Chapitre 3

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Bailey

Plusieurs jours, plus tard, le calme était enfin revenu, la tension était partie, mais la capitaine sembler distante et agressive, surtout avec moi.

Souvent, le soir, elle m'ordonnait de rentrer chez moi, mais je résistais, alors elle a finalement laisser tomber. J'ai beau le répéter, mais personne ne m'attend chez moi.

Aujourd'hui, nous sommes samedi, Mathias à inviter l'équipe au restaurant et malgré la réponse négative de la capitaine, j'ai su la faire changer d'avis avec de bons arguments.
Pendant qu'une autre équipe nous remplace, nous voilà tous devant la brasserie, habillée en civile, attendent la capitaine qui semble être pour une fois, en retard.

— Mathias, t'avais dit restaurant. Crachais-je ironiquement
— Si tu n'es pas contente, tu peux partir, ça nous fera toujours une part de moins.

Nous explosons de rire, ceux de mes camarades s'éteigne vite, sans comprendre pourquoi ils regardent tous dans une autre direction, mais moi, je continue à rigoler comme une folle puis je me retourne et tombe face à face avec la capitaine. Qui semblait joyeuse de me voir ainsi.
Mes joues s'empourprent automatiquement. Elle passe devant moi, menant le chemin.

— Vous auriez pu me le dire. Chuchotais-je

Mon regard se reporta sur elle, sa robe bleu marine lui allait à merveille. Comment pouvait-on être aussi magnifique ?
Mathias nous amène a une table qu'il avaient réservé spécialement pour nous et qui était assez éloignée du reste de la brasserie.
J'étais la dernière a m'asseoir et bien évidemment la seule place de libre était en face de notre chère capitaine.

— N'ayez pas peur, je ne vais pas vous transformer en grenouille. Dit-elle d'un ton ironique
— Très drôle. Dis-je sèchement

Le serveur apporta les cartes, malheureusement rien ne me donner envie, mais je ne pouvais pas ne rien prendre, cela ferait tache et égoïste de ma part.
Tout le monde annonce ses plats puis viens mon tour.

— Un pavé au poivre, s'il vous plaît.

L'équipe reprend la discussion, moi, j'étais plus préoccupé par le repas que je devrais avaler, Luna le savait et elle sembler étrangement inquiète.

— Tu veux que j'aille changer ton plat, ils proposent des salades ? Me chuchote t-elle
— Je vais faire avec, merci Luna.

Elle me lance un doux sourire puis reprend le cours de sa discutions avec Mathias. La capitaine elle, était en train de me détailler sans scrupule.
Je n'ai même pas eu le temps de demander quel était son problème que les plats arrivaient.
Ils sont tous très copieux, en voyant mon assiette, j'aurais peu être dû écouter Luna.

Et a partir de ce moment, mon cerveau se déconnecte, je mange sans pensée, le plus vite possible, je n'écoute plus, je ne regarde plus autour de moi, je finis mon assiette bien avant tout le monde mais la culpabilité me ronger.

— Vas-y, je te couvre. Me chuchote Luna

Je me leve de table, prétextant allez aux toilettes.

⚠️  ATTENTION TCA- BOULIMIE⚠️

Arrivée dedans, je vérifie que personne n'es là et entre dans une cabine. Mes doigts s'amènent automatiquement à ma bouche et je rejette l'entièreté de mon repas.
Je me sens alors vide et je culpabilise. C'est la même chose à chaque fois.

⚠️ FIN ⚠️

Je me retourne, sors de la cabine pour aller me laver les mains, je sursaute à la vue d'une personne stoïque dans un coin de la pièce. La capitaine était là depuis le début ?
Je m'empresse de sortir mais celle-ci me bloque la porte, se mettant contre à quelques centimètres de moi.
Elle me tiens les épaules et me fait reculer jusqu'à un lavabo.

— Rincez-vous la bouche et on en parleras après.

C'est ce que je fis, elle me regarda attentivement, elle semblais essayer de chercher ses mots.

— J'ai moi aussi vécu ça mais j'ai réussie a m'en sortir. Me dit-elle tristement
— Je ne vois pas de quoi vous parlez.

Pourquoi j'ai toujours cette envie de cacher les choses et de ne pas les assumé. En réalité au début je pensé que c'était normal, ma mère m'avais mis à un régime stricte et m'avais montrer comment me faire vomir, c'est que plus tard que j'ai réaliser que je n'étais pas obliger de le faire, seulement la pression que me met ma mère est présente a chaque endroit. C'est comme ci elle était là sans être présente.

— Je voie, je voudrais simplement vous aidez. Répond t-elle comme ci s'était évident
— Vous ne pouvez pas, personne ne peux.
— Comment pouvez vous en être sur ?
— Croyez moi, j'ai déjà essayer mais ma mère est toujours dans les parages, elle sait tout, tant que ma mère est encore en vie, je devrais continuer d'agir en sa faveur.
— La toxicité, je l'ai vécu aussi.
— Comment vous vous en êtes sortie ?
— En abonnant ma mère et en partant dans un autre pays, vous voyez, on à plus de points communs de ce que vous voulez pensée.
— Pardonnez-moi, mais c'est impossible avec la mienne.
— Je vais vous aidez, c'est promis.
— Je n'ai pas besoin de votre aide et encore moins de votre pitié. Dis-je en partant

A suivre ...

DROWN { en correction }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant