Chapitre 17 - Butterflies- Ruben

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Vingt minutes. Vingt bonnes minutes que je fixe mon coin du dressing, incapable de choisir quoi porter pour le barbecue de ce midi. Sérieusement, qui fait ça ? Moi, apparemment.

Ce matin je me suis levé avec l'envie de plaire à Louise. J'ai envie de sentir dans son regard qu'elle me trouve beau, qu'elle me désire. Mais c'est complètement débile, car je sais que ça ne changera rien à ce qui se passe déjà entre nous.

Je balaye du regard mes chemises suspendues et j'en sélectionne deux. Une bleu pastel, puis une camel. Mais mes yeux s'attardent sur celle abricot. Bordel, je n'arriverai jamais à me décider.

— Pêche.

Je cille, puis jette un coup d'œil par-dessus mon épaule. Mon frère me regarde les yeux plissés.

— J'ignore pour qui t'essayes de te faire beau hermano, mais je partirais sur la pêche.

J'hésite à répliquer qu'elle est couleur abricot et non pêche, car une nuance a de l'importance pour un peintre, mais il ne saisirait pas la différence et m'enverrait chier.

— Merci, soufflé-je.

J'attrape la pêche et retourne dans la salle de bain. Solal se brosse les dents et me scrute d'un air suspect. Fait chier. Je m'asperge d'un trait de parfum, m'inspecte le visage dans le reflet, puis passe mon habituelle crème hydratante SPF dessus.

Une petite demi-heure plus tard, nous arrivons chez Jules et Zoé, tout sourire. Ils nous mettent directement à l'aise en nous présentant à quelques personnes déjà présentes dans le jardin. Aujourd'hui le temps est hyper agréable, avec un soleil éclatant, mais pas trop tapant, une légère brise rafraîchissante. Pile ce qu'il faut.

En train d'échanger dans un coin du jardin avec Gabriel et un autre mec, mes pensées sont ailleurs. Je trépigne d'impatience à l'idée de la voir. Et comme si on entendait ma prière, j'entends sa douce voix à quelques pas de moi.

Je lève les yeux dans sa direction et bon sang... elle est radieuse. Non, à tomber, dans une chemise blanche à motifs feuillages noir, rentrée à l'intérieur d'un jean clair taille haute un peu évasé, marquant ainsi sa silhouette. Deux boutons sont détachés, découvrant une partie de sa peau douce que j'ai envie de caresser. Ses cheveux bruns faiblement ondulés sont ramenés sur un côté.

Accompagnée d'Aya, elle fait le tour des personnes et lorsqu'elle arrive vers nous, les battements de mon cœur s'accélèrent. J'ai beau faire le mec détaché, j'en pince secrètement.

Elle me salue d'un petit baiser sur la joue, pendant que je me délecte de son odeur enivrante. Ce baiser, aussi furtif et innocent soit-il, déclenche une vague de chaleur sur mon corps. La vache, je ne vais jamais tenir toute la journée.

Wild Grey Ocean | Tome 1 - [Roman en relecture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant