Chapitre 1 - Samantha la réveilleuse

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— Maître ? Désirez-vous que je fasse venir une réveilleuse ? demanda Murielle.

C'était une Coréenne aux cheveux courts et noirs, à la longue silhouette filiforme. Elle portait des lunettes de vue rondes et une robe courte bleu clair qui amoindrissait encore les toutes petites courbes de son corps. Des souliers à hauts talons bleus complétaient sa tenue. Elle tenait entre ses mains une tablette branchée sur le réseau de l'Institut.

L'homme interpellé venait de se réveiller. Il avait quarante-cinq ans, les cheveux gris, un corps long et quelque peu empâté par le manque d'exercice. Il reposait dans son lit de grande taille, recouvert de draps bruns de coton. Il détestait la soie et le satin. Il tourna la tête et regarda son assistante. Elle n'était pas très jolie, avait des petites fesses plates et pratiquement aucune poitrine, mais elle avait un petit quelque chose qui lui plaisait. Il lui sourit.

— Bonjour, Murielle. Oui, une réveilleuse, c'est une bonne idée.

Bénédict, c'est ainsi qu'il se nommait, était un des membres fondateurs de l'Institut et il avait été à l'origine du concept des réveilleuses. Des femmes, de tout âge et de tout genre qui venaient le matin réveiller par leurs caresses les différents maîtres de l'institut. Il y en avait pour tous les goûts. C'étaient principalement des filles ou des femmes qui adoraient masturber de leurs mains ou sucer de leur bouche les membres d'un ou plusieurs maîtres chaque matin. Elles venaient toutes de l'extérieur, car seules les concubines logeaient au sein même de l'Institut. Ces femmes refusaient la pénétration et certaines refusaient même de se faire toucher. Il arrivait cependant qu'il y en ait qui finissent par devenir concubines. L'attirance sexuelle peut être un piège. Bénédict connaissait des maîtres qui désiraient principalement des réveilleuses : l'attrait de l'interdit. Le fait de ne pas pouvoir les pénétrer les rendait fous. Pour sa part, il aimait varier les plaisirs et il alternait les filles d'une vingtaine d'années et les femmes mûres de plus de quarante ou cinquante ans. Il avait eu pendant quelques mois une concubine de soixante-deux ans qui l'avait comblé. Ce matin-là, il ne savait pas au juste ce dont il avait envie.

— Approche ! ordonna-t-il à son assistante.

Docile, celle-ci s'avança près du lit. Toujours couché, Bénédict posa sa main droite contre le mollet de la Coréenne. Le contact de la chair douce lui fit redresser son pénis d'un soubresaut. Il remonta sa main le long de la cuisse et la fit remonter sous la robe. Il caressa la fesse douce et peu rebondie de son assistante. Il sentit une belle érection se former. De sa main gauche, il se débarrassa du drap. Il regarda son membre circoncis, d'une bonne taille en érection, environ une vingtaine de centimètres.

— Envoie-moi Samantha, si elle est là ce matin.

Les réveilleuses ne venaient pas forcément chaque matin, cela dépendait de leur emploi du temps et de leur vie privée.

Murielle consulta sa tablette tout en lorgnant avec envie la verge gonflée de son maître.

— Elle est là et elle est prête, je l'appelle.

Elle pressa une touche tactile et la dénommée Samantha reçut la demande sur son téléphone. Elle était assise dans le salon d'attente de l'Institut. Elle était arrivée une vingtaine de minutes auparavant et avait eu le temps de se déshabiller et de passer le peignoir officiel de l'institut. Un peignoir soyeux de coton blanc avec un grand « I » rouge cramoisi brodé sur le dos.

Avec un grand sourire, elle se leva et se dirigea vers le quartier des chambres des maîtres. Samantha était une femme de cinquante-trois ans, plutôt ronde, aux longs cheveux blonds et bouclés et qui portait très bien ses formes généreuses. Elle était mariée, très gourmande et trouvait à l'Institut une satisfaction à son goût prononcé pour les pénis durs et le sperme. Son travail et sa vie de famille l'empêchaient de venir s'inscrire comme concubine et elle le regrettait. Elle était très attirée par Bénédict, qui n'était qu'un de ses maîtres et elle rêvait de sentir son long sexe en elle. Elle soupira. À défaut, elle devait se contenter de venir le faire jouir avec sa bouche quand il le pouvait.

L'Institut (ou expression de fantasmes non complexés)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant