Chapitre 4

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Point de vue d'Horus

« Cette petite merde commence à me gonfler ».

Depuis trois semaines, j'ai pas pu approcher Valentine. Depuis ce fameux dimanche. Elle m'évite, ne passe plus à côté de moi. Elle ne vient plus rire avec nous, se poser au bar boire une bière ou autre. Les seuls moments qu'elle passe avec nous s'est quand son mari est là ou Rebecca.

« Putain elle me manque. »

Au cours des trois dernier mois écouler, on a voulu faire des efforts avec ce putain de merdeux mais rien n'y ait fait. Plus on fait d'effort, plus on nous enfonce.

Un soir, on a été à la fête foraine entre frères, on l'a emmener avec nous pour... enfaîte je sais pas pourquoi mes frères on voulu l'emmener mais l'intention était là. Il s'est fait accoster et emmerder car il traînait avec nous. On a été au resto avec lui sans savoir qu'il avait des allergies et il a fini a l'hôpital. On l'a emmené avec nous faire du saut à l'élastique et il est tombé dans l'escalier pour monter à la plate forme et il s'est tordu la cheville et le poignet. Bon j'avoue qu'il s'en sort pas trop mal vu la chute. Ensuite on a été en boite et il a voulu venir. J'ai passé une bonne partie de la soirée à le regarder draguer et tripoter d'autres gonzesses. J'ai voulu envoyer une photo de lui en train de se faire branler par une fille pendant qu'il enfoncer sa langue dans la gorge d'une autre, mais mes frères m'ont dit de pas le faire car ça risquait de se retourner contre moi . Comme tout se qu'il lui arrive ces derniers temps. Vu que MONSIEUR ne respecte pas ces vœux de mariage, l'inévitable est arrivé et il a touché à la fille qui fallait pas et c'est parti en bagarre et malheureusement dans la bagarre un des gars d'en face m'a pris mon couteau et l'inutile, il a pris un coup de couteau.

Et là, ça été le drame. J'ai été accusé par Val de l'avoir fait exprès j'ai eu beau me défendre, expliquer et mes frères témoignés. Elle a jamais voulu me croire. Son mec était à l'hôpital, les autres s'étaient sauver donc personne à interroger. Heureusement que le patron est un pote car lui et ses employés ont témoigner en notre faveur. Et s'est quand on est rentré que Val à fait pleuvoir une avalanche d'accusation. Me disant que je m'en prenant à son mari injustement que tout « ces accidents » n'étaient pas le fruit du hasard ( ah oui j'ai oublie de parler de l'accident de voiture qu'il a eu avec la voiture du garage et que bien sur j'avais vérifier en dernier). On a commencé à s'engueuler vraiment sérieusement et à se balancer des méchanceté à la gueule. Personne n'est intervenu dans notre engueulade. Ni Rebecca, ni Anubis, ni Wood, pas même Estelle.

Elle a fini par aller rejoindre son mec à l'hôpital et je suis rentrer m'enfermer chez moi.

À toute cette merde avec l'autre inutile, se rajoute les problèmes avec les clubs, les garages, les magasins, les stocks, les alarmes, les incendies, les matériaux défectueux, les rats, les inspections.

« Il y en a vraiment marre de toute cette merde. ».

Je frappe avec acharnementsur le sac. Ça doit faire un moment car j'ai mal aux muscles. Je finis par aller sous la douche d'abord chaude puis je met sur froid. Mon sang bouillonne, la rage court dans mes veines. Je frappe la faïence, la douleur irradie ma mains, m'apaise ponctuellement. Je place mes mains sur le mus à plat et je laisse l'eau gelée brûler ma peau en cascade. Une odeur de citron et de menthe fraîche empli mes narines, aussitôt mes muscles se tendent.

On peut parler ? Retentit sa voix.

Je sers les dents, ferme les yeux et souffle.


- C'est franchement pas le moment, je lui répond.

Elle ne dit rien mais je sais qu'elle est encore là.

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