Chapitre 1

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Point de vue deValentine

« Putain d'amateur de merde ! Voilà pourquoi je bosse toujours seule !Mon chef va m'entendre!maintenant ils ont mes empreintes sur moncouteau. Faut que je me mette à l'abri ! »

J'appelle Rebecca qui me confirme que je peux me planquer là-bas, même si jen'en ai jamais douter, « mais demander ne coûte rien ». j'appelle Marc pour lui lance « Moby Dick » avant de raccrocher. C'est un code qu'on a mis en place et qui signifie clairement « putain c'est la merde fait les bagages, on part ». Je finis par arriver et rentre en trombe dans ma maison pour trouver mon mari énervé, avec un air réprobateur sur le visage. Mais bon il a fait les sacs.

-C'est quoi ce bordel ? Hurle-t-il dés que je suis revenu du bureau.

- On va se planquer quelques temps.

-mais on a une vie ici ! S'exclame-t-il énervé.

- bon écoute au lieu de gueuler rends toi utile charge la voiture avec les sacs que tu as préparer. Sinon tu reste là pour claquer.

Je descends à la cave récupéré mon matériel. Je sais que là, je suis peut-être un peu méchante avec lui mais on en a parler plusieurs fois de cette procédure. Et puis il sait que je dois redescendre en pression avant de tout lui expliquer. Je remonte charge la voiture file dans le bureau récupère tout ce qui est important puis me place derrière le volant. Je démarre, je l'entends grogner, souffler ronchonner, finalement j'ai pas besoin d'un enfant, j'en ai un de 40 ans et c'est bien suffisant. Mais au bout de deux heures à l'entendre rouspéter et marmonner dans son coin la pression monte et j'explose :

- ça suffit maintenant !

- non ça suffit pas ! Tu ne m'a toujours pas dit ce qui s'est passé et tant que ça ne sera pas fait je continuerais.

- une de mes mission a mal tourner alors on se met à l'abri le temps desavoir si tu ne crains rien.

- tu m'avais promis d'arrêter, grogne Marc.

- non je t'ai dis que j'y réfléchirais, j'ai réfléchis et je n'avais franchement aucune envie d'arrêter alors j'ai fini par ne plus t'en parler pour pas que tu t'inquiète et qu'on s'engueule à cause de ça.

-c'est trop dangereux ! Si tu es enceinte tu risque de mettre notre enfant en danger !

-pour l'instant je t'ai dis que les enfants c'est non. On verra plus tard, je réponds énervé d'avoir encore cette conversation.

Marc croise les bras puis boude dans son coin. Au bout d'un moment, il me demande :

- on va où ?

- je retourne dans ma ville natal, je lui réponds.

- et c'est où ? Tu ne m'en as jamais parlé, grommelle-t-il.

Après deux jours de route à entendre mon mari râler, (et là il a pu s'endonner à cœur joie, car je ne pouvais pas sortir de la pièce, sauf en sautant de la voiture) j'arrive enfin au club. Je me gare et sort de ma voiture au moment où Rebecca sort avec son ventre bien rond tout en avant. Pour cinq mois de grossesse je trouve son ventre plus impressionnant que quand elle était enceinte de ses autres enfants. Elle me prends dans ses bras.

- ça va ? Me demande-t-elle.

- oui t'inquiète.

La portière de ma voiture claque. Rebecca se décale et regarde Marc.

-bonjour Marc, comment tu vas ? Lui demande-t-elle toute souriante.

- ça va, lui répond-il. Tu montes une équipe de basket ? Dit-il enpointant son ventre.

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