me détruire était son but précis, alors, elle à hautement gagner.

J'établis une lignée de questions à lui poser. Car peu-être que dire ce qui me pèse le cœur pourras me soulager.

Était-ce volontaire quand tu m'a frapper dans ma cuisine ?
A tu remarquer que tu m'avais fait mal, que je saigner ?
Ça t'a pris combien de temps avant d'appeler les ambulances ?
Tu compte t'excuser ou ne serais-ce qu'assumer ?
Pourquoi cette manipulation, ces réflexions a longueur de temps, es-tu jalouse de moi ?
Est-tu heureuse de m'avoir ?

Et pour finir en beauté cette incroyable interrogatoire.

Est-ce que tu m'aime ?

Une douleur vive arrive à mes tempes, je les masses doucement, je me décale de mon bureau pour respirer un peux, encore assise, Regina débarque, voyant mon état, elle s'assoie délicatement sur mes genoux, ses mains viennes prendre mon visage en coupe. Elle m'offre ensuite un doux baiser auquel je répond immédiatement.

Notre statut, difficile à dire, pour paraître plus simple, on est en couple depuis maintenant une semaine. Ce qui est le plus dingue, c'est que je n'ai jamais aimer personnes d'autre comme j'aime Regina. Un sentiment tellement fort que je n'ai jamais éprouver avant aujourd'hui.

Elle est la quand j'en ai besoin, je ne fais plus de cauchemars, Henry est maintenant avec nous 24h sur 24h. Ce gamin est une pur merveille comme sa mère.

— Je trouve que tu pense trop fort. Dit-elle caressant mes joues
— Ah oui, et je pense à quoi ?
— À moi, à nous.

Je ricane puis plonge ma tête dans son cou et la serre contre moi, j'inspire son doux parfum.

— Promet moi de ne jamais partir. Soufflais-je
— Et pour aller ou, je suis très bien avec toi.
— Je suis sérieuse, Regina.
— Je te le promet.

Je sourie contre sa peau, se qu'elle à du remarquer vue son petit rire qui vient de s'échapper. La brune se lève puis me tend sa main que je prend gracieusement avant de la suivre.
Nous arrivons dans le couloir mais avant de continuer, Regina se met devant moi.

— Ferme les yeux, on à une surprise pour toi.
On ?
— Ferme les !

Je le fais automatiquement, ce qu'elle peu être autoritaire parfois, c'est bien un de ses traits de caractère que j'adore.
Cette fois-ci, elle me prend les deux mains et me guide à travers la maison.
Une fois arrêter, elle se place derrière moi et j'entend quelques chuchotements.

— Tu peux les ouvrir, mon coeur. Chuchote t-elle au creux de mon oreille

J'épouserais cette femme, qu'elle le veuille ou non.
Je les ouvres, découvrant Luna, Ruby et Antonio devant moi.

— Surprise ! Disent-ils tous en coeur

Bien-sûr, je ne pu m'empêcher de verser une larme.
Une larme de joie, c'est à cette instant précis que je me rend compte d'une chose.
J'ai maintenant une famille chez la quelle me tournée. Si je ne vais pas bien, Luna sera la pour me réconforter. Si j'ai un coup de blues, Ruby m'emmenas au bar. si je me casse un membre, Antonio viendras le réparer. Si toute fois la caserne veux que je reste pour la nuit, je leur répondrais que j'ai une femme et un petit garçon qui m'attendent à la maison.

Ces trois abrutis sautillent partout autour de moi, me créant un fou rire dans lequel j'amène la brune.
Ce n'est pas un rire normal parce que j'en ai mal au ventre et au creux de mes joues. C'est un rire sincère, un rire qui ressemble plutôt à un "merci".

Merci d'être la.
Merci de me faire rigoler même quand ça ne vas pas.
Merci de m'épauler coûte que coûte.
Merci à l'univers de vous avoir croisée sur mon chemin.
Merci pour tout.
Merci. Merci et encore Merci.

Je ne pourrais les remercier assez.

— Je vous aimes, bande d'abrutis.
— Nous aussi on t'aime, boucle d'or. Me disent t-il tous en coeur

J'ai enfin trouvée ma place.

A suivre ...

DROWN { en correction }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant