Une courte nouvelle, une petite fanfiction... appelez cela comme il vous plaira.
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« Elyana revient à Port-Réal après six ans à arpenter Westeros. »
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Les personnages hormis mon oc appartiennent à George R.R Martin.
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Ils arrivèrent au Donjon Rouge, l'imposant château se détachant sur le ciel nocturne. La cour extérieure était pleine d'activité, les domestiques et les gardes fourmillaient afin d'accomplir leur devoir.
Aemond conduisit Elyana à travers la cour et jusqu'à l'entrée du château, son regard scrutant les environs. À l'intérieur du château, les salles étaient remplies de nobles et de courtisans, tous finement habillés et mêlés les uns aux autres. Le prince gardait la jeune femme près de lui alors qu'ils naviguaient à travers la foule, sa main flottant près de son coude dans un geste protecteur. Il la conduisit dans la grande salle, où allait se dérouler le dîner.
La pièce était remplie, le bruit des bavardages et des rires remplissait l'air. Les yeux d'Elyana scrutèrent la mer de visages, peu à son aise, mais rassurée toutefois par le corps d'Aemond tout près d'elle dans son dos tandis qu'elle se frayait un passage à travers la foule.
— Toutes ces personnes... chuchota-t-elle.
Aemond se pencha légèrement, sa voix basse et calme pour qu'elle seule puisse l'entendre.
— Trop, si tu veux mon avis.
Il observa la salle bondée, sa garde relevée. Il n'était pas du genre à se délecter d'événements sociaux tels que celui-ci et devoir être entouré de toutes ces personnes ne le réjouissait guère.
— Ton retour à Port-Réal est une raison de plus pour festoyer dans l'esprit d'Aegon, ajouta-t-il en déposant délicatement la main dans le creux de son dos, l'incitant à s'avancer encore un peu.
Elle poussa un profond soupir.
Il savait qu'elle n'aimait pas non plus la foule alors il la conduisit doucement vers un coin plus calme de la grande salle, où ils pouvaient observer à distance tout en restant relativement isolés.
Le regard du prince restait fixé sur la foule, son esprit vivace tentant de mémoriser chaque visage alors qu'il observait les gens autour d'eux. Il remarqua les petits groupes de personnes, les conversations chuchotées et les subtils jeux de pouvoir qui se déroulaient devant lui.
— Je ne reconnais personne... constata-t-elle.
Aemond laissa à nouveau son regard errer sur la foule, son expression ennuyée.
— La plupart de ces gens sont ici afin de s'attirer les bonnes grâces du roi. Je doute qu'il en connaisse la moitié non plus.
